Les 4 vérités Philippe Douste-Blazy sur la malnutrition chronique en Afrique

« …Laisser  2 milliards d’êtres humains dans l’extrême pauvreté est non seulement une faute morale mais aussi politique… que les Etats africains investissent sans attendre dans l’amélioration de la nutrition des enfants ».

Au terme de sa visite de travail au Cameroun marquée par les rencontres avec les autorités de Yaoundé et des descentes sur le terrain, le Conseiller Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en charge des financements innovants, invité par l’Unicef, s’est confié à Come4news.com et à Yenoo Belgique.
 Dans cette interview, en présentant l’Unitaid qui semble encore mal connu par le grand public, le Président du Conseil d’Administration d’UNITAID  s’est voulu plus explicite sur les raisons de cette visite, le bilan de l’action de l’Unitaid au Cameroun. L’ancien ministre français  de la culture,  de la Santé  et des Affaires étrangères qui s’est dit être « choqué » par les ravages de la malnutrition en Afrique, appelle vivement les Etats africains « investir sans attendre dans l’amélioration de la nutrition des enfants ».
Sensible à l’ampleur de ce mal en Guinée-Equatoriale, ce cardiologue devenu est député et maire de Lourdes puis de Toulouse, voit la nécessité de rencontrer «  les responsables politiques de cet État et les sensibiliser…»

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La méthode « Peillon ».

 

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Education, Vincent Peillon, révèle au cours d’interviews, des annonces dans le domaine scolaire qui font l’effet d’électrochoc, cela a encore été le cas hier avec son souhait de mettre en place pour les années  à venir, un zonage des vacances d’été qui seraient par la même occasion raccourcies à 6 semaines.

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Depardieu, Bardot : Sacrés Français !

Mais que ne peut-on pas se targuer chez les Gaulois de cette sacro-sainte démocratie, mère de la liberté, toutes les libertés, celle de l’expression, du culte, de la conscience et de toutes les autres se déclinant presque jusqu‘à l‘infini ! Et une fois que, fort imbibé jusqu’à la moelle de ce privilège si laborieusement inséminé depuis le biberon, l’heureux bénéficiaire en vient à en user à sa guise, c’est immanquablement l’inquisition qui le surprend… 

Le malheureux est en effet pris d’assaut par toute une meute de loups acariâtres et assoiffés de sang qui sans crier gare, sort du bois l’aspergeant de cette fureur toxique qui n‘a d‘égal que sa détestable agressivité : de Jean-Marc Ayrault à Daniel Cohn-Bendit en passant par un des ex de Claire Chazal, tous aussi impudiques les uns que les autres. Ils rivalisent dans leur désir de ramener au bercail la brebis égarée !

Le ver semblant décidément se plaire dans le fruit, c’est  l’âme en peine mais feignant de n’en avoir cure, que le sacré Gégé à la liberté indécrottable se chercherait entre Néchin et Moscou ! Heureusement qu’avec la Russie, c’est une belle romance qui en plus de dater, lui a aussi valu d’y être en haut de l’affiche à plusieurs reprises. Icône emblématique de manifestations culturelles, le comédien ne rechigne pas à s’engager même dans des publicités russes pour banque, marque de  ketchup, magasin d’alimentation, etc, lamour du pognon oblige ! 

Détenteur désormais de son nouveau passeport reçu des mains propres de Vladimir Poutine et qui a fait couler tant d’encre, Gégé l‘exhibe par médias interposés à tous ses détracteurs habités de «cette fureur qui ne peut souffrir le bien des autres»..En prime une maison et un poste de ministre de la culture dans la région de Mordovie ! 

Libre à un citoyen de surcroît adulte et vacciné de nager dans les eaux qu’il chérit, aussi troubles soient-elles ! Quand bien même son exil s’apparenterait à une « insulte à la misère », cela autoriserait-il pour autant les bonnes âmes à s’ériger en donneurs de leçons ? « Si seulement les hommes voyaient tous les motifs qui produisent nos plus belles actions, nous aurions souvent honte ». 

