La méthode « Peillon ».

 

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Education, Vincent Peillon, révèle au cours d’interviews, des annonces dans le domaine scolaire qui font l’effet d’électrochoc, cela a encore été le cas hier avec son souhait de mettre en place pour les années  à venir, un zonage des vacances d’été qui seraient par la même occasion raccourcies à 6 semaines.

Réformer le domaine éducatif, est un véritable serpent de mer et on se demande même si cela est encore possible.

De nombreux ministres se sont déjà dans le passé, heurtés à de vives oppositions conservatrices, mais faire ce type d’annonce concernant les vacances d’été, alors que la réforme sur les rythmes scolaires a  pas mal de difficultés à se mettre en place, il faut aimer la provocation pour lancer un tel débat.

 

Il suffit de lire et d’entendre dès ce matin les réactions des intéressés, pour se rendre de compte que cette annonce passe mal et risque d’agiter le monde enseignant qui est actuellement en quête de repères.

 

Avec ce nouveau projet, le principal objectif du ministre de l’Education est d’augmenter progressivement à 37 voire 38, les semaines de cours en France et de réduire en conséquence la durée des vacances d’été qui pour certains sont trop longues.

 

Si l’on examine la situation de la France dans ce domaine, à celle d’autres  pays européens, on peut voir que la pause estivale est d’environ 8 semaines et demi, alors qu’elle est de dix en Italie, en Pologne, en Espagne, en Suède et en Finlande.

Seuls l’Allemagne et la Grande Bretagne ont six semaines de vacances d’été.

 

Il serait temps que le ministre de l’Education pense à mettre en place une négociation globale sur l’ensemble de ces problèmes, plutôt que de prendre seul des décisions qui irritent passablement aussi bien les enseignants que les parents.

 

Ce dossier des vacances scolaires est quelque chose de très complexe, qui a des conséquences importantes aussi bien au niveau des familles, qu’au niveau du tourisme et qui demande une réflexion plus large aussi bien sur le service des enseignants, des chefs d’établissements et sur la réorganisation des examens de fin d’année.

 

Plutôt que de faire du bricolage improvisé comme il le fait actuellement, le ministre de l’Education en accord avec son gouvernement, ferait mieux de mettre à plat cette réforme de l’organisation de l’année scolaire et de lancer un ensemble de concertation pour prendre en considération les intérêts de toutes les parties prenantes.

 

Pour l’instant, la seule façon pour Vincent Peillon d’éteindre cet incendie, c’est de dire  que cela ne serait peut être pas discuté avant 2015, alors à quoi bon échauffer les esprits par un tel coup d’éclat, si ce n’est que l’intérêt personnel de vouloir soigner son ego.

 

 

 

3 réflexions sur « La méthode « Peillon ». »

  1. Bonjour Yolaine.

    Quitte a rémunérer des enseignants autant qu’ils fassent un maximum de travail jusqu’à en amputer la meilleure saison qu’est l’été,enfin quand la météo ne débloque pas comme ces cons de politicards.Derrière chaque loi,chaque réforme se maquillent des prétextes bidons dont nous la populace ne pouvons en soulever les réels mystères.Qu’ont payent les politicards au smic,ils y aura moins de guignols a entretenir que se soit au sein d’un gouvernement,de l’assemblée nationale,haut fonctionnaires et j’en passe !!!

    L’intérêt pour les mômes,que dalle ,ils en n’ont rien a faire,le tout est de réformer laissant des traces de leurs passages au pouvoir ces desperados.Bande de fainéants qui s’arrogent de disposer de leur putain de pouvoir tels des seigneurs !!!

    Bye et bonne soirée.

  2. [i] Il serait temps que le ministre de l’Éducation pense à mettre en place une négociation globale sur l’ensemble de ces problèmes [/i] Oui, mais [b] Monsieur Le Ministre [/b] est un agrégé, et n’a pas de temps à perdre en négociations avec des sous-fifres !
    PS On le dit pédant, dans les milieux autorisés

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