L’affaire du SMS de Sarkozy se dégonfle

 

Le journaliste qui a publié l'article concernant le prétendu SMS « si tu reviens, j'annule tout » envoyé par Nicolas Sarkozy à son ex-épouse Cécilia une semaine avant son mariage avec Carla Bruni a été entendu aujourd'hui dans les bureaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne.

Aux enquêteurs, le journaliste qui affirmait haut et fort que son information était en “ béton " aurait avoué qu'il n'avait jamais vu le SMS en question. Il aurait même reconnu qu'il ne savait pas si son informateur avait lui-même vu le SMS. Les enquêteurs ne devront donc pas perquisitionner dans les locaux du Nouvel Obs à la recherche des traces du prétendu SMS, puisqu'il n'y en a pas.

La police peut donc se concentrer sur la recherche auprès des opérateurs téléphoniques du SMS qu'aurait envoyé le président, à la date indiquée par le journaliste, avant de vérifier le téléphone portable de Cécilia. Les premières constatations faites chez Orange, l'opérateur de l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, n'ont rien donné.

Si cette info se révèle finalement être de l'intox, le journaliste qui l'a publiée risque non seulement des ennuis judiciaires, mais aussi d'avoir perdu toute crédibilité… tout comme le journal qui l'emploie d'ailleurs.