Née à Cayenne en 1952 dans une famille modeste de six enfants, Christiane Taubira est docteur es-sciences économiques et en agro-alimentaire ; elle est également licenciée en sociologie et certifiée d’études supérieure d’ethnologie afro-américaine. Elle s’intéresse très tôt à la politique ; en 1974, elle adhère au MOGUYDE, un mouvement indépendantiste dont son mari a été un des fondateurs. Après plusieurs années dans cette formation politique très peu influente, elle fonde avec son mari en 1992 le « mouvement Walwari » ; c’est ainsi qu’elle est dès 1993 élue député à l’assemblée nationale Française.
Déterminée à aller jusqu’au bout de ses ambitions politiques, elle est élue en 1994 député au Parlement Européen, sur une liste menée par Bernard Tapie. Elle y restera jusqu’en 1999. En 2001, elle fait voter par l’Assemblée Nationale Française une loi qui portera son nom « La Loi Taubira » portant sur la reconnaissance au titre de crime contre l’humanité de la traite négrière et de l’esclavage. Le 10 mai sera d’ailleurs retenu comme Journée Annuelle de la Mémoire de l’Esclavage.
Christiane Taubira est candidate à la Présidentielle de 2002, et ne fera que 2,3% de suffrage, loin derrière Jacques Chirac le vainqueur et Lionel Jospin le deuxième.
L’an dernier, au lendemain de la victoire de François Hollande, elle est nommée Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Et, au sein de l’assemblée nationale, bien que membre du Parti radical de gauche (PRG) de Jean-Michel Baylet, Madame Taubira siège comme « Apparentée PS ».
Avec un tel parcours riche et plutôt élogieux, Christiane Taubira représentait jusqu’ici pour la communauté « afro » dont elle se réclame fièrement, une très grande fierté.
Cependant ; conscient de l’hostilité du peuple « négro » vis-à-vis de l’homosexualité (puisque contraire à ses valeurs traditionnelles), Madame Taubira a pris sur elle tout récemment de lire devant les députés français le discours de présentation du projet de Loi de Monsieur François Hollande, sur le « Mariage pour tous ». Un projet de loi très controversé qui a été adopté mardi dernier.
En s’engageant sur une telle voie, Christiane Taubira s’est donc désolidarisée de la communauté « négro-africaine » pour qui, l’homosexualité reste et demeure un acte ignoble et insensé. Et, au jour d’aujour’hui, cette femme a perdu toute la crédibilité qu’elle avait auprès de celle-ci. Car comment comprendre qu’une femme « mère de 04 enfants avec un mari » prenne sur elle de soutenir une pratique « contre-nature » ? La honte !