Réforme des retraites, réforme biaisée !

Devenu inutile à la société, un coronavirus pour les plus de 70 ans et zou ! Ad patres. Terminé le problème des retraites. Ainsi parlait sur les ondes, non pas Zarathoustra – Nietzche – mais plus actuel et moins intelligent, Dominique Da Silva, député du Val-d’Oise, de La Régression En Marche. Encore une victime consentante du symptôme aggravant d’indigence intellectuelle dû à la contagion d’un coronavirus cérébral actif uniquement au sein de la LREM. https://planetes360.fr/retraite-il-faut-esperer-un-coronavirus-chez-les-plus-de-70-ans-derapage-en-direct-de-dominique-da-silva-depute-lrem/.

Le conflit social au sujet des retraites a commencé début décembre 2019. À part les gilets jaunes qui sont en rébellion, à juste titre, depuis le 17 novembre 2018, le reste de la France se laissait bercer au son de l’augmentation incessante des impôts et du baratin politico/socialo/médiatico/économique.

Les avocats, qui avaient voté en masse Macron, – un millier d’avocats rejoignent un appel à voter Macron, pour défendre « l’Etat de droit », Le Point 01/05/2017-, nous font le coup de jeter leurs robes aux pieds de Nicole Belloubet. – Caen, 8 janvier 2020. Le Parisien -.

Remarquez que notre garde des Sceaux aura de quoi s’habiller pendant quelque temps. Puisque l’état cherche à faire des économies, les robes sont prêtes à l’emploi. Le noir manque peut être un peu de variété, mais elle peut faire avec…

La CFDT, la CGT, et les autres, grands absents des revendications des Gilets Jaunes montent subitement au créneau. Les mutilations et les blessés graves chez les Gilets Jaunes ne les faisaient pas broncher. Mais les régimes spéciaux des retraites, pas touche, minouche ! On z’y va…

Pour rappel, car tout ce micmac devient compliqué :
Le 24 janvier 2020, le Conseil d’Etat a en grande partie appuyé les textes présentés en Conseil des ministres le jour même. À savoir le projet de loi organique (Traduction : qui touche les structures de l’état… Rien à voir avec le bio) relatif au système universel de retraite et le projet de loi instituant un système universel de retraite.

La suite du feuilleton sera qu’à compter du 3 février 2020, et pour deux semaines ces deux textes seront examinés en commission spéciale à l’Assemblée nationale. Voici ce qu’il faut retenir :

. La fin des 42 régimes spéciaux au profit d’un système universel en répartition qui fonctionnera par points est annoncée.
• La valeur du point ne pourra pas baisser
• La génération née en 2004, qui fêtera ses 18 ans en 2022, sera la première à intégrer pleinement le système universel des retraites.
• Le système universel de retraites ne concernera pas les personnes qui sont à moins de 17 ans de leur retraite.
• Pour tous les autres Français, le système universel de retraite s’appliquera aux années travaillées à compter de 2025
• L’âge de départ légal est maintenu à 62 ans.
• Bien que retirée suite au compromis négocié par le Premier ministre avec les syndicats réformistes CFDT, CFTCet Unsa, la notion d’âge pivot reste inscrite dans le projet de loi comme élément de pilotage de la réforme, une fois le futur régime par point entré en vigueur. Sont concernées les générations à partir de 1975, qui partiront à la retraite à compter de 2037. D’après l’étude d’impact préliminaire annexée au projet de loi, l’âge d’équilibre serait de 65 ans pour les personnes nées en 1975. Il serait ensuite susceptible de progresser « au fur et à mesure des gains d’espérance de vie ». En-deçà de l’âge d’équilibre, une décote de 5 % par année d’anticipation est prévue. À l’inverse, un bonus de 5 % pour chaque année supplémentaire travaillée est prévu.
• La conférence sur l’équilibre et le financement des retraites devra remettre d’ici fin avril 2020 ses propositions pour remettre le système de retraite à l’équilibre d’ici 2027. Plusieurs pistes sont à l’étude, comme le relèvement de l’âge, l’augmentation des cotisations ou la possibilité de puiser dans les fonds de réserve. https://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/1195133-reforme-des-retraites-ce-a-quoi-s-attendre-a-partir-de-maintenant/

