Magal de Touba : Le plus grand rassemblement de musulmans après la Mecque

Située au centre du Sénégal (Afrique de l’Ouest), la ville sainte de Touba accueille chaque au 18ème jour du lunaire de Safar plus de 3 millions de fidèles pour la célébration du Grand Magal. Après, le Haj-un des 5 piliers de l’Islam effectué chaque année à la Mecque-, il s’agit, à n’en pas douter du plus grand rassemblement de musulmans au monde. Une journée de prières, d’actions de Grâce et de reconnaissance à Dieu pour les Mourides, une communauté qui a été fondée vers la fin du 19 ème siècle par SERIGNE TOUBA (le marabout de Touba) Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul ou Cheikh Ahmadou Bamba le Serviteur du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui).

Caricature de Cheikh Amadou Bamba avec la grande Mosquée de Touba et l’Archange Gabriel

Un évènement majeur dans le calendrier culturel et religieux du Sénégal qui a des retombées avoisinant 300 milliards francs FCFA (près de 500 millions d’euros) dans l’économie du pays, selon des études d’impact publiées par des économistes, universitaires et chercheurs locaux. Car l’engouement, la foi et la passion des Mourides dont une grande partie de la communauté est disséminée dans la DIASPORA, ne peuvent se mesurer objectivement.

Le Mouride en effet a comme credo : Le travail et la prière. Il a une foi immense et se tient aux respect scrupuleux des recommandations de CHEIKH Ahmadou Bamba qui cadrent parfaitement avec les enseignements du Prophète de l’Islam (Paix et Salut sur Lui). Le Grand Magal qui est une exhortation venant directement de lui est donc considérée comme un sacerdoce pour tout Mouride.

Vue aérienne de la Grande Mosquée de Touba

Le Grand Magal de Touba a été célébré cette année le mercredi 8 novembre dernier, jour déclaré chômé et payé par les autorités sénégalaises. En cette journée dont la célébration repose sur le triptyque : Reconnaissance à Dieu, Adoration et Actions de grâce, les fidèles mourides venus de l’intérieur du Sénégal, de la Sous-région, d’Europe, Amérique et d’Asie ont afflué par millions vers Touba pour prendre part au plus grand pèlerinage religieux du Monde après la Mecque.

Le calvaire des Rohingyas

Même à son pire ennemi, on ne pourrait souhaiter une vie de Rohingya ! Apatrides dans leur propre pays qu’est la Birmanie de Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix, les Rohingyas incarnent la minorité la plus persécutée au monde selon l’ONU. Privés de leurs droits les plus fondamentaux, ils continuent de faire l’objet de pogroms sous le regard complice des autorités. Dans de telles conditions, leurs détracteurs que sont les moines boudhistes s’adonnent à coeur joie à leur sport favori qui consiste à les matraquer à coups de gourdin. Manière comme une autre d’étouffer de potentielles velléités, dit-on… 

Condamnés à subir de telles persécutions  dans l’indifférence générale, il ne reste plus à ces indésirables qu’à aller voir ailleurs. Braver les pires dangers auxquels les exposent des embarcations de fortune pour un périple allant de Charybde en Scylla.  Les rares rescapés doivent aussi subir de plein fouet, une fois l’ancre jeté, l’inhospitalité environnante : Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Bangladesh, n’hésitent pas à leur claquer la porte au nez pour les refouler vers une mer couleur sang. 

Malheureusement, plus personne ne semble disposer de ressources matérielles ou immatérielles nécessaires pour l’accueil de "la misère" d’à côté. A chacun suffit sa peine et on se refile à tour de rôle la chaude patate. Quant à "l’indignez-vous", cher à Stéphane Hessel, il résonne désormais comme un cri dans le désert.

Les mieux classés de nos génocidaires habiles à extirper le pire de tout homme pour l’inciter à commettre l’irréparable au nom du Bien commun s’abritent toujours derrière des alibis bien louables : les moines bouddhistes férus des principes de non-violence, de maîtrise des sens, exercent de telles ségrégations à l’encontre de leurs concitoyens en galvanisant leurs ouailles autour notamment de la préservation de la race. C’est que l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

Quelques rares voix se sont élevées récemment pour que cessent ces calamités et que l’on rende leur dignité à ces oubliés de Birmanie. Quand une soi-disant organisation terroriste, connue sous le label "état islamique", réussit à s’imposer face à une armée, malgré la présence à ses trousses d’une coalition de puissants, on est en droit de se faire un peu de soucis pour les Rohingyas de confession musulmane de surcroît…Point de signes aussi infimes soient-ils d’un quelconque sursaut d’humanité à l’horizon.

