la problèmatique de la scolarisation gratuite au Québec

 

 

Bonjour à tous ! L’éducation est quelque chose que chaque personne mérite. C’est un droit avant tout ! Ce court article traitera de la scolarisation gratuite au Québec. Bien sûr, certains diront que c’est une chose inimaginable voir farfelue. Mais vous allez vite constater vous-même que cette pensée est totalement fausse.

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Mommy

Réalisateur :Xavier Dolan

Date de sortie : 8 octobre 2014

Pays : Canada

Genre : Drame

Durée : 138 minutes

 

Casting : Antoine-Olivier Pillon (Steve O’Connor Després), Anne Dorval (Diane Die Després), Suzanne Clément (Kyla)

 

 

 

Voilà déjà 6 ans environ que Xavier Dolan sublime le cinéma par ses drames sentimentaux d’une extrême justesse. J’ai tué ma mère, les amours imaginaires, Laurence anyway, Tom à la ferme et puisMommy. En attendant Juste la fin du monde prévu pour cette année, on n’avait pas vu aussi prolifique depuis Woody Allen ! Cependant, à l’inverse de son aîné new-yorkais, alternant entre chefs-d’oeuvre et films moyens, le génial québécois flirte avec le sans faute. Tel un joaillier méticuleux, il connaît son sujet et propose à son client un bijou, fruit d’un travail personnel, servi dans le plus bel écrin qui soit : le cinéma. Certes le film est déjà sorti depuis plus d’un an, beaucoup de critiques l’ont loué, l’ont transformé en classique à ranger aux côtés des grands drames familiaux, mais il n’est jamais trop tard pour donner son avis personnel.

 

Commençons par l’histoire, Steve est un adolescent atteint de Trouble Déficient Affectif/Hyperactif, un comportement alternant entre l’agneau d’une grande douceur et le loup d’une intense violence. Dans cette société légèrement fictive, les parents ne pouvant plus assumer leur enfant ont la possibilité de renoncer à leurs droits parentaux en appliquant la loi S14. Diane Després, veuve et mère de Steve, accepte de récupérer son rejeton après un accident de cafétéria au centre d’éducation causant de graves brûlures à un "camarade". Les retrouvailles sont houleuses, entre joie et incompréhension. Heureusement, cette cohabitation voulue mais risquée sera apaisée par Kyla, la voisine d’en face, une sorte "d’ange gardien" aux ailes cassées, devant elle aussi se reconstruire.

 

Xavier Dolan filme à merveille cette histoire déchirante de ces 3 êtres brisés par le destin, ne demandant qu’une chose, panser leurs blessures. Mommy est bien plus qu’un simple film. Dolan brosse des portraits aidés par un format d’image en 1:1 donnant une valeur ajoutée, entre le cinéma et la peinture. Tout est travaillé ! Les couleurs vont de paire avec les émotions qu’elles apportent, les différents filtres permettent de retranscrire les états d’âme des personnages. Les changements des formats d’écran ne sont pas anodins, ils évoluent tout comme les relations entre les personnages. Les couleurs chaudes, orangées servent à instaurer l’intimité, le carcan protecteur se formant autour du trio d’acteurs contre le monde extérieur, aux teintes froides et menaçantes. Sans oublier cette merveilleuse scène où Diane s’imagine un futur utopique pour son fils, la camera tourne, la musique enchante, tout devient flou et les repères s’évanouissent. Mommy transforme le cinéma en musée, le spectateur regarde des portraits se peindre, touche après touche, on s’extasie devant le maître en pleine démonstration de son talent.

 

A l’image vient s’ajouter la musique. Que serait le cinéma sans le son ? Le jeune réalisateur prodige l’a bien compris et la bande son est parfaite. Les pistes collent parfaitement au contexte. Cette séquence inoubliable du premier repas à 3 sur "on ne change pas" de Céline Dion ! Un détail ? Peut être pas ? Une prophétie ? A voir. La musicalité de l’accent québécois apporte une touche d’exotisme, un charme fou, une chaleur venue d’un pays froid. A l’image de ce film, confirmant une fois de plus Xavier Dolan comme un grand du 7ème art.