Le premier bémol dans tout ce tintouin est le fait que le gouvernement veuille absolument supprimer le système de retraite par répartition. Le système à points sera une arnaque, car quand Emmanuel Macron nous assure que la valeur du point ne pourra pas baisser, il n’en sait rien. Même le mage le plus puissant ne pourrait pas le prédire. BlackRock sort de ce corps… capital.fr/entreprises-marches/combien-blackrock-pourrait-gagner-avec-la-reforme-des-retraites-les-faits-rien-que-les-faits-1358844

L’autre bémol est l’âge pivot. Sous prétexte que la durée de vie s’allonge (en bonne santé, pas tant que ça), ils veulent nous faire travailler plus pour mourir plus vite. Ce n’est pas le bon slogan ? J’ai dû rater une marche.

Sinon, pour le régime universel des retraites et au risque d’en choquer quelques-uns, mais j’assume, je suis pour. Je n’ai jamais compris pourquoi maintenir des régimes spéciaux pour des gens qui ne travaillent pas plus durement que d’autres. Un régime égal pour tous éviterait les dissensions et mettrait tout le monde d’accord.

Il est inconcevable que les agriculteurs, commerçant, artisans et ouvriers touchent des retraites pourries. Sont-ils inutiles à la société ? Je ne crois pas. Il est inadmissible aujourd’hui qu’un agriculteur touche à peine 300 € par mois de retraite. Mais les députés ne débattront pas des petites retraites agricoles.-L’éleveur laitier 30/102019 -.

Delevoye, le monsieur « retraite » a été viré pour cause d’avoir omis de déclarer plusieurs mandats dans sa déclaration d’intérêts (encore un coup du coronavirus cérébral sévissant chez La Régression En Marche!). Il avait déclaré que ceux qui ne touchaient pas beaucoup de retraite pouvaient demander à bénéficier de l’ASPA (Allocation Solidarité Personne Âgée). Ce qu’il omet de préciser, c’est que le plafond pour un couple est d’environ 1400 € brut par mois. Avec ça, rillettes et mousseux ! https://www.lepoint.fr/politique/delevoye-l-ineluctable-demission-16-12-2019-2353366_20.php

Amusant de voir sur les réseaux sociaux toutes les corporations en ébullition devant la réforme des retraites. Quand il s’agit de défendre sa gamelle, alors là, tout le monde met le turbo. Mais quand le soufflet sera retombé, que les régimes spéciaux seront maintenus, il ne restera comme d’habitude que les laissés-pour-compte : les gueux.

Claude Janvier

 

 

 

 

La protection des animaux poursuit sa route!

Suite à la loi du 16 février 2015 ayant extrait l’animal de la catégorie juridique des biens, un long travail de réflexion reste à faire. Les diverses questions gravitant autour de la notion d’animal et les conséquences qu’elles entrainent nécessites d’importantes études, et un soutient sans faute de la part des citoyens!

Effet de mode ou problème de fond ? A l’heure où le Droit de l’animal se développe activement, la protection des animaux poursuit sa route notamment grâce aux associations débordant d’énergie!

Une révolution amorcée le 16 février 2015!

Amorcée par la loi n°2015-177 du 16 février 2015 « relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures« , la protection de l’animal va bouleverser notre société dans les prochaines années.

L’article 2 de cette œuvre législative, qui avait créé un article 515-14 dans le Code civil, en fixait ainsi le contenu: « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens« .

Suite à la promulgation de cette disposition, deux courants se sont opposés: certains ont vu dans cet article de loi la fin du sort des animaux en tant que meubles. En effet, ces derniers étant soumis au régime des meubles, c’est bien la preuve qu’ils n’en sont pas eux-même! Pour d’autres, seules deux catégories juridiques coexistent : les personnes et les meubles… les animaux n’étant pas des personnes, il s’agit forcément de meubles. Des meubles un peu spéciaux.

L’animal… une notion confuse.

