Les ministres ont-ils le droit de prendre des vacances ?

 

 

 

 

Cette année, on a l’impression, pour diverses raisons, que la question des vacances des ministres se pose. Ne devraient-ils pas continuer leur mission pendant cette période, comme pendant le reste de l’année ? Bref un ministre a-t-il le droit de prendre des vacances comme les autres Français ?

 

Le Monde rapporte que le Premier Ministre lui-même aurait suggéré à plusieurs de ses ministres de dire au Président qu’ils vont être « tous crevés » et « qu’ils ont besoin de vacances ». Donc, pour lui cela ne ferait pas l’ombre d’un doute que les ministres doivent partir en « vraie vacances » ! Mais de peur de passer pour des tire-au-flanc les ministres n’auraient pas osé poser la question à François Hollande ! Alors Jean-Marc Ayrault aurait décidé de le faire lui-même ! "C’est une question de bon sens : nous sommes des humains, nous avons tous besoin de nous ressourcer. Les Français le comprennent très bien, c’est un faux débat", a expliqué, M. Ayrault  aux journalistes.

 

Sans attendre la réponse, le Premier Ministre aurait dit à ses ministres de prendre de vraies vacances alors que le Président aurait, lui, « un concept de vacances plus réduit » ! En fait, le Président semble assez marqué par ses vacances d’août 2012, où il s’est ennuyé à Bréganson, alors qu’on publiait des photos de lui et de sa compagne à la plage et qu’on lui reprochait, via les médias, son inactivité à lui qui avait promis de « redresser rapidement le pays » ! Les observateurs politiques avertis ont aussi remarqué que c’était le début de sa chute dans les sondages !

 

Tout se passe comme si le Président voulait donner l’impression que le gouvernement et lui même ne seront pas « vraiment en vacances » ou, du moins, qu’il faut montrer que la France est bien gouvernée pendant cette période où la plupart des Français en profitent pour débrayer ! Comme s’il voulait ne plus donner prise à ceux qui lui reprochent de gouverner mollement et encore plus l’été ! Donc, pour cela, il à fixé la date de départ en vacances après le prochain Conseil des Ministres, le 2 août avec une limite : 19 août, date du séminaire de rentrée. Il a aussi assorti les vacances des ministres de consignes, afin de ne pas prêter le flanc à ceux qui choisiraient le moment pour les accuser de ne pas s’occuper des affaires de la France…

 

Ils devront passer leurs vacances en France métropolitaine et surtout « rester joignables » et rentrer rapidement sur Paris si l’actualité l’exige et puis, il faudra qu’ils se montrent sur le terrain… Autant dire que ce ne sera pas de vraies vacances pour tous. Cela risque d’être pire que pour ces cadres qui pendant les vacances sont connectés avec le boulot ! Disons, qu’au mieux, les ministres connaîtront des vacances studieuses ! Mais il semble bien que depuis l’année dernière pour François Hollande et depuis que opinion avait reproché à Nicolas Sarkozy ses vacances bling-bling sur un yacht, le Président actuel soit persuadé qu’on lui reprochera toujours le simple fait de partir… en vacances ! Donc, cette année, il alternera seulement une semaine avec son Premier Ministre et s’est sûr que cela passera inaperçu !

 

Le Figaro, y voit un risque « d’épuisement professionnel » et considère que « ne pas couper du tout peut s’avérer contre-productif ». Ce serait vrai pour des cadres ordinaires mais pour des ministres ayant une forte résistance au stress et le goût d’exercer un pouvoir, cela devrait sans doute les protéger, bien qu’ils doivent, comme tout humain, récupérer un peu de temps en temps… Mais je pense qu’ils doivent savoir s’organiser pendant l’année pour le faire sans attendre l’été…

 

Oui, pour moi, nos gouvernants ne peuvent pas, étant donné leurs responsabilités, prendre des vacances comme le Français lambda. Gouverner, malgré les difficultés que cela peut poser, c’est certainement agir en tout temps et en tout lieu, avec quelques moyens pour le faire bien entendu ! C’est pourquoi le compromis adopté par François Hollande sur cette question n’est pas satisfaisant. Les vacances des ministres ne ressembleront pas forcément à celles des autres ! Oui, je crois qu’il vaudrait mieux reconnaître qu’il n’y a pas de vraies vacances possibles l’été pour le gouvernement, sauf sur de très courtes périodes et pas tous en même temps. Pourtant, on a vu fleurir la carte des lieux de vacances de nos ministres dans la presse… Donc, on fait comme si… les ministres avaient encore droit à des vacances !

 Sources Le Monde, Le Figaro, RTL

(Photo: carte – capture d’image sur le site huffingtonpost.fr)

 

 

 

 

J’ai rêvé……

Je ne veux pas me comparer à Martin Luther King…. Loin de moi cette idée !

Je me suis éveillée ce matin sur un rêve surréaliste, sans doute la conséquence de tout ce que l’on entend en ce moment à la télévision et à la radio et à ce que l’on peut lire dans les médias.

 

Il est rare que je me souvienne de mes rêves matinaux pour la bonne raison que je me réveille très vite…

 

J’ai donc fait un rêve pour nous sortir de cette crise qui nous mine, pour faire de sérieuses économies : des vraies pas des promesses ou des espoirs. 

