CARLOS GHOSN, J’AI UN MESSAGE POUR VOUS, LA OU VOUS ETES ….

Cher Monsieur Ghosn,

Je sais bien que vous ne lirez pas ce message, et peut-être même, ne le lirez-vous jamais.
Mais je l’écris quand même, car là où vous êtes, on n’a pas le droit de vous oublier.
Moi, moins encore que les autres, car je vous admirais.

Aujourd’hui, tout le monde vous a oublié, un peu comme si vous n’aviez jamais existé.
Et pourtant… et pourtant, vous avez tant fait… Et pour seule gratitude, vous n’avez reçu que trahison et mépris.

De Nissan, la victime inanimée, vous avez fait un athlète de haut niveau, de Renault, ce pantin désarticulé, vous avez fait une entreprise digne, et que dire de l’alliance…. Et en guise de remerciements, vous n’avez reçu que leur opprobre.
Que dire aussi du Japon et de la France, dont les dirigeants, vous ont lâchement abandonné au sort infamant qui vous est réservé, un traitement pénible, bien plus dur que celui administré aux prisonniers nazis lors du procès de Nuremberg, pire encore, il rappelle celui des camps de concentration nazis.

Pour les avoir sauvés, les japonais aujourd’hui veulent vous assassiner, cela me rappelle ce très beau poème de Victor Hugo «Après la Bataille», où le blessé réclame assistance, et profite de la générosité du sauveur, pour tenter de le tuer.

Les japonais vous ont sacrifié sur l’autel de leur intérêts nationalistes, les français le font pour leur intérêts économiques !
Mais le savez-vous, Monsieur Ghosn, ce sacrifice sera leur plus grande punition, car de vous avoir perdu, ils le paieront par leur faillite.
Ils ne sauront fonctionner et évoluer sans vous, ils n’en ont pas les capacités.
Vous étiez le pilier de cette alliance.
Votre seule personnalité en constituait les fondations.
Et quand les fondations s’écroulent, c’est tout un édifice qui tombe.
Celui que vous avez bâti par votre seule génie, s’effondrera, emportant avec lui, tous ceux qui vous auront trahi.

Il me vient toujours à l’esprit, dans votre affaire, cette magnifique phrase de l’imitiation de Jesus-Christ (IJC) : « La gloire que les hommes donnent et reçoivent est courte. La tristesse accompagne toujours la gloire du monde. La gloire des bons est dans leur conscience, et non dans la bouche des hommes. »
Votre gloire, est dans votre accomplissement, non dans les propos calomnieux des putschistes de Nissan.
Et je me demande encore, comment des hommes qui vous doivent tout, veulent avec tant de ferveur, vous réduire à néant.
Mais ainsi qu’il est écrit dans l’IJC : « L’assurance des méchants naît, de l’orgueil et de la présomption, et finit par l’aveuglement ».

Quand je pense à vous, et je pense à vous bien souvent, je me demande, comment vous vous sentez, ce que vous ressentez, ce que vous pensez. Avez-vous froid ? Avez-vous peur ?
Je me demande également, comment vous parvenez à braver cette terrible épreuve.
Puis je me souviens de votre grand esprit, je me convainc alors que vous combattez avec grand courage, parce que vous êtes ainsi fait.
Et vous semblez bien être fidèle à ce que vous étiez, un combattant endurant et résistant.
Cette bravoure vous honore, car «c’est dans l’adversité que l’on voit le mieux ce que chacun a de vertu. Les occasions ne rendent par l’homme fragile, mais il montre ce qu’il est» (IJC).
Et c’est pour tout cela également, que je vous admire tant.

Il semble bien aujourd’hui, que tout le monde vous ait oublié… mais pas moi.
Moi, je ne vous oublie pas.
Moi, je prie pour vous, je prie sans cesse depuis ce jour.
Et je continuerai à prier, pour que Dieu vous donne la force de tout.

Ce qui me reste à espérer, c’est que des hommes de bonnes volonté, viendront vous porter secours, dans cette geôle immonde, où vous êtes l’otage, de l’orgueil destructeur d’un culte nippon effroyable.

Pour vous, j’ai également mis une pétition en ligne, adressée au Premier Ministre japonais, pour lui demander votre libération.

Je pense à vous, et je crois que j’y penserai toujours.
Vous êtes avec moi, dans mes prières.
A vous.