Si les intellectuels ne s’accordent pas à l’unanimité sur le rattachement de l’animal à l’une ou l’autre des catégories, c’est bien parce que notre organisation juridique pose quelques difficultés. L’anthropocentrisme sur lequel est fondé le Droit ne distingue en effet qu’entre les Hommes et les choses.

D’un point de vue purement juridique, les animaux ne sont pas des hommes, et sont donc des choses. Pourtant, les scientifiques s’interrogent sur la proximité qu’il existe entre les grands singes et les êtres humains, ce qui peut laisser perplexe et fera l’objet d’une prochaine étude. Outre l’hypothèse d’une personnification de l’animal, le caractère sensible qui leur est reconnu par la loi (même s’il est avéré depuis bien plus longtemps!) pose lui aussi question, et permet de les éloigner d’un simple bien, d’un meuble, par exemple une table ou un torchon.

 

Un choix à effectuer rapidement.

S’il est une chose sur laquelle s’accordent juristes et citoyens, c’est que la nouvelle place conférée à l’animal dans le Code civil ne pourra perdurer! Ni Homme, ni chose, les animaux sont présents dans la loi sans être régis par le Droit. La seule chose leur conférant désormais une existence juridique est l’article 515-14 qui permet d’appliquer le régime des biens à leur cause…

Tout le monde pourra s’accorder sur le fait que ce lien est bien trop faible, et que nos amis sensibles méritent une bien meilleure place au sein de notre société, dont le reflet devra se trouver dans la loi, expression de la volonté générale.

 

 

Divorce par consentement mutuel : ce qui a changé depuis la réforme

La réforme du divorce par consentement mutuel a été plutôt bien accueillie par les députés le 19 mai dernier. Ils ont majoritairement adoptés l’un des dispositif les plus discutés de cette réforme pour la modernisation de la justice. Désormais, un amendement du gouvernement prévoit qu’il n’est plus nécessaire de passer devant le juge lors d’une séparation comme celle-ci.

Une volonté de simplifier les démarches

Un divorce par consentement mutuel est sans doute la séparation la plus simple qui soit, il était donc normal pour beaucoup que sa procédure soit elle aussi facilitée. Depuis la réforme de mai 2016, les époux, accompagnés par leur(s) avocat(s), n’auront plus à se présenter devant un juge pour finaliser leur divorce. C’est chez le notaire que sera enregistrée la convention de divorce et celui-ci sera effectif passé le délai de quinze jours de rétractation.

Si le gouvernement tenait tant à cette réforme, c’est sans doute en raison des milliers de dossiers qui attendent d’être traités dans les tribunaux. En effet, en 2015, 56 000 divorces par consentement mutuel ont été prononcés, soit 54% des procédures. Puisque ceux-ci peuvent être réglés de manière rapide, il était important de trouver une nouvelle façon de faire afin de désengorger les tribunaux.

Le fonctionnement

Sur des sites spécialisés dans le conseil juridique et la mise en relation entre clients et avocats , comme Jurifiable, on apprend que si le divorce par consentement mutuel est si « populaire », c’est en raison de sa rapidité et de son coût peu onéreux.

Pour pouvoir se séparer officiellement de cette façon, il faut remplir quelques conditions :

  • le consentement des époux doit être libre et déclaré
  • le coût du divorce doit être précisé dans une convention
  • les époux doivent, dans leur demande, indiquer leurs noms, prénoms, professions, résidence, nationalités, dates et lieux de naissance, date et le lieu de mariage

A noter que ce type de divorce peut être refusé dans certains cas, par exemple si le juge estime que le non-respect des intérêts d’un des deux époux est prouvé, généralement en cas de patrimoine important.

A la suite d’une décision favorable, les ex-époux ont la possibilité de changer de nom de famille ou encore de réclamer une prestation compensatoire.

Des inquiétudes du côté de l’opposition

La décision de réformer le divorce par consentement mutuel n’a toutefois pas que des supporters. Ainsi, Jacques Toubon, défenseurs des droits, mais aussi certaines associations de protection de l’enfant ou encore la Conférence des évêques de France voient d’un œil inquiet ces changements et plus particulièrement la disparation d’un tiers neutre qui était chargé de veiller à l’équilibre de l’accord conclu entre les époux. De plus, ils estiment que le droit des enfants à être entendus lors de la procédure n’est pas clairement indiqué et prédisent des conséquences lourdes pour ces décisions.

