La peste soit des moustiques !



S’il est un insecte qui empoisonne nos soirées et nuits d’été, c’est bien le moustique !

Nous disposons pourtant d’une panoplie d’insecticides, répulsifs et autres produits miracles, mais nous avons souvent l’impression qu’aussi efficaces que soient ces différentes techniques, elles n’en demeurent pas moins peu utiles à la longue.

Il faut savoir que le moustique comme tout autre insecte, devient résistant aux produits de synthèse destinés à l’éradiquer et il faudrait sans cesse innover pour que ce ne soit pas le cas.

 

Par contre en matière de piqûres, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne.

Vous avez certainement constaté que votre partenaire, pourtant allongé à quelques centimètres de vous n’était que très rarement piqué, alors que vous vous réveillez avec ce que l’on appelle communément des "boufiolles" sur tout le corps.

 

Des spécialistes, tels des militaires spécialisés en auto-défense, ont appris à connaître leur ennemi en vue de le combattre efficacement

Ils se sont très vite aperçus, que seulement 20% de malheureux font partie des proies favorites de ces vampires volants et ont cherché à savoir pourquoi.

 

Voici une liste non exhaustive de ce qui pourrait attirer l’insecte vers une personne, plutôt que vers une autre.

 

– Le groupe sanguin :

 

Les moustiques se nourrissent des protéines sanguines et ils ont leurs préférences !  Si vous êtes du groupe O, vous jouez de malchance et risquez d’être piqués 2 fois plus qu’une personne du groupe A, ou B.

En effet notre peau sécréterait un composé chimique, qui indiquerait au moustique, de quel groupe sanguin nous faisons partie.

 

– Le dioxyde de carbone :

 

En respirant, nous dégageons du dioxyde de carbone et grâce à un organe particulier appelé "palpe maxillaire" situé dans sa mâchoire, l’insecte est capable de détecter sa proie. Il peut d’ailleurs repérer un mammifère à plus de 50 mètres.

 

Bien que cela soit difficile en dormant, il conviendrait de respirer moins fort.

 

– La masse corporelle, le sport :

 

Les personnes à forte corpulence et les sportifs sont plus exposés eux-aussi aux piqûres, car elles dégagent de l’acide lactique très odorant, l’urée, ou encore l’ammoniaque, composés que l’on retrouve dans la transpiration.

 

La meilleure parade reste encore la douche avant de se coucher.

 

– La couleur des vêtements :

 

Si vous portez des vêtements dont les couleurs vivent jurent avec l’environnement dans lequel vous vous trouvez (terrasse pour l’apéritif en été par exemple), le moustique qui est loin d’être aveugle, vous repérera plus facilement et se posera sur vous, attendant le moment opportun pour piquer.

 

– Les bactéries :

 

Dans les zones telles que les pieds ou encore les chevilles prolifèrent parfois des bactéries d’espèces peu différentes, ce qu’apprécient aussi les petits parasites volants.

 

 La bière :

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la consommation de bière juste avant le coucher peut également augmenter les risques de piqûres.

En effet cette boisson dégagerait de l’éthanol, là encore un produit odorant, auquel le moustique est très sensible.

 

Un espoir se profile à l’horizon, car les chercheurs seraient parvenus à établir, que les personnes qui ne sont pratiquement jamais piquées émettraient certains composés chimiques, que l’on pourrait qualifier de répulsifs naturels.

Ils étudieraient l’élaboration d’un spray selon eux efficace, contenant ces composés.

 

Quand on connaît les réactions allergiques chez certaines personnes et la nature des parasites et maladies dont sont porteurs les moustiques ( Dengue, chikungunya et encéphalites), on ne peut qu’espérer que ces études aboutissent rapidement.

 

Enfin et en attendant, vous pouvez toujours vous rabattre sur les remèdes de "grands-mères", tels que le jus d’ail qui gêne autant l’insecte pompeur de sang que le partenaire, ou encore l’huile essentielle d’eucalyptus citronné (Eucalyptus Citriodora) dont il convient de déposer quelques gouttes à même la peau.