PETITION EN LIGNE POUR DEMANDER LA LIBERATION DE CARLOS GHOSN
https://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/liberez-otage-ghosn/56424

Liens
Poème de Victor Hugo
https://www.poetica.fr/poeme-191/victor-hugo-apres-la-bataille/
Imitation de Jésus-Christ
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf

Regain d’embauches chez Renault et PSA

 

Des constructeurs automobiles ont annoncé un regain d’embauches pour les mois à venir, à la surprise générale. En effet, les concessionnaires français sont dans une mauvaise passe depuis plusieurs mois, et peinent à redémarrer, en partie du fait de la concurrence de plus en plus forte.

Continuer la lecture de « Regain d’embauches chez Renault et PSA »

Renault dans la tourmente 7.500 postes supprimés d’ici 2016

la chute des commandes n’a pas que pour cause le coût du travail !

 

 

Il est évident que si le dynamisme industriel n’y est plus dans la création de nouveaux modèles, l’attirance des acheteurs se perd, et ils se tournent vers d’autres constructeurs, qui ont aussi, comme Renault, les mêmes difficultés, mais s’en sortent mieux. Cela fait longtemps que Renault est dans le rouge, en 2009, il enregistrait une perte de 3, 125 milliards d’euros, et dû modifier sa stratégie industrielle d’autant qu’en 2008 l’entreprise n’enregistra qu’un bénéfice de 571 millions d’euros. La moitié des pertes de 2009 provenaient des entreprises associées, Nissan, Volvo, Avtovaz. Le chiffre d’affaire en 2009 s’inscrivait déjà en baisse de 10 ,8 % à, 33, 712 milliards d’euros. La prime à la casse si elle contribua à améliorer sa compétitivité ne fut pas suffisante pour stopper la chute des ventes. Déjà, en 2010 le PDG, de Renault, Carlos Ghosn, poursuivait une politique de réduction des coûts. 4.000 personnes dans les entreprises Renault furent licenciées essentiellement par des départs en retraite, l’État français étant actionnaire à 15 %, Renault fut tenu de limiter les dégâts, pas de licenciements secs.

 

Renault eu pour but principal de réduire son endettement, et son alliance avec Nissan entrait dans cette stratégie tout en élargissant son offre. Actuellement Renault est présent dans 118 pays de l’Afrique du Sud à la Roumanie, en passant par le Brésil, le Royaume-Uni, la Turquie, la Russie, la Maroc, ce qui lui fait un effectif de 128.653 salariés à fin juin 2012, dont 42,1 % en France soit 54.162 salariés. La politique de Renault, fut une politique de bas coûts à l’opposée de celle des voitures de luxe Allemandes, qui maintiennent son secteur automobile même si celui-ci subi une chute des ventes comme tous les constructeurs Européens.

 

En décembre les immatriculations de voitures neuves dans l’Union Européenne ont chuté de 16,3% à 799.407, baissant ainsi pour le quinzième mois d’affilée et accusant leur plus forte baisse mensuelle depuis octobre 2010. Sur l’ensemble de l’année 2012 la demande de voitures neuves a diminué de 8,2% à 12,05 millions, sa plus forte baisse depuis le recul de 16,9% enregistré en 1993, a précisé l’ACEA, l’Agence Européenne des Constructeurs Automobiles. Dans la seule zone euro, le recul atteint 11,3%, à un peu moins de neuf millions, selon les calculs de Reuters, source l’Usine Nouvelle.

 

Cette politique de bas coûts plaça Renault dans une concurrence élargie des constructeurs «low-cost», tels le Sud-Coréens Kia, le Japonnais Susuky, et le Tchèque Lada. Toutefois Renault, avec les marques Renault-Twingo, Dacia, et Nissan proposa des voitures à moins de 8.000 euros, et ses modèles représentèrent plus du tiers de ses ventes dans le monde. Mais cela eu une contrepartie qui fut la réduction de ses effectifs en France puisque les voitures sont fabriquées à l’étranger.

 

Cette politique de bas coûts fut donc assassine pour les salariés Français, puisqu’elle conduisit outre, à réduire les effectifs mais également à réduire leurs salaires, pour s’ajuster aux coûts des fabrications délocalisées.

 

Pour Carlos Ghosn cette politique serait la plus adaptée à l’entreprise, mais alors pourquoi Renault fait moins bien que PSA qui a choisi des modèles plus luxueux tout en misant sur l’écologie et la qualité, mais qui aussi subissant la crise tout en étant moins affecté. PSA, se situant ainsi dans un marché intermédiaire, mais couteux, avec pour haute gamme les trois constructeurs Allemands, Volkswagen, qui possède Audi et Porsche, BMW et Daimler, présent dans le capital de Renault, et inversement.