Le divorce sans juge ne fait pas encore l’unanimité, c’est pourtant comme cela qu’il faudra désormais procéder.

La « Loi travail », c’est quoi ?

La ministre du travail, Myriam El Khomri, a proposé une réforme modifiant le code du travail.  

L’information a provoqué un tollé général auprès de certains syndicats, mais aussi sur la toile avec des youtubers et Twitter, ou encore, des politiques tels que Montebourg, Hamon, Duflot qui ont décidé de solliciter les citoyens contre ce projet de réforme.                                                     

Un franc succès jusque-là, puisque une pétition portant le nom de "Loi travail : non, merci !", a récolté plus de 700 000 signatures à l’heure actuelle. 

Mais regardons de plus près en quoi consiste cette réforme…

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Réforme du système de notations: entre mythes et réalités…

 

Réforme du système de notations : entre mythes et réalités

 

Depuis des années on nous ressasse sans cesse qu’il faut supprimer les notes au collège et au Lycée. Mais d’où vient cette idée de supprimer ce moyen d’évaluation? Pourquoi faut-il s’en défaire? Et que mettrons-nous à la place?

 

Au départ, l’intention était louable. On voulait une école plus égalitaire où tout le monde pourrait réussir indépendamment des origines socio-culturelles. Alors, des ministres (toute tendances confondues) ont proposé d’amener 80% d’une classe d’âge au bac. Mais après l’annonce faite aux français, il fallait passer de l’effet d’annonce aux faits. Pour cela, on pouvait compter soit sur un miracle, soit sur l’avènement d’une génération de génies, soit sur des professeurs utilisant des méthodes magiques ou de manière plus pragmatique, il fallait baisser le niveau.

Comme cela était insuffisant, lors des examens, des consignes de correction permettaient de majorer le nombre de candidats reçus. Malgré tous ces efforts, on ne réussissait toujours pas (même si on s’en rapprochait) à atteindre les objectifs fixés. Devant l’impasse où se trouvaient les "partisans des 80%", on a décidé de faire appel à de savants psychologues. Ces derniers se sont alors armés de tout leur savoir pour en arriver à la conclusion qu’il fallait réformer les rythmes scolaires et supprimer les notes.

Ici, nous ne nous intéresserons qu’à la notation.

Quelle merveilleuse idée! Si un élève a des difficultés d’apprentissage, en supprimant les notations chiffrées, il deviendra sans doute un admirable érudit en route vers le prix Nobel. Dans le même ordre d’idées, on pourrait envisager de supprimer les salaires pour mettre un terme aux inégalités sociales. Et pourquoi ne supprimerait-on pas le travail, après tout? Trêve d’ironie et essayons de comprendre quels arguments permettent d’envisager d’éradiquer les notes. Le plus fort est celui qui prétend que la note démotive un élève en difficulté. Or, il suffit de mettre assez souvent les pieds dans une salle de classe pour comprendre que certains élèves (surtout au collège) ne travaillent que pour la note. Et il est assez fréquent de voir des élèvent qui n’ont pas fait un devoir parce qu’il n’était pas noté en ajoutant: "Ca sert à rien! C’est pas noté".

Mais en réalité que propose-t-on à ces élèves en difficulté? Rien, malheureusement, et c’est là que se trouve le véritable "sadisme" du système. En effet, on ne propose aucun moyen pédagogique, aucune méthode de remédiation aux difficultés des élèves en difficulté. Pire, on supprime les rares outils existants, comme ce fut le cas des défunts dispositifs RAZED. On mène royalement la politique de l’autruche, comme s’il suffisait de supprimer le système de notation pour effacer miraculeusement les difficultés scolaires. La note chiffrée ou non est un indicateur comme un autre mais ce n’est pas en la supprimant qu’on résoudra les problèmes du système éducatif français qui est beaucoup plus profond. Aujourd’hui, il semble que l’objectif de la France est de terminer au dernier rang du classement PISA, mais après tout, on s’en fout, nous on supprime les notes et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais pourquoi veut-on mettre fin au système de notation chiffré qui est utilisé depuis des siècles.