En raison de la proximité, quitter la France pour s’exiler à Néchin peut passer mais alors partir là-bas en Russie… Si on n’avait pas fait tout ce tollé, Gérard Depardieu aurait sans doute vite fait de rebrousser chemin mais là il y réfléchira à deux fois avant de se décider. En tout cas, avec le talent qui est le sien, il saura convertir en énergie positive sur l’écran toute cette déception, et quelle déception ! 

« L’exil cette espèce de longue insomnie » se met tout à coup à exercer un attrait même sur la propriétaire de la Madrague qui en mal de reconnaissance, semble après tout ce temps, prête à troquer son petit paradis contre l’inconnu ! 

L’idée d’ouvrir des salles de shoot en France est-elle judicieuse ?

 

Le débat sur l’opportunité d’ouvrir des salles de shoot en France, permettant soi disant de mieux encadrer les toxicomanes, vient d’être relancé par la Ministre de la Santé, Marisol Touraine qui souhaite mettre en place d’ici la fin de l’année l’expérimentation des salles de consommation de drogue.

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Peillon, le baptême du feu.

 La rentrée scolaire approche à grands pas. Ce sera la première du nouveau ministre de l’éducation nationale. Autant dire qu’il va être attendu au tournant après les espoirs qu’il a fait naître.

Pour l’instant, Vincent Peillon se contente de petites déclarations rassurantes du genre : « un enseignant dans chaque classe. » Ce genre de déclaration aurait pu paraître absurde mais après l’écrémage de 77 000 postes pendant le quinquennat précédent, c’est déjà un exploit. Il faudra aussi faire face à la crise des vocations après la suppression d’une formation digne de ce nom. Les enseignants espèrent beaucoup en ce nouveau ministre qui est aussi l’un des leurs. François Hollande a fait de la jeunesse et de l’éducation sa priorité, on ne demande qu’à voir. Le recrutement en janvier 2013 de 6000 emplois d’avenir va aussi dans le bon sens même si le recrutement se fera selon des critères bien précis : être boursier et s’engager à se présenter au concours d’enseignants. En leur temps, les fameux « emplois-jeunes » ont su se rendre indispensables dans les écoles. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs devenus enseignants par la suite.   Mais il serait dommage de se contenter d’une rentrée « matériellement » réussie (du moins sans trop de ratages) et il serait temps d’avoir un peu d’ambition pour notre école qui se doit de préparer la jeunesse à la vie d’aujourd’hui et de demain. Il est temps d’innover et de prendre le taureau par les cornes. On sait que le gouvernement précédent favorisait l’utilisation des « bonnes vieilles méthodes » qui ont fait leurs preuves. Il faut au contraire inventer et oser la modernité. Le rôle d’un ministre de l’éducation nationale ne se résume pas à débattre de la semaine scolaire.  Les enseignants sont aux premières loges et doivent aussi se remettre en question : les élèves ont changé, on n’y peut rien, ne nous plaignons pas. On attend du nouveau ministre qu’il encourage les initiatives innovantes, voire même qu’il les suscite. Il a un beau chantier devant lui, parions qu’il sera à la hauteur.


Un gouvernement d’énarque et de supers diplômés,

le retour des castes des grandes écoles,

mais aussi d’universitaires. Les deux tiers des membres du gouvernement sont issus de la fonction publique, quatre sont énarques, et le reste vient de l’enseignement. Aucun n’a de ce fait une expérience industrielle au moment ou c’est l’industrie qui pose le plus de problèmes. Mais dira-t-on que la base du gouvernement est celui reconduit des législatives, qui n’a pas démérité en appliquant le programme présidentiel par décrets. Le gouvernement n’a pas une forte potentialité économique industrielle, il est seulement politique. Les législatives brillamment remportées on pouvait penser un élargissement vers la société industrielle, et bien non !