 

Actuellement Renault assemble 21,5% de ses véhicules en France, contre 41% pour PSA, qui emploie 81.000 salariés. Renault a subi une baisse des ventes de 18,9 % sur l’année 2012 alors que pour PSA, elle n’est que de 12,9 %. Fiat et Général Motors avec sa marque Opel, est à – 15,6 %. Renault fait moins bien que Fiat.

 

Pour l’année 2013, le cabinet de prospective LMC Automotive a récemment estimé à 3,1% la baisse des ventes de voitures en Europe de l’Ouest, à 11,4 millions, contre des niveaux d’environ 12,8 millions en 2011 et 13 millions en 2010, source l’Usine Nouvelle.

 

Dans ces conditions rien d’étonnant que Renault envisage de réduire ses effectifs de 15 % d’ici 2013, soit 7.500 salariés essentiellement des départs non renouvelés. Tous les secteurs seront touchés dont l’ingénierie 2.000 postes, le tertiaire 1.300, et 4.200 dans les usines. L’objectif est de produire autant avec moins de 5.000 salariés en production. Mais cela est soumis à un accord avec les organisations syndicales, et dans ce cas, «ce redéploiement des effectifs ne nécessiterait ni fermeture de site, ni plan de sauvegarde de l’emploi, ni plan de départs volontaires», indiqua Gérard Leclercq, directeur des opérations France, à l’issue d’une nouvelle réunion avec les syndicats sur la compétitivité.

 

Pour Carlos Ghosn, Renault peut disparaitre à la question qu’on lui a posée. Il ne connait pas d’entreprise sur une base qui ne soit pas compétitive, ce fut sa réponse. «Dans la perspective d’une restauration progressive du marché Européen, la mise en place d’un tel accord permettrait ainsi d’avoir une croissance de la production en France plus soutenue que celle du marché Européen», fait valoir Renault dans un communiqué, source francetvinfo. Il n’est donc pas assuré que ce ne seront que des départs volontaires ou de mise en retraite anticipée.

 

La position du gouvernement, par la voix d’Arnaud Montebourg, est qu’il n’y a pas pour «nous» un certain nombre de lignes rouges qui ont été franchies. Première ligne rouge, «pas de plan social, pas de licenciement, la première ligne rouge est respectée», a-t-il ajouté. Deuxième ligne rouge, «pas de fermeture d’usine, pas de fermeture de site, la deuxième ligne rouge est respectée». «C’est mieux que de se retrouver avec des plans sociaux, des fermetures d’usines brutales qui font beaucoup de mal au moral des entreprises».

 

Si l’on compare cette position à celle de PSA concernant la fermeture de l’Usine d’Aulnay, ou 8.000 postes seraient supprimés en 2014 en France avec la fermeture du site, on ne peut que constater que cette annonce, pour autant qu’elle soit inquiétante, ne place pas le gouvernement dans une position d’affrontement avec la majorité des actionnaires. La logistique adoptée par Renault est moins brutale et plus compréhensive que celle de Peugeot. Le seul grand reproche que l’on peut faire c’est sa politique de bas coûts qui, après avoir donné des résultats, le plonge dans une course vers plus de délocalisations au point qu’il risque de ne plus y avoir d’usine Renault en France.

 

Finalement on a beaucoup critiqué PSA mais, avec 80.000 salariés en France ce groupe apporte bien plus que Renault qui est encore pour 15 % sous la tutelle de l’État. La question est maintenant, est-ce que le plan de compétitivité lancé par le gouvernement sera suffisant pour donner aux entreprises automobiles le souffle qui leur manque pour résister à la chute de commandes tout en mettant en œuvre une reconversion dans des voitures écologiques ? C’est toute une reconversion industrielle qui s’amorce, et elle ne se fera pas sans mal.

 

Depuis, nous assistons à un chantage de la part de Renault ou du syndicat CGT. Les syndicats estiment que, pour la direction de Renault, les fermetures de sites «seraient inéluctables» à défaut d’un accord de compétitivité, selon un document de la direction dont l’AFP a pris connaissance mercredi 23 janvier. Mais selon Arnaud Montebourg le 24 /01/13 à des paroles et des actes, il déclara «il n’est pas possible qu’il y ait fermetures de sites, l’État français détient 15 %du capital».