 

La première raison est semble-t-il, d’ordre idéologique. Des psychologues, autoproclamés pédagogues, se sont penché sur la question avec tout le sérieux des gens qui n’y connaissent rien. Et par le petit bout de leur lorgnette on trouvé que supprimer les notes permettrait aux élèves en difficultés de mieux réussir. Il est évident que ne plus évaluer un élève ou lui donner une évaluation incompréhensible ne le dévalorisera certainement pas. Mais il n’aura pas pour autant un bon niveau. Il s’agit là d’une réelle avancée sociale. Pour vivre heureux et ne plus recevoir de mauvaises nouvelles, supprimons le messager. C’est comme si on voulait supprimer les analyses médicales pour éradiquer les maladies. Après tout, c’est aussi angoissant.

Si on se penche sur les pays qui ont déjà supprimé les notes le bilan est plutôt mitigé. Certains pays (généralement nordique) ont réussi à abandonner une système de notation chiffré. Mais c’est généralement au primaire et plus rarement au secondaire. D’autre comme la Belgique, sont sur le point de revenir à un système chiffré. De plus, ce système, malgré tous ses défauts paraît le plus efficace et le plus synthétique. Il est aussi trop ancré dans la culture française pour être défait sans réticences.

Cependant, il n’est pas question d’abolir tout système d’évaluation mais plutôt d’effectuer un remplacement. Mais alors, par quoi remplacera-t-on la note chiffrée ?

 

Personne ne propose la suppression de toute évaluation, mais de changer la manière de rendre compte du niveau scolaire. Certains proposent de mettre en place un système de points de couleurs (par exemple vert, jaune, orange et rouge) que ce soit au collège ou au lycée. Or cette méthode utilisée en maternelle risque d’infantiliser les élèves, en particulier au lycée. Imaginons la scène surréaliste suivante : un adolescent 17 ou 18 ans rentre chez lui en disant à ses parents ; « aujourd’hui, j’ai eu trois point verts et un point jaune ». Pourquoi ne pas lui donner des bonbons ou des images ? Cela tend vers le ridicule absolu.

Qu’est-ce que cela va apporter ? Logiquement, un élève qui a eu un point rouge sur une leçon comprendra qu’il n’a pas compris et ne se sentira pas forcément valorisé si cela devait perdurer. Or, 3/20 ou rouge, ou est la différence pour l’élève ?

 

 

Changer le système de notation est une absurdité qui empêche de réfléchir aux véritables moyens à mettre en œuvre pour tenter de résoudre le problème de l’échec scolaire. Ce n’est certainement pas en mentant aux élèves, leur laissant espérer un meilleur niveau que le leur qu’ils apprendront. Ce qu’il faut en réalité, c’est donner des moyens de remédiation et créer des systèmes qui permettent aux élèves décrocheurs, à un moment donné de leur scolarité de retrouver un niveau acceptable. Mais le système de notation n’est pas la cause du problème. Ce n’est pas en changeant le miroir que le reflet deviendra plus joli !

 

Donnez votre avis sur les prochains programmes scolaires, vite !

Du 24 septembre au 18 octobre, le ministère de l’éducation nationale organise une consultation nationale sur les programmes de l’école primaire. Le but est de récolter un maximum d’avis et de suggestions pour élaborer (encore une fois !) de nouveaux programmes qui seront mis en application dès début 2015.

Alors que le gouvernement a du mal à mettre en place les nouveaux rythmes scolaires, très critiqués, il se disperse en pensant déjà à refaire tous les programmes. Car s’il ne s’agit là que de l’école primaire, les programmes du collège seront eux aussi refaits très rapidement car on parle de mettre en place des cycles d’apprentissage de trois ans, dont un cycle CM1-CM2-6ème (voir : http://www.neoprofs.org/t61335-dgesco-un-futur-cycle-cm1-cm2-6e).