Ces dévotions au Liban !

S’il est un pays où règne le culte absolu des apparences c’est bien à mon avis le Liban. Et quelles apparences, de ce qu’il y a de plus tapageur ! Le but de toute une vie finit par en devenir pour tout un chacun rien d’autre qu’une course effrenée à l’accumulation avec pour consécration suprême, l’ultime possibilité de se prévaloir en grand fanfare de valoir des millions de dollars. 

A nulle autre pareille, cette dévotion décomplexée pour les artifices clinquants s’exhibent par nos Tartuffes aux côtés de sa soeur de prédilection : l’appartenance généalogique  à la famille de Jésus ou à celle de Mohammad. Comme un air de fausse dévotion ; c’est que Dieu ne prodigue ses biens qu’à ceux qui font voeu d’être siens ! Qu’elles cachent ou non ce sein, cette chevelure, que l’on ne saurait  voir, dans les deux cas, haut perchées, certaines bien accoutrées de cette contrée finissent par prendre des allures pathétiques de cintres ambulants. 

Avec pour seul talent, un apparat de cette envergure plus poignant qu’autre chose, nos précieuses ridicules, convaincues d’avoir acquis au passage un incommensurable savoir par la seule bénédiction divine en récompense de leurs tartufferies, le font savoir à tue-tête. Alors que réfléchissent les sages, que doutent les savants, nos ignorantes, elles, affirment : en société, elles gratifient l’assemblée d’un discours fleuve  martelé sur un ton que le plus brillant des écrivains ne pourrait jamais emprunter : Patrick Modiano du haut de son si prestigieux prix Nobel faisait presque profil bas pour répondre aux questions de journalistes ! 

Leurs sujets favoris gravitent autour du coût de mariage, du coût des choses, de la romance de leur vie avec de préférence une tournure hyperbolique. Sous certains cieux pourtant, à niveau égal ou largement supérieur, les signes relatifs à une telle appartenance sont souvent incolores, inodores et sans saveur. A croire de ce fait qu’au pays des Cèdres, il y a comme un fléau né  "d’une faim ancienne" toujours pas assouvie qui fait de ces pieds nickelés, dite"élite" la banale cinquième roue d’un carosse à bout de souffle. 

Les laissés pour compte quant à eux se démènent tant bien que mal pour survivre entre panne d’électricité, panne d’eau et menaces de tous genres. Le berger incontesté et incontestable n’est pas encore près d’être élu dans cette charmante bergerie où toutefois il fait si bon vivre. On continue quand même de croire dur comme fer que l’hypothèse de l’assaut du loup Daechien ne peut que relever de la pure fiction alors qu’à un jet de pierre, les bouleversements se poursuivent…

Trappes : verbalisation d’une voilée qui dérape !

Ces incidents qui périodiquement viennent émailler la vie de certaines cités se ressemblent tellement au point de n’être plus que de simples translations dans le temps et dans l’espace.  Les retombées qui en découlent  sont tout autant immuables : islam bashing, montée en puissance de l’extrémisme. 

Une banale verbalisation sans doute pas très sympathique d’une femme voilée à Trappes dans les Yvelines, et c’est l’explosion assurée : le mari vexé peut-être de se sentir piqué à vif, refuse d’obtempérer ; il va encore plus loin dans l’incivilité ce qui lui vaut  interpellation puis placement sous mandat de dépôt. 

La réponse à l’appel lancé sur Facebook par sa bande de copains pour exiger sa libération est édifiante : les jeunes qui ne trouvent pas mieux à faire, en guise de solidarité, que de prendre d’assaut un commissariat ne manquent malheureusement pas à Trappes ; au menu, des méthodes musclées à base de lancers de projectiles, d’insultes si bien que pour y ramener le calme, il a fallu mobiliser un hélicoptère, un nombre effarant de fourgons de police ! 

Les conclusions hâtives à ce sujet ne peuvent qu’induire en erreur eu égard à l’hétérogénéité des données dont nous disposons : elles varient énormément selon les sources protagonistes que sont celles de la police ou des proches de la victime. 

