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Quelquefois, où je ne regrette pas de payer la redevance T.V.

C’était jeudi soir sur ARTE :

* L’ÉTÉ où j’ai grandi *

un Film (italo-hispano-britanique) de Gabriele Salvadores présenté au Festival de BERLIN en 2003 et sorti au cinéma en août 2005 (en pleine moisson !!)

Michele, jeune garçon d’une dizaine d’années, s’amuse, plus ou moins innocemment avec ses camarades. Après de longues balades dans les chemins bordés d’immenses champs de blé de l’Italie du Sud des années 1970, ils jouent aux alentours d’une vieille ruine.

Obligé d’y retourner seul, Michele découvre alors une sorte de puits dans lequel est caché un enfant de son âge victime d’un enlèvement. Il vient lui apporter à boire et à manger en cachette de tous.

Le père de Michele est un homme brut, qui m’est de suite antipathique… la suite me donnera raison.

Michele semble prendre la situation comme un jeu, alors que l'autre enfant, au fond de son trou, délirant, aveuglé par la lumière de l'ouverture , parle de mort et d'ange-gardien…

Les images sont stupéfiantes de beauté : Michele roule à bicyclette ou court dans les moissons, parsemées de coquelicots, sous un soleil brulant ; avec, en fond, la musique d’un quator à cordes qui comme il est indiqué sur le site du film « n’est pas envahissant mais laisse son empreinte comme le blé dans un champ ». (musique originale de Peso Scherman et Ezio Basso).

Tout le charme du film repose sur cette mélodie entêtante et cette chaleur qui se dégage des étendues de céréales comme de l’or…

Ce film a reçu de nombreux prix, dont le prix du public à l’EUROPEAN UNION FILM FESTIVAL 2004. Un petit bijou qui n'aura pas reçu la publicité méritée et dont la sortie en DVD est passée quasi inaperçue….