Le cochon, ça a du bon !

 

Difficile de passer à côté. Une nouvelle fois il fait l’actu…à son corps défendant.

La une de ce grand hebdomadaire français qu’est le Nouvel Observateur n’est en rien équivoque. Racoleuse, provocatrice, que nenni…informative messieurs dames.

Le doute n’est pas permis. On n’ouvre pas Gala ou Voici…là c’est de l’information,

– les faits, rien que les faits- et un récit rapporté par un écrivain nommée Marcela Iacub. Explosif le récit, nous certifie le journaliste dans son accroche.

Couverture en papier glacé. Si le visage de l’homme est aujourd’hui mondialement connu, certains découvrent peut-être celui de cette « écrivain ».

Pourquoi donc cette Une…à oui les faits, rien que les faits.

Et pour nous en convaincre, Eric Aeschimann, du service littéraire du Nouvel obs, de nous assurer qu’

« il s’agit là d’un grand livre. C’est une histoire qui aurait pu être légère et peut-être vulgaire mais pas du tout, c’est un très grand livre, un récit intime et une expérience intellectuelle… »

Magazine sérieux le Nouvel Obs, ça doit être du lourd. On ne peut passer à côté, sait-on jamais ?!

Tellement d’infos à relayer, n’en garder que l’essentiel pour informer le public. La presse, la vraie, pas celle qui racole a le mérite d’opérer une vraie sélection. Ne retenir que les « vraies » actualités de notre société.

Un dossier de huit pages y est consacré.

Encore une affaire sur celui dont on ne sait plus très bien quel terme ou quel titre employer pour le nommer.

Affaire -terme inapproprié- journalisme d’investigation sied bien mieux…oui, investigation. Une investigation menée par cette femme donc, Marcella Iacub.

Une investigation que dis-je, tout cela va bien au-delà puisque l’on parle ici d’un don de soi. Héroïque, formidable, fascinant. Les mots me manquent.

Mais qui est-elle au juste ?

Une spécialiste du continent africain travaillant au FMI, une immigrée travaillant comme femme de chambre dans un luxueux hôtel new-yorkais, à moins qu’il ne s’agisse d’une femme vendant ses charmes dans un hôtel lillois ?

Grand dieu, non ! Rien de tout cela. C’est bien plus que cela, bien mieux, bien plus fréquentable la dame.

 

Franco-argentine, Marcella Iacub est juriste, chercheur au CNRS et auteur de nombreux essais.

Là on se dit que c’est une tête bien pleine qui s’était jusque là d’avantage illustrée pour ses prises de position discutables et « particulières » que pour son travail « d’investigation ».

Je laisse aux lecteurs le soin de se faire sa propre opinion et ne souhaite nullement les influencer par des phrases telles que :

 « Les porcs ont le droit d’être des porcs. Une société qui met ces créatures en prison aux seuls motifs qu’ils ont des goûts propres à leur espèce n’est pas une société libre et juste » …chacun appréciera.

 

Celle qui en 2012 publiait « Une société de violeurs » prenait alors la défense de celui dont elle salit aujourd’hui le peu d’honneur qu’il lui reste…restait ?

Celle qui est aussi chroniqueuse à Libération s’apprête donc à sortir un livre sur sa relation avec DSK. Une relation qui dura sept  mois. Pas de quoi en faire un bouquin. Pour un scribouillard sans doute pas, mais pour une plume comme celle de Marcella il y avait là bien plus qu’une opportunité. Une heure de gloire, son heure de gloire.

Son récit sortira dans une semaine mais déjà les « plus beaux » extraits s’étalent ici et là et les réponses de ceux qui y sont attaqués s’affichent sur la toile.

Nul doute que dans les jours et les semaines à venir elle sera invitée dans les émissions qui font le show et l’audience. Chacun aura son avis, donnera son opinion et trouvera la bête encore plus ignoble, abjecte, dégoutante…

 

Combien seront-ils à se poser la question. Combien se demanderont pourquoi ?

Pourquoi tant de haine, tant de mépris et de saloperies ?

L’homme est déjà à terre et jamais ne se relèvera.

 

Est-elle à ce point blessée qu’elle veuille rester dans les mémoires comme celle qui à fait plier le monstre.Celle qui peut- être portera l’estocade ?

 

Ou nous démontrer que l’on peut éprouver de la compassion pour un monstre ?

 

 

Nouvel Obs : Censure de la décision européenne anti-Olivennes ?

Alors que les eurodéputés viennent de prendre position contre la "riposte graduée" prônée par Denis Olivennes, alors patron de la FNAC et maintenant directeur général délégué et directeur de la publication de l'hebdomadaire le Nouvel Observateur, un site internet tournant autour du P2P (Numerama.com) a décidé de suivre les nouvelles diffusées par le Nouvel Obs pour voir si le journal allait faire paraître cette information assez humiliante pour son patron. Alors que toute la Presse s'en est fait l'écho, et bien… Non !

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L’affaire du SMS de Sarkozy se dégonfle

 

Le journaliste qui a publié l'article concernant le prétendu SMS « si tu reviens, j'annule tout » envoyé par Nicolas Sarkozy à son ex-épouse Cécilia une semaine avant son mariage avec Carla Bruni a été entendu aujourd'hui dans les bureaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne.