A défaut d’accepter la réaction démesurée du mari, on peut s’efforcer de comprendre en imaginant l’attitude implicitement méprisante des Forces de l‘ordre à leur égard qui leur est coutumière. Mais depuis le temps que tournent en boucles ces histoires de voile, usées jusqu‘à la corde, ces plus musulmans que les musulmans s’emploient obstinément à apporter de l’eau au moulin des islamophobes. Et toujours pour des histoires d‘une grande futilité sur fond de provocations réciproques. 

Et si jamais on avait tout faux par cette volonté excessive de bien faire en se séquestrant derrière un voile intégral ; se priver presque à moitié du sens de la vue dont la nature nous a dotés ! En plus ne dit-on pas « lib7rém 7alo Allah biyi7rmo », quiconque refuse de jouir de la vie sera privé de ses jouissances par Dieu ! 

En plus qui a dit que les hommes étaient atteints du virus du voyeurisme compulsif au point qu’il faille que les femmes s’empressent de s’en protéger ? Dans ce monde qui se virtualise, tout le monde ou presque s’en fiche de tout le monde. 

Le pire est que loin de récolter l’effet escompté, cet accoutrement produit l’effet inverse : une jeune en short et tee shirt passe inaperçue alors que l’emmitouflée dans son niqab stigmatise tous les regards. 

Moralité : le plus musulman que musulman qui croit que l’habit fait le moine devrait revoir sa copie . Il est bon de temps en temps de remettre ses pendules à l’heure. Dans ce cas précis ça devient urgent car c‘est l‘immersion dans l‘absurdité…

Attentat djihadiste déjoué à Birmingham

Selon la police britannique, trois islamistes de Birmingham s’apprétaient à commettre divers attentats en milieux urbains très fréquentés. But présumé recherché : lâcher entre six et huit candidats au martyr djihadiste dans des gares, des centres commerciaux, de grands hôtels, &c. Les trois arrêtés qui seront jugés en avril ou mai prochains pourraient se retrouver à la barre en compagnie de comparses.

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France-Mali : cohésion française, divisions maliennes

Le moins qu’on puisse dire c’est que l’opposition, en France, est peu virulente – pour le moment – à l’endroit du gouvernement au sujet de l’engagement des armées françaises au Mali. Les critiques sont marginales, et Rachida Dati a même proclamé un « soutien inconditionnel » au chef des Armées. Toute autre est la situation politique au Mali où l’opposition se voit qualifiée de « djihadistes politiques du sud » et où le « bon dieu » est invoqué. Cette opposition en appelle aussi à la France : « le président Hollande a l’obligation morale de faire le boulot ». Entendez, de le poursuivre, de le finir.

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Un FN sans fiel est-il encore le FN ?

Étonnant, voire stupéfiant : des responsables de divers bords du Front national ont accepté de dialoguer avec Marine Turchi, de Mediapart. Un titre connu – si ce n’est dénoncé – pour une pas rater la moindre « une » lorsqu’il s’agit de fustiger les persistances xénophobes, misogynes, &c., mettons « réactionnaires » des mouvances nationalistes droitières traditionnelles (celles de l’UMP incluses, à présent). La question qui fâche, au FN, c’est l’opposition, voire l’adhésion, au mariage pour tous. Épiphénomène, certes, lorsqu’il est question de largement renégocier avec l’Union européenne, de légiférer sur les questions sociales, ou de définir une politique sécuritaire. Mais, il faut le croire, ou faire semblant, encore hautement symbolique.

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Quand le mariage homosexuel, et le Coran font « Bon ménage »

Pendant que le maire UMP d’un arrondissement de Paris, se fourvoie, en, comparant l’homosexualité et la polygamie.

Pendant que Christine Boutin (dite la pleureuse) enchaîne la même « litanie », au nom du sacro-saint Catholicisme, rejoignant, par ses propos, la sulfureuse Marine Le Pen, voici que sort de l’ombre, un livre publié en Mars dernier : « Le Coran et la Chair »

 

Si l’on s’arrête au titre de l’ouvrage, avouez qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, en sachant tous, que Mahomet, aimait les femmes et la « chair fraîche » au point de les collectionner.

 

Mais ce livre édité aux éditions Max Milo vient à point, quand on sait que le 24 octobre sera mis à l’ordre du jour du Conseil des Ministres, la fameuse Loi sur le mariage des homosexuels.

 

L’auteur,  Ludovic-Mohamed Zahed, est le premier musulman à s’être marié religieusement à Qiyaammudeen, un Sud-Africain lui aussi musulman,  avec la « bénédiction » d’un imam français.

