UE : droite-extrême-droite ; copains-coquins

Escarmouche, et encore à fleurets mouchetés, entre Nigel Farage (Ukip, souverainiste), et J.-C. Juncker, président de la Commission européenne, ex-Premier ministre luxembourgeois (droite), au Parlement européen. En fait, presque tout le monde est là, à Bruxelles ou Strasbourg pour la soupe, et n’a pas vraiment l’intention d’y renoncer…

On le constate jour après jour : les partisans anglais du Brexit n’ont nullement l’intention de se plier au résultat du référendum britannique, et encore moins de tenir leurs promesses. Ce à l’exception de Nigel Farage (Ukip, parti partenaire de Debout la France), souverainiste, qui a tout à gagner en faisant preuve de détermination verbale (l’Ukip n’a qu’un seul député à la chambre des Communes, Farage siège à Strasbourg et Bruxelles).

Réunis à Bruxelles ce mardi matin, les parlementaires européens ont émis le vœu que le Royaume-Uni demande l’application de l’article 50 actant la rupture du Royaume-Uni avec l’Union européenne. Un vote sans conséquence ni effet ayant recueilli 395 voix pour, 200 contre (sans doute des parlementaires allemands, polonais, hongrois), et 71 abstentions (peut-être, allez savoir, d’eurosceptiques britanniques).

Ce fut cocasse lorsque Nigel Farage s’est gaussé de ses collègues. « Alors, on ne rit plus, hein ! », s’est-il exclamé. Auparavant, il avait croisé Jean-Claude Juncker qui s’étonnait de sa présence : « Mais pourquoi être venu ? ». La confrontation n’a pas du tout tourné à l’altercation, mais aux embrassades, à une franche accolade dans une primesautière bonne humeur confinant à l’hilarité.

Aucun des partis souverainistes européens ne renonce à siéger au parlement. C’est trop juteux.

Alors que Nigel Farage a reproché à ses collègues de n’avoir pas, pour la plupart, un « réel boulot » (alors que lui reste trader et cumule ses revenus de parlementaire avec ses rétributions et commissions), il s’est bien gardé d’inciter les souverainistes à renoncer à leur siège. L’ancien Premier ministre belge, Guy Verhofstadt a rétorqué que le chef de l’Ukip s’occupait surtout de montages dans les paradis fiscaux (ce qui explique peut-être sa cordialité avec l’ex-Premier ministre luxembourgeois). Comme Farage ricanait en retour, Verhofstadt a conclu : « bon, restons positifs, nous allons purger le plus grand gâchis du budget européen : vos indemnités… ». Rien n’est moins sûr…

La séance a notamment été marquée par des interventions de députés écossais, gallois, et de l’Ulster, fort applaudis, demandant l’instauration de relations privilégiées. Par ailleurs, le Plaid Cymru (Galles) a exprimé le désir de voir s’ouvrir un bureau diplomatique européen à Cardiff. Nicola Sturgeon, Première ministre de l’Écosse (SNP), sera sans doute chaleureusement accueillie, demain, mercredi, à Bruxelles.

Marine Le Pen, réjouie, pour une fois présente, a osé lancer que les Britanniques s’étaient assis souverainement sur « vos cours de bourse ». Elle ne doit pas lire la presse d’outre-Manche… Par exemple, le Virgin Group de Richard Branson a déjà perdu le tiers de sa valeur boursière. Elle s’est bien préservée de lancer un ultimatum pour que le Royaume-Uni puisse s’affranchir de la tutelle européenne au plus vite.

Elle s’était, précédemment, engagée à organiser un référendum en France après son élection à la présidence « dans les six mois ». Mais pourquoi donc six mois ? Pour que Philippot et d’autres continuent de percevoir des indemnités européennes ? Puis jusqu’au terme de longues, très longues négociations ?

L’Europe, on l’aime, ou la quitte ! Et au plus vite.

Farage, et la plupart des Brexiters, avaient invoqué de meilleurs droits de pêche en cas de Brexit effectif. La fédération des patrons pêcheurs britanniques se souvient à présent que la Grande-Bretagne n’est pas tout à fait l’Islande. Renégocier des quotas sera incertain et coûteux. « Qui paiera ? C’est une question critique. », soulève leur communiqué. Ben voyons, la réponse est simple : le contribuable britannique, ou le consommateur, s’il consent à payer plus cher des poissons ou fruits de mer pêchés par ses compatriotes. Et il faudra substituer des subventions britanniques aux européennes en faveur de la modernisation de la flotte et de filets préservant mieux le jeune frai. L’UE consent aussi des prêts à taux privilégiés aux pêcheurs britanniques : c’est Farage qui les remboursera ? On l’avait vu embarqué sur la Tamise, promettant monts de poissons et merveilles de revenus.

Sur cette question, WWF-UK remémore que ce ne fut pas l’UE, mais le gouvernement britannique, qui avait attribué les trois-quarts des quotas pour l’Angleterre et le Pays de Galles à seulement trois grands armateurs… Sans qu’alors l’Ukip s’en alarme.

Quand les souverainistes, presque tous issus de l’establishment qu’ils dénoncent,  tous dotés de solides revenus, se font les hérauts des « petites gens », ils encensent, sauf sans doute les polonais, Poutine et ses oligarques. Croit-on vraiment que c’est pour épargner les russes miséreux qu’ils plaident pour la levée des sanctions qui frappent la Russie ?

