L’Inde veut sauver ses filles !

L’économie indienne a décollé depuis 2004, grâce a la renaissance de l’industrie classique, mais aussi grâce à l’apparition d’une « classe moyenne. », que les experts les plus optimistes évaluent à plus de 350 millions de nouveaux consommateurs.
Mais l’Inde est victime d’un fléaux, dont elle aura bien du mal a s’en sortir : l’élimination des fœtus de sexe féminin !
Cette pratique, bien qu’interdite dans le pays, est rendue possible par le développement de l’échographie, , l’Inde est en train de se vider de ses « filles ».
Les conséquences sont lourdes : célibat des hommes, violences, et trafic de femmes. Il existe en Inde, particulièrement dans les provinces pauvres, des villages entiers sans femmes !!!
Pour en finir avec ce fléau, le gouvernement indien pense avoir trouvé la solution : l’ARGENT. Avec le programme « Déesse de la Prospérité », il s’engage à verser environ 5 000 $ (environ 3 200 euros) pour la naissance d’une petite fille. La famille touchera 400 $ , à la venue de l’enfant, le reste étant étalé sur 18 ans.A sa majorité, la jeune fille, si elle a été scolarisée recevra le solde c'est-à-dire 2 500$.
Les critiques se font entendre, car l’élimination des filles, si elle est souvent motivée par l’impossibilité de payer la dot, à la famille de l’homme lors du mariage, ne touche pas que les pauvres. Plus on est riche, moins on a de filles !
Dans la ville « high-tech » de BANGALORE, on trouve la plus grande concentration de cabinets d’échographie, et c’est dans cette vile que l’on trouve le taux de naissance de filles le plus bas de tout le Pays.
En imaginant pouvoir acheter les traditions, l’Inde fait un pari risqué, mais cela demeure préférable aux campagnes sauvages de stérilisation.
Un petit peu d’économie pour nous montrer que l’Inde, pays émergent, devient une grande puissance avec laquelle il faudra compter, dans les décennies à venir :
Le Boom de la classe moyenne indienne n’est pas un mythe. Il suffit de visiter les centres commerciaux de la ville nouvelle de Gurgaon, près de Delhi, ou les faubourgs de Bombay pour le vérifier.

 

Les oubliés de la classe indienne : on les appelle les indigents, ou tout simplement les « pauvres » ; ils vivent dans les bidonvilles de Mumbai, de Delhi, kolkata (Calcutta).

Malgré l’émergence d’une classe moyenne urbaine, la lutte contre la pauvreté tarde à faire sentir ses effets. Avec un tiers de la population qui dispose de moins de 1 dollar par jour pour vivre, et une misère particulièrement préoccupante chez les agriculteurs, la société indienne reste lourdement handicapée.

 

 Si Singapour, manque de « Bébés »,( sans préciser le sexe de l’enfant à venir), pour pallier au vieillissement de la population (voire article du 24 MARS ), l’Inde toute entière manque de « Filles », et sans « Filles », on ne peut pas faire de « Bébés » !!!

La Chine, aura, elle aussi, bientôt un problème à résoudre en régulant les naissances, et en privilégiant la naissance d’un seul enfant, de préférence : un Garçon, par famille Chinoise !!!

 

Illusration EVIDENTE, du Texte ci-dessus!!! et c'est bien TRISTE!!

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