 

" Je proposais au Président de la république, simplement de diminuer radicalement les salaires de TOUS les ministres et parlementaires, des élus et des sénateurs, bref de tous ceux qui perçoivent des sommes indignes de nous autres petits français !

Je disais simplement qu’il fallait allouer à chacun 3000 euros mensuels et diminuer le reversement des frais de bouche de moitié. Le Président n’a plus de salaire, il est nourri, logé et blanchit mais sa participation a la tête de notre pays est totalement bénévole. Bien entendu, ses déplacements et ses frais divers lui sont réglés. 

 

Cela faisait un beau tollé, je dois le dire…. Mais pourquoi serait-ce toujours les mêmes qui doivent faire des efforts. 

Dans ce rêve, il y avait beaucoup de contestation sur ma proposition et pourtant elle était acceptée non pas par le Président qui criait au scandale mais par l’ensemble des Députés Européens…."

 

Quand on réfléchit bien à ce rêve, il reste réellement un rêve et pourtant pourquoi pas ?

Comme tous les rêves, il y a une part de réflexion dans ce qui est pensé. Je n’imagine pourtant pas les ministres et autres élus ou gouvernants avec un salaire de 3000 euros mensuels !! Ils démissionneraient tous et criaient "au scandale" !

Les économies à faire ne sont pourtant pas simplement à faire par le peuple !

 

Certains comparent même notre Président à Louis XVI ….. En regardant de près, on peut en effet trouver des similitudes dans ce que nous vivons actuellement : le peuple qui se saigne et qui gronde, les gouvernants qui continuent à vivre comme si tout allait bien, les scandales à répétition et le roi qui essaie de calmer tout le monde bien maladroitement. 

Heureusement que la guillotine n’officie plus !!

 

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UE : coupes dans les budgets de la culture

Le Guardian, repris par divers journaux européens, dont Le Monde, a pris une intéressante initiative, peut-être fortement significative : recenser lieux culturels européens frappés par les restrictions budgétaires, qu’il s’agisse de projets ou de formations, troupes, lieux lourdement subventionnés ou d’établissements privés acculés à la faillite. La recension initiale est parlante : l’Allemagne et le Royaume-Uni se serrent davantage la ceinture que les pays encore davantage frappés par la crise économique.

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Sommet européen : l’Eurozone toujours vacillante

Les cacochymes ne poussent pas de « cri » et les seuls susceptibles de donner un « signal fort » sont les plus touchés par la crise et les mesures d’austérité inégalement réparties. C’est pourquoi le fameux nième sommet européen de Bruxelles, prélude à d’autres (à 17 ou 27 pays), est accueilli avec scepticisme. Le plus inquiétant n’est pas tant le fait que la Banque centrale d’Irlande et d’autres étudient leurs capacités à imprimer rapidement des monnaies nationales, comme le révèle The Wall Street Journal, ou que, depuis deux semaines, des compagnies d’agents de change font évoluer leurs logiciels en vue d’un retour à plusieurs monnaies européennes. Quand Joseph Ackermann, de la Deutsche Bank, reçoit un colis piégé (décelé à temps), d’autres dangers guettent.

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MOINS DE BUDGET POUR LES HANDICAPES

L'association chargée de gérer le fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) s'est élevée le 19 septembre 2008 contre une ponction de 50 millions d'euros sur son budget par le gouvernement pour équilibrer les recettes de la loi de Finances 2009.
Ce projet, dont le conseil d'administration de l'Agefiph a pris connaissance le 18 septembre, revient à retirer à la structure 10% de son budget prévisionnel 2008-2010, et pourrait priver 28.000 personnes à mobilité réduite d'une formation qualifiante, a indiqué Tanguy du Chéné, son président, à Lyon.
"C'est un coup de colère contre l'Etat qui, parce qu'il n'a plus les moyens de financer la loi de Finances 2009, vient se servir dans notre organisation, parce qu'elle est bien gérée. On est sanctionné pour notre bonne gestion, ça doit être une première", a expliqué Tanguy du Chéné.
"De plus, ce prélèvement vient juste boucher un trou, il ne va pas créer un seul emploi, pas permettre une seule entrée en formation. Avec cet argent, il y a peut-être mieux à faire que de boucher un trou", a-t-il poursuivi.
"C'est d'autant plus grave que cette annonce intervient 6 mois après la signature d'une convention triennale" d'objectifs pour l'insertion et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés par Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a-t-il ajouté.
La décision de l'Etat a été communiquée à l'Agefiph le jour de la réception des athlètes médaillés aux Jeux Paralympiques de Pékin par le président de la République à l'Elysée. Or, l'Agefiph finance aussi "des formations pour la reconversion des athlètes handisport", a rappelé Tanguy du Chéné. Cela fait mal, et nous trouvons inacceptable que lorsque les conditions économiques deviennent plus dures, on fragilise les plus faibles", a-t-il conclu.
Financée par les contributions des entreprises qui ne respectent pas l'obligation légale d'emploi de travailleurs handicapés, l'Agefiph est administrée par les partenaires sociaux et les associations de personnes handicapées.