La ministre du travail, Myriam El Khomri, a proposé une réforme modifiant le code du travail.  

L’information a provoqué un tollé général auprès de certains syndicats, mais aussi sur la toile avec des youtubers et Twitter, ou encore, des politiques tels que Montebourg, Hamon, Duflot qui ont décidé de solliciter les citoyens contre ce projet de réforme.                                                     

Un franc succès jusque-là, puisque une pétition portant le nom de "Loi travail : non, merci !", a récolté plus de 700 000 signatures à l’heure actuelle. 

Mais regardons de plus près en quoi consiste cette réforme…

Le droit du travail
Le droit du travail permet d’établir des règles, dans la relation entre l’employeur et l’employé.
Une relation juridique de subordination, qui dépend de l’activité du travailleur (Cour de cassation, 13 novembre 1996, “l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné".)
Ce droit ne s’applique que pour le travail pour le compte d’autrui, il traite par exemple du contrat de travail, du temps de travail, des conflits, des salaires…
Loi travail : non, merci !
La ministre du travail, Myriam El Khomri, propose aujourd’hui une réforme qui modifierait le code du travail.
Ainsi, une pétition en ligne au nom de “Loi travail : non, merci !” a vu le jour, elle remet en cause ces transformations parmi lesquelles :
– L’indemnisation des salariés aux prud’hommes, revue à la baisse.
– Le fractionnement du temps de repos du salarié, après accord avec son employeur.
– Le temps de repos suite à une astreinte, pourra être réduit.
– Une entreprise pourra licencier pour des raisons de sauvegardes économiques au niveau national.
Pour finir…
Rien de bien séduisant à la lecture de ses changements, changements qui n’ont pas manqué d’êtres vivement critiqués, au point que le gouvernement a décidé de reporter le projet, ce qui n’a pas eu pour rôle d’apaiser les réticences des (nombreuses) personnes engagées contre ce projet de loi, et qui demandent (notamment les syndicats) de continuer la pression pour obtenir l’annulation de cette réforme, à suivre donc…