L’olfactothérapie, ou comment se soigner en pétant !

        


Vous le savez, ce n’est plus un secret pour personne, je suis passionné de sciences, de technologie et de toute innovation intéressante.

J’essaie aussi de faire en sorte, que mes articles s’inspirent de techniques avérées, ou tout du moins qu’elles soient validées par des scientifiques.
Eh bien aussi étrange que cela puisse paraître, la découverte qui fera l’objet de mon article, même si elle prête à rire, semble devoir être considérée comme des plus sérieuses.
Mais enfin me direz-vous de quelle technique s’agit-il ?
Et je vous répondrez de : "l’olfactothérapie".
Vous serez nombreux à avoir saisi la signification de la racine du mot, qui renvoie au système olfactif.
Ainsi, de très sérieux chercheurs de l’Université d’Exeter, ne reculant devant rien, affirment que les pets que nous produisons pourraient être bénéfiques pour notre organisme.
En effet, le gaz responsable de la puanteur des pets (le sulfure d’hydrogène) serait capable de prévenir l’apparition de divers cancers, des crises cardiaques, AVC, de l’arthrite ou encore du diabète.
C’est en tout cas ce que prétend le professeur Matt Witemann à la tête de l’équipe des chercheurs dans la célèbre revue Medical Chemistry Communications.
Voici, je cite, l’explication qu’il avance :
"Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles activent des enzymes afin de produire d’infimes quantités de sulfure d’hydrogène. Cela permet de maintenir l’activité des mitochondries (l’organite à l’intérieur d’une cellule) qui permettent aux cellules de vivre en contrôlant l’inflammation"

Ainsi, après avoir minutieusement observé ce processus on ne peut plus naturel, ces scientifiques ont réussi à élaborer un composé baptisé AP39, qui délivrerait le gaz que les mitochondries viennent capter. Lorsque l’on administre le AP39 à des patients dont les cellules sont affectées, la fonction cellulaire serait maintenue
Et Matt Witemann de rajouter non sans une pointe d’humour, je cite :
"Les dernières recherches indiquent que les cellules stressées traitées avec ce composé sont protégées. A croire qu’une bonne crise d’aérophagie peut aussi avoir du bon !".

Ainsi, lorsque lors d’un prochain repas, le convive assis à votre droite se lâchera bruyamment, plutôt que de le considérer comme un odieux personnage comme vous le faisiez jusqu’à présent, prenez-lui chaleureusement la main et remerciez le de vous avoir rallongé la vie.
Pour terminer, je vous promets de revenir vers vous, si une quelconque avancée en matière d’olfactothérapie m’était rapportée, mais en attendant je pense qu’il est inutile d’organiser des soirées cassoulet chez vous, dans le seul but de soigner vos pathologies.

(Sources Zejournal et 20mn.fr)