Là où on commence à s’inquiéter, c’est quand on entend que les programmes ne sont pas assez efficaces et trop loin de la vie actuelle, qu’ils ne permettent pas de former les élèves à intégrer la vie active. De belles paroles, mais on entend ça à chaque nouvelle réforme ! Et les nouveaux programmes concoctés par les têtes pensantes de l’Education Nationale sont à chaque fois de plus en plus ridicules. Il faut voir le massacre fait avec la dernière réforme du lycée : on a voulu introduire de l’algorithmique pensant moderniser les programmes et apprendre aux lycéens la programmation informatique, très répandue de nos jours, mais après déjà trois années les élèves n’y comprennent rien, les professeurs non plus et surtout on ne leur apprendra jamais à programmer avec l’algorithmique prévue au lycée. C’est totalement inutile et du temps perdu. Comme les heures de soutien ou d’aide personnalisée prévues dans les emplois du temps : à part alourdir les emplois du temps déjà chargés à cause des nouveaux rythmes scolaires, rien de vraiment positif n’en ressort. On se contente juste de leurrer les parents en leur faisant croire qu’on fait de la remise à niveau, mais en réalité les élèves réclament quand même des cours à côté car ces heures d’aide personnalisée sont très mal faites !

On risque donc, si personne n’intervient, de demander aux professeurs de collège d’aller un peu plus dans les écoles primaires (la belle pagaille !) afin d’habituer progressivement les élèves à changer de professeur au collège, pour les aider à surmonter ce traumatisme (sic !). Pourquoi ne pas aussi envoyer les enseignants du primaire dans les maternité afin d’habituer les bébés à aller à l’école ?

Ainsi, il est grand temps de mettre les pieds dans le plat et de dire à l’Education Nationale ce qu’on pense de ces idées farfelues. La consultation ne concerne pas uniquement les professeurs et les équipes pédagogiques, bien au contraire : parents d’élèves, saisissez la chance qu’on vous donne en remplissant un formulaire à renvoyer au ministère si vous voulez avoir une chance que la réforme des programmes aille vraiment dans le bon sens !

Toutes les informations sont disponibles à cette adresse :

http://eduscol.education.fr/cid73818/consultation-primaire.htm

Mais hâtez-vous, car il ne reste plus beaucoup de temps !

Pour le bien de C4N, il est temps de réagir positivement !

 

Qu’on le veuille ou non, les journaux en ligne, et C4N en fait bien entendu partie au même titre que Médiapart, Rue 89, Slate.fr, vont aller de plus en plus vers une professionnalisation avec toutes les conséquences que cela suppose en termes de versements de salaires, de créations de comités de rédaction, de mises en place d’une déontologie, d’une éthique auxquelles bon nombre de contributeurs, et je préfèrerais les appeler « journalistes-citoyens », devront se soumettre sans plus tarder !

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L’Europe traque un prédateur

Depuis vendredi, c’est une vaste chasse à l’homme qui est engagée à la croisée des frontières suisse, française et allemande. Le suspect recherché est un Franco-Suisse en cavale, un détenu de 39 ans, déjà condamné deux fois pour viols, en Suisse puis en France. Considéré comme "très dangereux", Fabrice Anthamatten était incarcéré au sein d’une unité spécialisée dans le suivi et la réinsertion des détenus dangereux à la prison de Champ- Dollon, à Genève. Il est soupçonné d’avoir tué, jeudi, la sociothérapeute qui l’accompagnait dans un centre équestre, à deux pas de la frontière française, pour préparer sa libération conditionnelle et sa réinsertion. Interpol a lancé samedi un mandat d’arrêt international contre lui.

Les policiers ont perdu la trace d’Anthamatten vendredi soir à Weil-am-Rhein, une localité allemande voisine de Bâle. Géolocalisé grâce au téléphone portable de son accompagnatrice, le fuyard a sans doute réussi à échapper aux chiens lancés à sa poursuite. Il aurait quelques heures plus tard été aperçu par le contrôleur d’un train allemand dans cette même région.

Le corps d’Adeline M., 34 ans, diplômée de criminologie à Lausanne, a été découvert vendredi matin dans le bois d’Avault, près de Bellevue, un quartier résidentiel situé à l’extrémité de la piste de l’aéroport de Genève-Cointrin. La jeune femme, mère d’une fillette de 8 mois, était en position assise, attachée contre un arbre et égorgée. Elle a vraisemblablement été tuée avec un petit couteau acheté quelques minutes plus tôt dans un magasin genevois. Un couteau qui devait servir pour nettoyer les sabots des chevaux.

