L’Ogresse met le feu

 Didier Forh a quitté Belfort, ma ville de naissance, pour s’installer à Pontarlier dans la capitale du Haut-Doubs. Mais il n’est pas pari seul, avec son amie la plume… pour nous concocter un polar, le troisième, qui mérite de s’attarder entre les pages et de se perdre entre les lignes. 

 

Il y a parfois des polars qui méritent de sacrifier une ou deux soirée pour en explorer toute la saveur. Car, souvent, dans ce genre aimé ou décrié, c’est selon, les goûts riment souvent avec un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout… Alors moi, en tant que lecteur, le titre et la couverture du livre ont vite attiré ma curiosité. Et pour couronner le tout, l’auteur est régional. Je ne pouvais pas bouder mon plaisir et il était évident que je n’avais pas d’autre choix que de le lire. En un mot comme en un seul : lisez-le, vous ne perdrez pas votre temps.

 

 « Un écrivain ? C’est quelqu’un qui nourrit ses obsessions », répondait voici quelques années le maître en la matière Jean Vautrin. 

 Force est de constater que Didier Fohr a bien compris la définition de cette phrase. Avec L’ogresse met le feu, l’auteur ne se gène pas pour nous faire rentrer dans le monde parfois subtil, parfois bizarre, de la dinguerie et de la perversité au féminin. Un monde étrange et fascinant à la fois qui embarque le lecteur loin de ses repères habituels, entre les lignes chaotiques d’un polar qui fleur bon les surprises.

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