Aux enquêteurs, le journaliste qui affirmait haut et fort que son information était en “ béton " aurait avoué qu'il n'avait jamais vu le SMS en question. Il aurait même reconnu qu'il ne savait pas si son informateur avait lui-même vu le SMS. Les enquêteurs ne devront donc pas perquisitionner dans les locaux du Nouvel Obs à la recherche des traces du prétendu SMS, puisqu'il n'y en a pas.

La police peut donc se concentrer sur la recherche auprès des opérateurs téléphoniques du SMS qu'aurait envoyé le président, à la date indiquée par le journaliste, avant de vérifier le téléphone portable de Cécilia. Les premières constatations faites chez Orange, l'opérateur de l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, n'ont rien donné.

Si cette info se révèle finalement être de l'intox, le journaliste qui l'a publiée risque non seulement des ennuis judiciaires, mais aussi d'avoir perdu toute crédibilité… tout comme le journal qui l'emploie d'ailleurs.

SMS : La vérité (du Nouvel Obs)

Presque tous s'étaient exprimés sur l'affaire : L'avocat de l'expéditeur présumé, sa femme, le journaliste aux sources indiscutables, des commentateurs des quatre coins du monde… Restait la direction de rédaction du magazine. Voilà chose faite. Hier en fin de matinée, Guillaume Malaurie et Michel Labro ont révélé aux lecteurs de "l'Obs, [notre] Obs, [leur] Obs", la "vérité" qui leur est due.

Sachons donc : "d’abord à propos du cheminement de la copie sur le Web : ce "confidentiel" proposé par notre journaliste Airy Routier, enquêteur aguerri du magazine, a été transmis directement au responsable du site qui l’a mis en ligne. où la vitesse et la réactivité sont de rigueur. Et qui disposent d’instances d’arbitrage et de filtres moins nombreux que pour la fabrication du magazine papier. Si cet article avait été présenté -comme cela aurait dû l’être – à la Direction de la Rédaction, il est probable, sinon certain, qu’il n’aurait pas été publié. Du moins pas sous cette forme. Parce que les seules informations sur la vie privée qui peuvent justifier d’une publicité sont celles à qui l’on peut donner une signification publique explicite."

On comprendra -ou pas- que l'article affirmant que le Président avait envoyé à son ex-femme Cécilia un SMS lui demandant de "revenir" aurait du être présenté à la rédaction, mais cela ne s'est pas fait car "ainsi vont les portails d’information en temps réel"…

Sachons également que tout cela est la faute à Nicolas, tombé dans un piège qu'il avait lui-même tendu à ces médias. Nous aurions raison de leur dire qu'il ne fallait pas entrer dans le "jeu" du chef d'Etat "[instrumentalisant] savamment la contamination entre vie publique et vie privée", "sauf que c’est le jeu lui-même qui a été faussé".

Analysant la réaction du "président qui fait Pschitt", "brutale, inédite et formidablement inéquitable" comme un "prétexte" "pour dégoupiller la machine à l’eau de rose devenue machine infernale", le Nouvel Obs défend une fois de plus son journaliste Airy Routier, "enquêteur aguerri" et "qui n'est pas un faussaire", et n'épargne guère le chef de l'Etat, mentionnant "turpitudes des hommes publics" et "dynamitage [venant] de haut".

En conclusion de cette affaire "violente, très pénible, mais salutaire", Guillaume Malaurie et Michel Labro appellent à une responsabilisation du législateur… et des lecteurs.

Bien, il ne reste plus qu'à entendre le témoignage de Cécilia ! Patience ?

SMS: Pour Maître Herzog, Sarkozy est « maltraité »

Au lendemain de l'interview du journaliste du Nouvel Observateur sur Canal Plus, c'était aujourd'hui au tour de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Thierry Herzog, de répondre au journal Le Parisien dans l'ubuesque affaire du SMS.

Alors qu'hier, Airy Routier affirmait être certain de sa source "en béton", d'après laquelle le Président aurait, quelques jours avant son mariage avec Carla Bruni, tenté de reconquérir son ex-femme par texto, Thierry Herzog répète et insiste : "le SMS et l'article sont des faux grossiers. Ce SMS n'a jamais été envoyé par le président."

Evoquant pêle-même Pompidou, Mitterrand, et Bérégovoy, qui se suicida suite aux "rumeurs distillées par une certaine presse", l'avocat du Président a affirmé que "jamais un président n'a été aussi maltraité les médias", puis s'en est pris durement au "Nouvel Obs" : "La vérité est que le but du site Internet du « Nouvel Obs » dans cette affaire est de faire un scoop, pour faire de l'argent, avec les reprises immédiates dans tous les autres médias. C'est différent d'une publication dans un média classique, sous forme papier, où les articles sont précédés d'un débat en conférence de rédaction avant d'être publiés. La démarche ici ressemble plus à celle de Ryanair, qui a voulu se faire de la publicité en détournant l'image du président et de son épouse Carla Bruni, ce qui a valu à la compagnie aérienne une poursuite et une condamnation."

Selon Me Herzog, aucun policier ne devrait examiner le portable du Président pour les besoins de l'enquête : il suffira d'entendre le témoignage du fameux journaliste, puis éventuellement vérifier le téléphone de Cécilia.

En concluant : "La vérité, c'est que le journaliste a tenté un coup, qu'il a perdu, et qu'il devra présenter ses excuses."