Il avait violé ses deux premières victimes dans ces bois

Les lieux du crime, Anthamatten les connaît bien. C’est dans ce secteur boisé qui s’étend de Ferney- Voltaire (Ain) aux portes de Genève que le suspect a déjà violé ses deux premières victimes. En août 1999, il y avait conduit une jeune touriste française rencontrée sur les rives du lac Léman. Pour elle, il avait joué le guide : tour en voilier, visite de la vieille ville de Genève, découverte de la raclette… "Elle le trouvait sympathique", rapportent les chroniques judiciaires du procès devant la cour correctionnelle de Genève, en octobre 2001. Au point qu’elle lui avait révélé avoir été violée à l’âge de 16 ans. Mais dès lors, Anthamatten l’avait menacée avec un couteau, menottée à un arbre et avait abusé d’elle. Pour sa défense, il avait invoqué une ambiguïté dans le comportement de la jeune femme.

Condamné à cinq ans de prison, il récidivait quelques mois plus tard alors qu’il était en liberté provisoire. Sous le prétexte de louer un bien immobilier, il conduisait cette fois l’une de ses connaissances dans les bois de Ferney-Voltaire. Et, là encore sous la menace d’un couteau, il violait sa victime après l’avoir attachée avec des menottes. Interpellé alors qu’il envisageait de s’engager dans la Légion étrangère, Anthamatten est condamné en novembre 2003 à quinze ans de prison par la cour d’assises de l’Ain. "C’est un Janus à deux visages : le premier vous présente un homme lisse, le second un animal", lançait à l’époque l’avocat général dans son réquisitoire.

"Une bombe prête à exploser"

Cette double personnalité, Anthamatten en jouera. En 2010, invoquant des origines vaudoises, il obtenait l’accord pour purger sa peine en Suisse. Transféré à la prison de Champ-Dollon, il a bénéficié deux ans plus tard d’un suivi thérapeutique dans l’unité médicojudiciaire de la Pâquerette. Sa liberté conditionnelle allait être examinée en janvier 2015.

La mère d’Adeline M. se dit, elle, "révoltée" : "Comment peut-on laisser sortir un violeur seul, sans puce, sans aucun moyen de localisation […] avec une femme jeune et belle?" Une jeune maman qui allait, selon sa mère, annoncer sa démission à son employeur. Selon les autorités suisses, la jeune sociothérapeuthe, avec sept ans d’ancienneté à la Pâquerette et des centaines d’accompagnements de détenus effectués sans problème, était l’une des plus qualifiées.

Il n’empêche : la psychiatre Liliane Daligand, experte auprès des tribunaux, qui a observé Anthamatten lors de son procès aux assises de l’Ain, ne comprend pas qu’on ait pu laisser cet homme avec une femme seule. "Il a une addiction à la violence. Maintenant qu’il y a goûté, il va recommencer à tuer. C’est une bombe prête à exploser", a-t?elle déclaré samedi au quotidien Le Matin. Samedi soir, les recherches pour retrouver Anthamatten se poursuivaient activement. La police estimait qu’il avait pu quitter la région bâloise.

Retraites : que les femmes travaillent plus longtemps que les hommes !

C’est « l’évidence même ». Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. Partant, elles doivent cotiser plus longtemps que les hommes pour bénéficier d’un départ en retraite. Oui, mais, voila : passés 45-50 ans (et puis quoi, bientôt 40 ?), sauf pour des très hauts postes (et encore…) ou très « bassement » qualifiés, elles éprouvent aussi de lourdes difficultés à se reclasser. « Moralité », qu’elles se retrouvent donc en fins de droits (ASS), au RMI, avec pour perspective la dépendance (d’une compagne, d’un conjoint, de parents…) en attendant la retraite des vieux (si elle est maintenue…). Logique d’une méthode pour déshabiller Paule et habiller Pierre, en quelque sorte…

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