 

Dans le livre « Le Coran et la Chair », le jeune homme raconte son parcours du combattant pour pouvoir faire accepter sa « différence », à la famille, et aux amis  .

 

Cet érudit, d’origine algérienne, vivant en France, écrivain, anthropologue et psychologue issu de l’École des Hautes Études en Sciences Sociale, a fait de l’Islam et l’Homosexualité la « cause » de sa vie.

Enfance difficile quand il s’aperçoit, à l’âge de 8 ans, qu’il préfère « les garçons ».

Un père, et un grand frère qui le rejettent, en l’humiliant, à chaque instant.

 

Le jeune homme se plonge alors dans la religion. Il apprend par cœur, en arabe, une partie du Coran, il prie 5 fois par jour, et observe strictement les enseignements de ses maîtres.

Ceux-ci le rejettent, le trouvant trop efféminé.

 

Vient alors le temps de l’errance, et pendant 15 années, il cherchera une identité, en se tournant vers le bouddhisme, mais il se rend vite compte que, quelles que soient les religions, la misogynie, et l’homophobie, transpire dans tous les dogmes.

 

C’est au moment où il apprend sa séropositivité qu’il se tourne à nouveau vers l’Islam, et se rend en pèlerinage à la Mecque.

Il y trouve alors une paix intérieure qui l’avait quittée depuis l’enfance.

Depuis il milite pour un Islam ouvert, et conciliant.

 

C’est en Afrique du Sud qu’il rencontre  Qiyaammudeen. Ils se marient civilement en juin 2011 – le mariage gay, légal en Afrique du Sud, n’est pas reconnu dans l’Hexagone.

 

Une première en France.

 

Le couple s’installe, en banlieue parisienne, en octobre de la même année.

C’est là que, le 18 février, ils célèbrent religieusement leur union, devant toute la famille et les amis réunis pour l’occasion.

A savoir que le rituel fut le même que pour les mariages hétérosexuels.

Courageux et tenaces, ils ont eu raison des menaces répétées des intégristes de tous bord.

 

Bel exemple de Tolérance, sur lequel devraient s’appuyer tous ceux qui crient « Au scandale » quand on aborde le sujet du mariage entre homosexuels.

 

Quelle religion judéo-chrétienne est elle en mesure, à ce jour, d’accomplir un tel acte ?

 

A quand le « feu de joie » qui brûlera les pancartes qui interdisent le mélange des « genres » ?

 

Source : France24

 

Le film islamophobe et le choc des approches !

 La majorité des programmes de divertissement, des dessins animés, des documentaires, des films, décryptés par Jack Shaheen, un Américain d’origine libanaise, s’emploieraient au pays de l’oncle Sam à jeter de manière pernicieuse l’opprobre sur les Arabes, les musulmans. 

D’après lui, alors que la femme y est dépeinte comme une débile bonne à faire danser son ventre, l’homme lui est décliné sous de multiples facettes allant du riche violeur au terroriste en passant par le fanatique abruti ! 

La propagande passant donc par les médias, les caricatures hollywoodiennes auraient aisément œuvré en faveur de l’installation dans la culture populaire des stéréotypes, des clichés dégradants qui avilissent tout un peuple mais sans lesquels nombre de projets n‘auraient pu aboutir comme l‘invasion de l‘Irak par exemple. 

Loin d’être en reste, les médias de l’Hexagone particulièrement friands de ce type d’informations ne nous en épargnent quasiment aucune, aussi marginale soit-elle ! En effet pas plus tard que ce matin au journal de France inter, Mickaël Thébault, semblait frissonner de satisfaction de pouvoir nous offrir en exclusivité, s’il vous plaît, les propos d’un jeune salafiste de 23 ans indigné par la médiocre séquence du film islamophobe. 

Décrit comme un gaillard aux larges épaules, à la barbe fournie, au regard dur, l’extrémiste qui faisait partie des manifestants de samedi dernier devant l’ambassade américaine, s’est empressé en guise de colère face à cette liberté d’expression sans limites à l’origine de blasphèmes, de s’en prendre à la République avec des mots violents,  stériles,  juste bons pour servir de mauvais carburant aux ménagères de moins ou de plus de 50 ans à l’heure où elles s‘attrouperont devant les écoles, les collèges, les grandes surfaces et ailleurs ! 

Maintenant peut-on exiger une forme de recul toujours pas acquise de surcroît  face à cette vile agression à des populations fortement stigmatisées qui vivent dans des régions tourmentées, instables politiquement et qui sont malléables à souhait par des chefs soucieux de requinquer leur popularité à n’importe quel prix ? 