Montréal, coupable de discrimination?

 

 

 

Au Québec, « 40 % des personnes de 15 ans et plus présentent une incapacité liée à la mobilité » selon l’institut de la statistique du Québec. Cette situation grandissante illustre le véritable problème de l’accessibilité au Québec et principalement à Montréal,  métropole culturelle.

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Interdiction de jouer pour les enfants ! En voilà une bien bonne !!!

 

Vous devez bien savoir qu’il est de plus en plus difficille de décoller les enfants de leur jeux vidéos, Ipads, télévision etc. et de les envoyer jouer dehors. Figurer vous que dans un petit quartier de Québec les enfants se sont fait interdire le droit de jouer dehors dans la rue. Les enfants de ce quartier, comme ils font souvent, jouaient au hockey dans la rue.  Tout à coup une voiture de police s’est arrêté près d’eux et une policière en est sortie. Elle leur a dit qu’elle avait reçu des plaintes et qu’ils devaient arrêter de jouer dans la rue sinon elle serait dans l’obligation de leur donner une amende.

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L’or noir du Québec

 Les Québécois seraient-ils sur le point de se faire dérober leur richesse? Depuis plusieurs années, le gouvernement du Québec se tourne vers les ressources naturelles de notre belle province pour promettre la création d’emplois et de richesses aux Québécois.

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Allocations canadiennes : des objectifs de suppression dictés aux fonctionnaires

C’est un véritable pavé dans la mare du gouvernement fédéral canadien que le quotidien Le Devoir vient de jeter en révélant que chaque contrôleur des diverses allocations sociales se voit fixer un quota individuel : il doit « dégraisser » le nombre d’allocataires pour réaliser 485 000 CAD (ou davantage) par an d’économies.  

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Revoir l’application de l’allocation de formation d’Emploi-Québec?


Madame Agnès Maltais, ministre de l’emploi et de la Solidarité sociale, annonçait son Plan d’action pour soutenir efficacement les personnes en recherchent d’emploi et plus précisément les prestataires de l’assurance-emploi qui entreprennent une formation en les soutenants financièrement. Mais voilà qu’il y a contradiction.

Il y a dix ans, il était plus avantageux de faire un retour aux études. Emploi-Québec continuait de verser la même compensation monétaire que l’assurance-emploi jusqu’à la fin de la formation. Maintenant, depuis 4 ans chaque personne éligible au programme reçoit un montant forfaitaire de 240$ par semaine. Cette allocation d’aide ne devrait pas être égale pour tous les participants. À 29 ans, fessant face à la perte d’un emploi, un choix s’est imposé à moi. Je devais retourner sur les bancs d’école afin d’assurer une qualité de vie à mes enfants. J’ai donc fait des démarches auprès d’Emploi-Québec et je me suis rendu compte qu’un problème monétaire grandissant mettrait bientôt un terme à ma vie d’étudiante. Je me suis vite aperçu qu’il y avait matière à réflexion. On ne peut donner le même montant à une personne ayant des enfants qu’à une autre qui n’en a pas. Cela engendre une précarité financière pour tous les étudiants qui doivent subvenir au besoin de leur famille. La conciliation famille-études est déjà une complexité en soit et représente un évident casse-tête de gestion. On ne peut pas tous compter sur l’apport d’un partenaire.

 Selon statistique Canada, les études sont maintenant reconnues comme un aspect déterminant de la santé économique et sociale d’un pays. L’accès universel aux études pour les personnes qui désirent retrouver de meilleures conditions d’emploi constituent un idéal. De plus, on peut constater que le nombre de  participants subventionnés diminue d’année en année. En 2009,  Emploi-Québec  comptait  44 825  participants qui   bénéficiaient  d’un  programme  de  formation.  En  2012,  seulement  28 444 participants ont pu être admissibles.

Ne sommes-nous pas en train de réduire les possibilités de formation en établissant un montant fixe et en ne tenant pas compte des variables de chaque individu? Madame Maltais, peut-être serait-il temps de réévaluer la majoration qui a été  établi  afin que nous les parent-étudiants puissions faire manger nos enfants à leur faim!

