Une nouvelle force industrielle

 L’Ile de France peut elle rester une grande région industrielle, telle est la question.

Jean Paul Planchou, vice -président du développement économique, de l’emploi, des NTIC, du tourisme, de l’innovation et de l’économie sociale et solidaire, estime qu’il n’y a pas de fatalité.Bine sûr, la région Ile de France a été et est confrontée (comme d’autres d’ailleurs) à un recul de l’industrie.L’hémorragie a été très violente, elle a touché tous les secteurs, tous les territoires, et se traduit par la disparition du savoir-faire.Malgré cela, l’économie régionale reste la première de France avec 470 000 emplois.Pour construire une nouvelle force industrielle à l’échelle de la région , un diagnostic sérieux et lucide était nécessaire et de là est sorti un bilan avec identification des points forts et des faiblesses bien entendu.

En effet, il faut soutenir davantage les PME-PMI, avec des aides à l’innovation, mais aussi des avances remboursables , le système de garantie bancaire via Orsea, ou encore PM’up, un dispositif combinant accompagnement sur mesure, conseils et aides financières.

L’essentiel réside certes dans le problème des coûts liés à la concurrence mais surtout , en réalité, dans la qualité des produits et la valeur ajoutée qui n’est pas suffisante face aux concurrents.Comment faire en sorte qu’il y ait montée en gamme au niveau de la qualité et la clé pour créer des emplois qualifiés et durables (notamment dans l’automobile) sera générée.

Une autre piste se situe dans l’économie sociale et solidaire , un peu marque de fabrique de la région.C’est une sorte de modèle qui fonctionne assez bien par exemple dans le domaine des coopératives qui se maintiennent bien dans la crise traversée actuellement.Parce qu’elles prennent en compte l’environnement humain et sociale et parce que le mode de détention du capital les préserve des taux prédateurs de l’actionnariat contemporain.La région veut encourager le développement des structures de l’économie sociale et solidaire.Par exemple, renforcer l’ accès des PME à la commande publique et de ce fait leur réserver une place.