 

Quatre nouveaux ministres dont il fallut attendre trois heures pour les connaître. Que l’ajustement a dû être difficile, le respect de la parité, le besoin de récompenser, mais aussi d’ajuster les problèmes de cette cohabitation de divers horizons ont fait que l’écologie change de mains. Il y avait comme un petit problème entre Christine Taubira à la justice et Delphine Batho, la protégée de Royal. Elle était étouffée par cette femme au caractère bien trempé. Alors pour faire plaisir à Royal, et on peut le comprendre, Batho se retrouve à l’écologie, ce qui, eu regard à l’expérience de Nicole Bricq, ne satisfait pas les Verts. Son problème aurait été son opposition à propos d’un permis de forage en Guyane. Les associations environnementales seraient au fait du problème. Le lobby pétrolier Shell en Guyane ne serait pas d’accord avec une remise à plat sur les forages annoncée le 13 juin par Nicole Bricq. Une éviction d’après Jean-Vincent Placé. «Je voudrais connaître les tenants et les aboutissement» de ce remplacement, a-t-il déclaré, en souhaitant que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, «puisse donner des explications sur le sujet». Car «on sait que Mme Bricq connaît très très bien les dossiers économiques et écologiques». Qu’importe on ne peut faire plaisir à tous, d’autant que la parité est respectée, et que ce gouvernement de 38 ministres et délégués reste inférieur à celui de Rocard 49 en 1990. Restait le cas de Robert Hue qui avait manifestement fayoté lors des meetings de François Hollande. Ce sera pour un prochain remaniement, il sait attendre.

 

Pouvait-on s’attendre à autre chose d’un super diplômé comme François Hollande, HEC, Science-Po et l’ENA. Ce n’est pas un scientifique, mais un universitaire, licence de droit, donc une certaine polarisation de sa culture, qui n’est donc pas complète. Les présidents qui firent des débuts scientifiques furent Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac tous deux ont fait l’ENA, Giscard d’Estaing après polytechnique et Jacques Chirac après Sciences-Po, tous deux taupins. Mais sans expérience industrielle. Jean-Marc Ayrault fait figure de second de la classe il n’est qu’universitaire certes professeur d’Allemand du second degré, mais beaucoup d’expérience parlementaire et surtout maire d’une grande ville. François Fillon est également universitaire maîtrise de droit et DEA, mais il ne détonait pas avec Sarkozy, droit privé et DEA en sciences politiques. Bien sûr la valeur ne se détermine pas qu’aux diplômes mêmes les plus prestigieux, c’est d’ailleurs pour cela que l’on ne comprend pas qu’il n’y est pas au moins un industriel de renom dont l’expérience serait incontestable pour traiter les lourds dossiers des plans sociaux.

 

C’est Arnaud Montebourg universitaire, licence de droit, Sciences-Po mais échoue l’ENA, avocat, encore un métier ou l’on parle beaucoup qui est en charge de ce dossier. Que connait-il de l’industrie, y-a-t-il travaillé ? Bien sûr à haut niveau on pourrait dire que cela n’a pas d’importance, pas si sur pour comprendre les difficultés managériales des industriels privés. A ce niveau, c’est de la politique dont il s’agit en fonction des impératifs de rentabilité et du carnet de commandes. Un homme politique est-il plus adapté pour résoudre les problèmes industriels qu’un industriel ? C’est un peu comme pour le gouvernement précédent, Eric Woerth et Xavier Bertrand ministres du travail sont des universitaires sans expérience industrielle, ce qui ne retire rien à leur valeur. Là, il s’agit d’industries privées dirigées par les patrons et des actionnaires, et le pouvoir politique n’en a aucun. Comme on peut le remarquer, et pas seulement pour ce gouvernement, les hauts fonctionnaires des grandes écoles prétendent traiter de ces problèmes par des lois contraignantes qui vont souvent à l’encontre des buts recherchés dans l’industrie privée. C’est avant tout un problème commercial et de compétitivité sur, à la fois, la qualité des produits et leurs coûts.