 


 

Le Québec, une des nations les plus en forme du monde

Lors de son discours inaugural à l’automne dernier, Pauline Marois a attiré l’attention en déclarant vouloir faire du Québec l’une des nations les plus en forme du monde. Avec 96% de la population en accord avec le fait de faire bouger les jeunes à l’école, elle savait que le Québec appuierait son discours. Toutefois, des démarches ont réellement été entreprises afin d’améliorer la santé de nos jeunes québécois. La directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, Suzie Pellerin, a fait le point hier après-midi sur les ondes de Radio-Canada, à propos des recommandations émises au gouvernement québécois afin de faire bouger les jeunes dans nos écoles.

Présentement, on incite les écoles à faire pratiquer 120 minutes d’activité physique aux jeunes par semaine, mais souvent c’est seulement la moitié qui est réalisée. Le terme «inciter», n’est pas assez puissant, on devrait plutôt «obliger». Les incitations deviendraient alors des obligations, deux termes bien distincts lorsqu’on veut faire changer les choses. On ne nous incite pourtant pas à payer nos impôts, on nous l’oblige. En obligeant deux heures par semaine consacrées à faire bouger les jeunes, nous mettons toutes les chances de notre côté pour arriver à des résultats concluants.

D’un autre côté, il ne s’agit pas seulement d’ajouter des périodes d’éducation physique à l’école, mais aussi de faire bouger les enfants dès leur départ de la maison, jusqu’à leur retour le soir. Cette tâche a été imposée à des professeurs de l’Estrie, qui au départ, étaient réticents à l’idée de faire bouger leurs élèves 20 minutes à chaque matin. Ils ont relevé le défi et les résultats ce sont avérés concluants : des élèves plus calmes, plus attentifs et plus motivés. Ces mêmes professeurs sont les premiers aujourd’hui à appuyer les recommandations s’adressant au gouvernement.

Une autre recommandation émise est celle d’aménager les cours d’écoles afin qu’elles soient plus propices à la pratique d’activité physique. Comme le mentionnait Suzie Pellerin dans son entrevue, l’aménagement de cours d’écoles peut prendre une génération complète. Ce processus est bien entendu beaucoup trop long. Malgré qu’il soit souvent très coûteux, il s’agit d’un investissement à long terme, car seulement  7% des jeunes atteignent le niveau d’activité physique recommandé. Ces enfants risquent d’être moins en santé que leurs parents. De plus, selon le gouvernement du Canada, au cours des 25 dernières années, le taux d’obésité chez les jeunes Canadiens aurait triplé, ce qui est plus qu’inquiétant. Non seulement cela engendre des coûts de santé, mais aussi des problèmes d’estime d’eux-mêmes pouvant mener à des dépressions. Bref, c’est notre système de santé qui écope encore une fois.

Pour ma part, je pense que faire bouger les jeunes en milieu scolaire est un grand pas vers un Québec plus en santé et moins sédentarisé. L’école est un milieu où l’on éduque les jeunes. Je pense qu’on ne doit pas se contenter de leur apprendre que le français et les mathématiques. Bouger et bien manger ça s’apprend aussi! Je crois que les parents ont leur part de responsabilités quant aux saines habitudes de vie que devraient adopter leurs enfants, mais les statistiques nous révèlent que certains d’entres-eux ont du fil à retordre.  

 

Québec : Un nouveau parc éolien mis en service

Le parc éolien de Saint-Robert-Bellarmin a été mis en service par la filiale d’EDF consacrée aux énergies renouvelables, EDF Energies Nouvelles (EDF EN). Il devrait permettre de répondre aux besoins énergétiques de 18.000 foyers.

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Élections Québec 2012: un « référendum sur le cynisme », selon Lisée

 

Jean-François Lisée s’est présenté à son assemblée d’investiture dans Rosemont accompagné de l’ex-leader du Bloc, Gilles Duceppe, de la chef du PQ, Pauline Marois, et du chef bloquiste Daniel Paillé.

 

 

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