La planète propre de « partageons »

Reprise de commentaire :

 

Ah, la planète… Il faut d’urgence fonder une O.N.G., internationale par définition, pour s’occuper de ce problème (faudra régler son compte au Tea Party qui veut enfumer tout le monde, allez, zou, à Guantanamo, les aménagements sont déjà prêts). L’effet de serre, cela a été dit, est provoqué par au moins deux phénomènes : les flatulences, même de fourmis, et tout ce que crachent comme saletés, les usines pas propres, les pots d’échappements, les divers gaz enflammés qui imitent les couchers de soleil…
Pour les flatulences, il y a une solution. Je vais vous exposer tout cela dans ce nouveau billet car les commentaires doivent être courts, sans ça, couic, ciseaux…

Les vaches, pour ne prendre qu’elles (ah, non, pas "mort aux vaches", ce ne sont pas les mêmes), pètent énormément comme, je crois, tous les animaux qui broutent. Aux fesses, nous leur attacherons un réservoir à gaz (évidemment, il faudra récupérer la bouse mais cela permettra de voir qui la fait bien, qui est un peu dérangé). Ce réservoir sera vidé chaque soir et chaque matin, mis dans des conteneurs (comme le lait en bidons), ramassés par la coopérative, centralisés dans les usines de traitement idoine et transformé en énergie. Les humains, qui dégazent de plus en plus comme des tankers, à force de "malbouffe" porteront le même accoutrement et pourrons vider leurs "poches" spéciales à des bornes mises gratuitement à leur disposition par les re – traiteurs en énergie,  comme nous avons aujourd’hui des Vélibs, des autolib’ et autres libertés de casquer. Vous vous révoltez à l’idée de porter un pétoir ? Nous en ferons un objet de mode. Pour les Dames, comme au 19 e, cela fera un genre "tournure", pour les messieurs, des fesses genre siliconées (de starlettes) qui amèneront enfin les dames à avoir envie de leur coller la main au panier (nouveauté appréciable, sans doute). Chaque semaine, un jour de repas sera consacré à l’engloutissement de plats de haricots blancs, avec concours de Grands Chefs, pour inventer des recettes propices à ce que chacun se goinfre. On invitera le Tour de France à pédaler dans un vélodrome fermé où l’énergie des coureurs (pourront se doper, on s’en fiche, c’est le kilowatt qui compte), sera récupérée pour la Nâtion, les enfants, dans les cours d’écoles, seront équipés de capteurs ainsi que toute personne faisant un effort dépensant de l’énergie (pourrait-on récupérer l’énergie des éternuements ?). Joggueurs, coureurs du matin seraient priés de se rendre à l’usine locale pour pédaler sur les vélos énergétiques, courir sur les tapis idoines (et vas-y que ça dégage !). On pourra aussi pousser à plusieurs, comme autrefois chez les meuniers, la grande roue qui permettait de moudre le grain… À vous d’émettre des idées…

Voitures : aucun trajet sur autoroute. les voitures sont obligatoirement chargées sur les trains et récupérées à la gare de destination (les assurances et la Sécu vont faire des économies, aussi). Si certains fadas de la vitesse (ce que je comprends car dans mes jeunes années, quand aucune limitation ne freinait nos courses  folles…) persistent, inutile de les frustrer. Certaines portions d’autoroute leur seront dédiées, évidemment, le ticket d’entrée coûtera bonbon… Mais la vitesse sera limitée à 220, ce qui suffit à un passage – éventuel – immédiat à la morgue).

Avions ? On pourra peut-être les maintenir (pas tous, on n’a pas besoin de tous ces zincs) si le programme énergétique humain et animal fonctionne assez bien.

Naturellement, comme autrefois, les bouses de vaches récupérées seront séchées et serviront soit au chauffage, soit à la construction.

 On ne mégotera pas sur les panneaux solaires, après appel d’offres auprès des designers (c’est trop moche, un panneau), pour les rendre cohérents avec la bâtisse et l’environnement. Des parcs d’éoliennes, fissa-fissa, peut-être plutôt en mer et en haute montagne (cf. les spécialistes) qui ne seront pas plus laids que les pylônes qui ornent nos campagnes et, peut-être que ce système déjà en place (les pylônes) pourrait nous permettre une distribution d’énergie déjà mise en place donc moins coûteuse. Faudra questionner les spécialistes.

À vous les idées…