Alors qu’à l’unanimité et à juste titre bien sûr on a critiqué certains odieux débordements, personne ou presque n’a osé prendre position de manière ferme face aux responsables de tout ce chaos au nom de ladite liberté d’expression. 

Une liberté d’expression à deux poids, deux mesures à condition de ne surtout pas sortir de certains sentiers bien battus ! Désormais toute nouvelle diffusion des clichés montrant les seins de la duchesse de Cambridge sera prohibée. Ainsi en a décidé la justice française car il ne faut surtout pas offenser le couple princier ! Quant à Valérie Trierweller, il lui a suffi de menacer de ses foudres pour que nul n‘ose porter atteinte à sa vie privée. Et le blasphème qui touche au sacré et qui blesse tant de personnes ne peut lui être considéré comme un délit !

L’inauguration aujourd’hui du nouveau département des Arts de l’Islam au musée du Louvres censé mettre en valeurs «ses civilisations raffinées et rayonnantes» devrait être considéré en cette période de tensions comme un acte de paix, un acte politique a dit le président Hollande…

Dommage, dommage que les responsables haranguant les foules pour les inciter à manifester ne le fassent pas pour leur lancer un  mot d’ordre de toute autre nature à savoir celui de l’indifférence royale face aux auteurs de cette bouffonnerie qui n’ont fait que s’avilir eux-mêmes. A Londres une ONG islamique en réponse à cette agression a eu la simple idée de juste distribuer des Corans. 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Shaheen

Au pape BenoîtXVI, Bienvenue au Liban !

 Programmée depuis bien longtemps, la visite au Liban du pape Benoit XVI inscrite dans le sillage du synode des évêques sur le Moyen-Orient (2010), sera bel et bien maintenue en dépit du funeste chaos qui règne dans la région et pour cause, sa papamobile l‘a déjà bien devancé. 

Sur place, les préparatifs vont bon train pour l’accueillir en grande pompe et c’est à la basilique St Paul de Harissa qu’aura lieu vendredi le premier temps fort de ce périple marqué par la remise aux évêques de l’exhortation apostolique postsynodale, aux orientations multiples et variées dont celle phare prônant un dialogue interreligieux avec pour socle un respect mutuel. 

Les rencontres au palais présidentiel de Baabda avec les divers chefs politiques et religieux de toutes obédiences, au cours desquelles Benoit XVI fera part de ses positions par rapport aux conflits en cours et de ses préoccupations quant à l‘exil des chrétiens dont celui des Syriens de Homs, s’annoncent délicates. 

Et dimanche, jour de son départ, aura lieu la messe solennelle sur le City Center Waterfront de Beyrouth qui certainement galvanisera  des foules et des foules dans ce Liban où les Bernadette Soubirous ne font pas défaut. 

La politique, le religieux, deux genres qui ne font pas bon ménage mais si fortement imbriqués l’un dans l’autre et que Benoît XVI devra manier avec force tact et subtilité afin de ne heurter aucun des protagonistes, comme il l‘a déjà fait par le passé. 

Les prémisses de la complexité de la tâche à venir ne se sont pas faits longtemps attendre car on ne retrouve plus la moindre trace du courageux discours qui figurait jusque là sur le site officiel de la visite pontificale, (www.lbpapalvisit.com) et que devait tenir  le patriarche melkite, Grégoire III Laham. 

En effet, ce dernier dans son discours de bienvenue devait exhorter le Saint-Siège à s’impliquer davantage dans la reconnaissance de l’Etat palestinien. Convaincu qu’une telle démarche «en accord avec les résolutions, les décisions de la communauté internationale» serait susceptible d’améliorer la "perception des chrétiens", participerait à "la stabilisation de leur position" ce qui favoriserait le dénouement de tant de problèmes qui enveniment la région. 

Il semblerait toutefois que le patriarche aurait été rappelé à l’ordre par le porte-parole du Vatican, le père Frederico Lombardi, lequel l’accuse d’être allé un peu trop vite en besogne dans la publication prématurée de ce texte de bienvenue. 

Face à la délicatesse de la situation, dans un pays où les deux principaux clans que sont les 8 et 14 Mars ne savent se regarder autrement qu’en chiens de faïence, le pape en a de la matière et de la matière pour délivrer son message de réconciliation auquel aspire toute la population. Au pape Benoît XVI, bienvenue au Liban !

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