 

Selon lui, le constructeur, dans le plan automobile présenté en juillet au gouvernement, Renault «a pris l’engagement de ne fermer aucun site, donc il n’est pas possible qu’il y ait de fermeture de site, il n’est pas possible qu’il y ait le moindre chantage à la fermeture de site». «Il n’y a pas de licenciements à Renault parce que nous l’avons exigé», a-t-il ajouté.

 

Dans ce contexte, Arnaud Montebourg a estimé qu’il ne serait «pas absurde» de demander au président de Renault, Carlos Ghosn, de «faire un effort sur ses propres émoluments puisque des demandes sont formulées à l’égard des autres salariés». Il a rappelé que les deux représentants de l’État français au conseil d’administration de Renault avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn lors de la dernière réunion consacrée à la question.

 

RALLYE MONTE CARLO : NELSON PANCIATICI PROCHE DU BONHEUR

Après avoir dominé la catégorie R2 dès la première étape ardéchoise au volant de sa Renault Twingo RS R2 évo préparée à la perfection par l’équipe Gliese, Nelson Panciatici commence à gérer ses 2 minutes d’avance avant de se faire piéger par une plaque de verglas dans la dernière spéciale de la 2ème étape d’un rallye Monte Carlo enneigé.  Il conserve néanmoins la tête de la catégorie R2.

Pour la 3ème étape le choix des pneus s’avère primordial, mais bien renseigné par ses ouvreurs, Mathieu Arzeno et Florien Haut Labourdette, Nelson attaque la fameuse spéciale de Sisteron avec la bonne monte de pneumatiques. Malheureusement la rupture du levier de vitesse à 10 kilomètres de l’arrivée le retarde grandement, lui faisant perdre la tête de la catégorie R2 pour 48 secondes.

Désormais en seconde position avant le final, Nelson Panciatici n’a d’autre solution que d’attaquer malgré les conditions dantesques. Malheureusement, Nelson se fait piéger dans la descente du Turini au même titre que Latvala, Novikov ou encore Hanninen sorti au même endroit. Course finie mais prestation de qualité pour ce jeune pistard qui n’avait jamais conduit en pneus cloutés sur la neige !

Certes Nelson Panciatici est déçu d’avoir dû abandonner si près du but mais il ne veut retenir que le côté positif: « Je ne n’ai jamais fait quelque choses d’aussi dur depuis que je cours mais quel plaisir de piloter sur la neige, je me suis amusé tout le temps sauf dans le Turini où c’était de la survie ! J’avais pourtant le bon feeling mais je me fais piéger bêtement alors qu’on avait baissé de rythme depuis le col et qu’il restait 4 ou 5 virages avant d’attaquer la partie sèche ! C’est la course, on a essayé et on a perdu mais je ne regrette rien, je fais un ou deux rallyes par an et j’ai envie de bien faire. Dans tous les cas je remercie mon équipe et mes partenaires sans oublier les spectateurs qui nous ont encouragés tout au long du rallye, ça fait chaud au cœur ! »

René Padovani, son coéquipier est tout aussi enthousiaste : « Nelson m’a vraiment étonné sur la neige, il est maintenant un vrai rallyman. On a attaqué très fort dans la descente enneigée du Burzet pour faire la différence, on a même réalisé le 2ème temps des 2 roues motrices quand tout le monde était encore là et à conditions de pneumatiques égales ! Ensuite on a géré jusqu’à la casse du levier de vitesse, après on n’avait plus d’autres choix que d’attaquer, on était en train de reprendre la tête du R2, dommage. On a reçu un nombre incroyable de messages de félicitations sur les réseaux sociaux,  je pense qu’on a du faire plaisir aux spectateurs. »

Pour réaliser ces belles performances il leur fallait certes une bonne équipe comme Gliese, une bonne voiture comme la Twingo RS R2 évo mais aussi des ouvreurs de qualités comme Mathieu Arzeno et Florian Haut Labourdette. Mathieu, qui est un des grands espoirs du rallye,  nous livre ses impressions : « Je connais Nelson depuis l’âge de 10 ans, c’est mon meilleur ami et cela me faisait plaisir de lui faire bénéficier de mon expérience car je sais ce que c’est que d’arriver du circuit sur un Monte Carlo enneigé ! Je n’ai pas été étonné de le voir devant car je connais son niveau. Il a bien géré sa course mais il s’est fait piégé. Sur le Monte Carlo il faut un minimum de réussite, elle lui aura manquée, les plus grands ont fait des erreurs, c’est dommage d’abandonner si près du but mais c’est positif car Nelson a réalisé une belle perf ! » 

Nelson PANCIATICI va maintenant reprendre la route des circuits tout en essayant de disputer, avec René PADOVANI,  quelques rallyes en fonction de son calendrier !

