Le coiffeur de François Hollande

Déjà stratosphérique, la facture d’Olivier Benhamou, coiffeur officiant à l’Elysée, aurait sans doute doublé voire même triplé si par malheur le président avait une touffe flamboyante à la BHL ou pire encore à la Stéphane Le Fol ! Ni les produits utilisés, ni les massages capillaires, ni la non pénibilité, ni les quelques coups de peigne à la hâte, encore moins le train de vie « palpitant », ne peuvent à priori justifier de telles rémunérations pour cet artisan visagiste, coloriste, « naturaliste », « hygiéniste », etc. Surtout depuis que l’auteur du « merci pour ce moment » a été délogée des lieux. Et encore, on ne parle pas de « ses indemnités de résidence ni de ses avantages familiaux ».

De telles largesses seraient donc le prix à payer pour avoir l’exclusivité des soins du coiffeur lequel est astreint à se tenir discret comme « une violette sous la mousse ». Si cher payé, le coiffeur au ciseau d’or doit bien rire dans sa barbe en se comparant à ses homologues malheureusement réduits à l’austérité sous l’hégémonie de Groupon. Pourtant l’amateur des anaphores qui nous exalte le principe de la République de la vertu se veut particulièrement attaché à l’abolition des privilèges. Fier comme un coq de ne pas trop porter dans son coeur ceux qui bafouent ce principe durement acquis, à l’instar de Napoléon Bonaparte…

Si les journalistes Aziz Zemmouri et Stéphanie Marteau n’avaient éventé l’histoire dans leur livre « Elysée off » et si l’homme au bon coup de ciseaux ne s’était précipité devant la justice pour soutirer intérêt et principal à Closer le balanceur, tout serait sans doute resté motus et bouche cousue. On n’en serait pas là à se morfondre sur la dilapidation insensée des deniers publics.

Et encore ce n’est que l’arbre qui cache la forêt, qu’en est-il de tout ce personnel qui gravite autour du roi, qui de s’occuper de sa santé, qui de le maquiller, qui de le « costumer », etc. Soumis aux mêmes lourdes astreintes que celles endurées par le coiffeur, il est à supposer que ce beau monde subit les mêmes traitements de faveur, conformément au principe d’égalité si cher au président.

Chaque mandat est éclaboussé par un scandale. Loin d’être un soop, cette fuite mineure par rapport à tant d’autres ne fait que raviver des plaies devenues chroniques. Relativisons donc, les Sarkozy se faisaient livrer quotidiennement des fleurs pour la bagatelle de 800 euros…Sous les ors de la République, on est décidément très loin des économies de bouts de chandelles de Buckingham Palace. Ce n’est donc pas pour des peccadilles que le président va se voir cloué au pilori alors que ça n’a pas empêché son sphynx de prédécesseur, plus royaliste que le roi, de monter au pinacle.

Avec son bréviaire des politiciens en bandoulière, François Hollande continue de croire dur comme fer dans l’inversion de la fameuse courbe. Avec de la persévérance, encore de la persévérance, toujours de la persévérance, son pouvoir sera sauvé. Droit au but…

Le pape François, trop séduit par son taulier, lui refile les clefs du coffre

Sympathique, Mgr Battista Ricca, qui accueillait le cardinal Jorge Bergoglio à Rome dans des résidences hôtelières. À la fois directeur et « homme aux clefs d’or » (portier en chef) de la résidence de la via della Scrofa, puis de la Domus Sanctæ Marthæ, où réside le pape François, il s’est vu confier par ce dernier les clefs du coffre de l’Opere di Religione, la « banque vaticane ». Pas directement celui contenant les fonds, mais la cassette de ses arcanes. Problème : l’ancien nonce apostolique Ricca avait plusieurs fois défrayé la chronique avec de mignons compagnons.

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Comment croire encore dans la parole des politiques ?

Scandales à répétition, détournement de fonds,….la République ne cesse
de vaciller ces dernières années, à chaque fois qu’un Homme politique est pris
la « main dans le pot de confiture ». Peut-on encore croire à la

parole de celles et ceux qui sont censés nous représenter ? 

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Le choc de moralisation : Ben voyons !

 Il n’a échappé à personne que nous sommes actuellement en train de traverser l’une des périodes les plus  nauséabondes et infectes de notre histoire politique. La défiance et le dégout des citoyens français n’a jamais été aussi fort à l’égard des femmes et hommes politiques. Personnellement, je suis partagé dans mes sentiments, je suis à la fois consterné et outré par cette éclatement quasiment quotidien de révélations qui montrent à quel point certains élus de la république s’essuient leurs fesses avec le drapeau français, et en même temps, je suis un spectateur regardant avec une certaine jubilation ce que j’avais anticipé dès lors que François Hollande a été élu : En permettant à ce dernier d’accéder au pouvoir, les français se sont tiré une balle dans la tête.

Quelle naïveté d’avoir pu penser qu’un homme aussi condescendant, démagogique et ayant une propension à l’inaction aussi forte allait entraîner le fameux changement qu’il avait tant scandé durant sa campagne ! Nous voici tous dans le même bateau funeste ! Un bateau qui s’avère être le croisement entre le Titanic et le Costa Concordia et piloté par deux incapables qui montrent chaque jour un peu l’étendue de leur incompétence.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Je suis impatient de connaître l’évolution des choses sachant que je n’attends, de toute façon plus rien de ce gouvernement ni de son chef. Comment en a-t-on pu en arriver là ?  Hollande promet un choc de moralisation, autrement dit une série de mesures qui tendront à moraliser la vie politique et à écarter de fait tous les Cahuzac qui sont disséminé au sein de la classe politique. Suis-je le seul à penser que cette série de mesurettes ne donneront rien ? La brèche est béante et le mal est fait !

L’affaire Cahuzac n’en finit pas de rebondir en montrant chaque jour un peu plus de l’ampleur des mensonges et des magouilles qu’a réalisé l’ancien ministre du budget, justement placé à un poste où sa principale mission était de débusquer les fraudeurs et les voleurs de la République.

Le cas de Etats-Unis mériterait d’en inspirer plus d’un en France. Dans ce pays, chaque candidature d’hommes et de femmes aux postes à responsabilités politiques se voient passer au crible et doivent, pour prétendre postuler, faire preuve d’une transparence totale sur leur passé, leur actif financier, leur patrimoine.

Tout manquement ou tout mensonge a, là-bas, valeur de parjure. Le système peut apparaître impitoyable mais je pense qu’il aurait été le bienvenu en France, la preuve ! Quelle image donnons-nous au reste du monde ?

Je ne peux cacher ma honte d’être français à l’heure qu’il est ! Depardieu avait été attaqué et critiqué avec une violence inouïe par le gouvernement et la quasi-totalité de la classe politique. Ce dernier doit bien rire à l’heure qu’il est, dans son nouveau pays d’adoption. Quelque chose me dit que les prochains jours seront déterminants pour l’avenir du gouvernement actuel.

Si un remaniement gouvernemental me parait inévitable, François Hollande ferait preuve d’un courage inédite s’il prenait la décision la plus courageuse de sa carrière politique : démissionner et laisser sa place à quelqu’un d’autre, ayant, lui, les compétences d’un président de la République.