 

Le problème commercial international est du domaine politique pour lutter sur la concurrence déloyale, les délocalisations, et l’espace de Schengen par suite de notre engagement Européen, et la mondialisation. Mais pour la compétitivité c’est plutôt du domaine de l’industriel. On voit bien la dualité de compétences dans ce dossier. Pas d’ingénieurs, non plus, pourtant il y en a de grands parmi le corps des Mines de Paris. Dans tous les gouvernements, ce corps de compétence est écarté, il est oublié et pourtant c’est sur les ingénieurs que repose l’ingéniosité de nos produits ainsi que leurs coûts de production. La aussi la dualité s’impose, un coût est à la fois la somme de celui des études, de la production et du commercial, des frais de gestion, et de la marge des entreprises. Les coûts originaux sont de l’ingénieur, le reste est de la politique salariale et des actionnaires. Pour agir sur cette partie du coût il faut aussi que les salariés participent aux conseils d’administration et qu’ils aient leur mot à dire. C’est également un problème politique qui ne peut être régit que par une loi.

 

Tant que la liberté politique des entreprises privées sera laissée aux seuls actionnaires, le gouvernement n’aura aucun pouvoir. Dans notre situation d’endettement et de chômage, on ne peut laisser hors de tout contrôle les sociétés aussi bien pour les salariés que pour elles-mêmes. Il faut pouvoir intervenir rapidement pour les aider dans leur financement avant des dépôts de bilan. On voit bien qu’en général les problèmes industriels impliquent l’action conjugué de politiques, d’industriels et d’ingénieurs. Dans les gouvernements qui ont été formés ces conditions ne sont pas généralement adoptées. Dans ce gouvernement pas de personnes de la société civile alors qu’elles seraient souhaitables. Aucune ouverture vers le concret selon mon expérience.

 

Mais, il y a les conseillers, et c’est probablement là que tout se joue. En fait on pourrait dire que les ministres ne sont que la façade extérieure de ce qui résulte des contacts et réunions avec les divers intervenants sur les dossiers. Sur la stratégie politique Nicolas Sarkozy était influencé par son imminence grise du soir Alain Minc et Patrick Buisson pour les orientations de la campagne présidentielle, et bien sur Henri Guaino et Claude Guéant les deux stars. Par contre sur les dossiers industriels privés pas d’information sur les conseillers, c’est peut être la conséquence de l’application de sa politique basée sur les réformes de structure pour améliorer la compétitivité des entreprises. On voit ainsi le peu d’actions entreprises pour juguler le chômage et les pertes d’emplois.

 

Par contre cette équipe gouvernementale comprend 31 conseillers à l’Élysée. D’aucuns prétendent que finalement son coût est supérieur à celui du gouvernement Fillon malgré la réduction des salaires des ministres et du président. Bien sûr, et vous l’aurez compris, cette réduction salariale répond à une équité eu égard aux difficultés économiques présentes. Quant au nombre de conseillers, cela peut s’expliquer par l’inexpérience de la plupart des membres du gouvernement, y compris du président, dix années écarté du pouvoir laisse des traces. Si en plus, cette inexpérience s’accompagnait, d’un désert de compétences ce serait catastrophique et cela signifierait tout simplement que toute alternance serait impossible !

 

Aurélie Filippetti – Ministre de la culture et de la communication.

 

Inexpérimentée mais déterminée cette jeune femme de 38 ans a devant elle un avenir prometteur. Agrégée de lettres classiques de l’école normale supérieure de Fontenay-saint Cloud elle adhère au PS en 2006. En 2007, elle est élue « député de la 8ème circonscription de Moselle » . Après avoir soutenu activement François Hollande aux primaires socialistes elle entre dans son équipe de campagne comme « conseillère chargée de la culture »


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