Compétitivité : et si les salariés n’avaient pas le choix !

 

Le contexte actuel de crise en France comme dans de nombreux pays européens, obligent les entreprises à jouer la carte de la rigueur et de la flexibilité pour devenir plus compétitives. Elles mettent le plus souvent les salariés face à un choix crucial, celui d’accepter de faire certaines concessions sur leurs acquis sociaux, de façon à éviter la fermeture d’entreprises en France. Face à une telle pression les salariés n’ont pas vraiment le choix.

Continuer la lecture de « Compétitivité : et si les salariés n’avaient pas le choix ! »

Je suis né poussière…

 

 

 

Je suis né poussière et aujourd’hui le suis redevenu. 

J’avais tout pour réussir, une femme, des enfants, un travail que j’aimais, des revenus confortables, pour autant, comme mes proches et amis je n’ai pu échapper à cette triste et inéluctable fatalité.

 

Continuer la lecture de « Je suis né poussière… »

F1 – Lotus F1 dévoile sa voiture 2012 – La E20

C’est donc au tour de l’équipe Lotus F1 Team (ancienne équipe Renault) de présenter sa monoplace 2012.
La voiture de l’équipe, au nom célèbre, était très attendue cette année surtout depuis que l’on sait le retour de l’ancien champion du monde (2007) Kimi Räikkönnen en Formule 1 et l’arrivée d’un français au volant de la voiture pour l’épauler en cette année 2012.

La voiture a donc été présentée ce dimanche 05 février depuis l’usine d’Enstone. Cette année celle-ci fête donc la création de sa 20eme monoplace d’où le nom de la voiture la E20.

Continuer la lecture de « F1 – Lotus F1 dévoile sa voiture 2012 – La E20 »

Tests F1 Jerez : Fernando Alonso signe le meilleur temps hier

La quatrième et avant dernière journée d'essais avait plutôt bien commencée sous un ciel nuageux mais sec. Puis tout s'est précipité, Nick Heidfeld est tombé en panne avec sa F1.09, Lewis Hamilton est revenu aux stands avec une McLaren en feu et la pluie a fait son apparition.

Lewis Hamilton a relayé son coéquipier Heikki Kovalainen qui était en piste depuis lundi mais le Britannique n'a pu qu'un premier run très court (7 tours) et est rentré aux stands avec d'inquiétantes flammes à l'arrière sa voiture. Le verdict tombe, il faut changer le moteur et la réparation fut longue, tellement longue que la matinée entière du pilote a été gâchée.

Pas découragé, il est sorti de son stand et s’est laissé interroger par les journalistes sur la saison a venir : ''C'est difficile de donner un favori mais il semble que Toyota fait du bon travail. Je pense que beaucoup d'équipes travaillent très bien, Renault n'a pas l'air mauvais, BMW non plus donc il y a beaucoup d'équipe assez impressionnantes en ce moment.''

Chez Ferrari et Renault, on a pas se genre de problème et les champions du monde Alonso et Raikkonen en ont profité pour accumuler les kilomètres. Verdict, c'est l'Espagnol de chez Renault qui signe le meilleur temps de la journée avec un peu plus de 3 dixièmes d'avance sur le Finlandais volant de chez Ferrari.

Nick Heidfeld sur BMW Sauber termine la journée en troisième position malgré son petit souci de début de journée, il est suivi par la Toyota de Jarno Trulli et la Red Bull Renault de Mark Webber. Kazuki Nakajima place sa Williams Toyota en sixième position et devance la champion du monde en titre Lewis Hamilton sur McLaren Mercedes et la Force India Mercedes d'Adrian Sutil.

Demain, les essais se poursuivront sur le circuit Espagnol et alors que Raikkonen, Alonso et Hamilton ne plieront bagage que jeudi soir, Massa, Kubica et les autres présents en début de semaine seront déjà de retour lundi à Barcelone. A noter que Renault, Red Bull et Force India ne seront pas présents demain à Jerez.

Classement – 04.03.2009 Jerez