Tout comme la finance allemande, ils ne veulent surtout pas que le Royaume-Uni soit éjecté au plus vite de l’UE. Il faudrait lui accorder les meilleures conditions possibles, ne rien hâter. Par solidarité avec celles et ceux qui auront le plus à souffrir des conséquences ou pour ne pas laisser empirer un contre-exemple défavorable à leurs hypothèses ?

 

Marine Le Pen : opération séduction envers les musulmans ?

Entre un président expert dans l’art de l’exploitation des attentats, des panthéonisations, un tout petit peu moins dans celui du redressement de la barre et un ex président pris dans le collimateur de la justice qui nous joue sa dernière carte sous un nouveau patronyme, Marine fraîche et pimpante peut jubiler à son aise. Depuis qu’à force de persévérance, elle a réussi l’exploit de tripolariser la scène politique, la dame forte de ses succès sonnants et trébuchants ne chôme plus. Elle se bat sur tous les fronts : anti Bruxelles, anti austérité, anti islam, quitte à dire une chose et son contraire sans jamais ciller ! 

Ses soldats lui faisant office de pare choc sont à l’oeuvre tous azimuts surtout son inénarrable nièce parachutée qui, malgré un potentiel peu reluisant, semble comme dopée par l’inspiration que lui insuffle son référent intellectuel Renaud Camus, l’inventeur entre autres de l’affirmation choc :" cette société est la première de l’histoire de l’humanité à couvrir d’honneurs ceux qui la détruisent et de boue ceux qui la défendent". 

Comme un enivrant parfum de campagne flotte déjà dans l’Hexagone à plus de deux ans du scrutin. Il faut reconnaître que dans l’état actuel des choses où les crispations de la société française semblent avoir atteint leur point d’orgue avec les attentats de Charlie Hebdo, Marine trouve à profusion du grain à moudre. Notre personnalité politique de l’année se voit déjà en haut de l’affiche après un duel l’opposant à son rival potentiel Alain Juppé…

Après la Russie, la voilà qui prend l’initiative de se rendre au Caire pour y rencontrer la plus haute autorité sunnite d’Al Azhar, le grand imam Ahmed Al Tayeb alors qu’hier encore elle soutenait les élucubrations de Geert Wilders autour de Mein Kampf et du Coran, etc. Et c’est comme par hasard, escorté par le chantre de l’islamophobie Aymeric Chauprade en personne que l’auteur du récent parricide a accompli cette fameuse opération séduction. Celui-la même qui sous prétexte de faire oeuvre de salubrité publique n’a de cesse de crier à tue-tête que le danger qui menace la France n’est rien d’autre que "la cinquième colonne islamiste" .

En tailleur sombre et chemisier col ras du cou, sagement boutonné, anti-mode BHL, la blonde toute en sobriété s’est présentée devant le religieux. A l’en croire, l’entretien s’est avéré fructueux : "convergence de points de vue dans la lutte contre l’extrémisme". Chacun y aurait trouvé son compte. Entre l’imam qui tenait à corriger des opinions infondées sur l’islam et la candidate animée par l’ambition de combattre le salafisme et les courants radicaux. Le tout en quelques dizaines de minutes. On ne sait pas si devant une telle mascarade, on devrait rire ou alors pleurer à très chaudes larmes…

LES RÉPUBLICAINS : « FARCE et UTOPIE » ?

Je suis républicaine, il est républicain, nous sommes républicains, pour sûr….

 

Qui oserait dire qu’il n’est pas républicain, dans cette période socialement sombre de notre Histoire ?

Nicolas Sarkozy a remporté une bataille, tambour battant, et sans « armes à feu ».

 

Mais était-ce bien nécessaire de changer la dénomination du Parti ?

 

Est-ce la peur  de se voir supplanté lors des Primaires, par son ennemi le plus dangereux, le brave Alain Juppé, qui cartonne dans les sondages en  ce moment ?

Est-ce pour se distinguer du « Moi Je », alias le républicain François Hollande ?

 Nicolas Sarkozy se serait-il enivré du succès du Rassemblement Républicain du 11 Janvier, après les attentats de Charlie Hebdo ?

Exprime-t-il un ras le bol de se voir associé au Parti Socialiste ?

Souvenez vous, les détracteurs de la Droite Libérale, résument ces deux mouvements, en un seul logo : l’UMPS

 

Mauvais moment, mauvais slogan.

Socialistes, écologistes, frontistes de tous bords, sont TOUS républicains.

« Coup fourré »  de celui qui pense, qu’il lui suffira de changer le nom du Parti dont il est le Président, pour retrouver toute sa splendeur, et regagner la confiance des indécis de plus en plus ouverts à l’Extrême Droite.

 

 

Trop tard, « Moi je bis » , a mal choisi sa nouvelle dénomination.

 La confusion risque d’indisposer  militants, et sympathisants.

 

Depuis son arrivée au Pouvoir suprême, François Hollande, et les Gouvernements successifs de Ayrault à Valls,  se sont entourés de Ministres qui eux aussi se disent Républicains.

On a vu, et on voit encore où cela nous a mené.

 

« Les Républicains » : Appellation pompeuse, bien lourde à porter, quand les magouilles refont  surface….

 

Dans ce contexte, c’est Alain Juppé qui sera le mieux placé aux Primaires à venir, les 20 et 27 Novembre 2016

Il aura toutefois, une lourde responsabilité pour reconquérir tous ceux qui, ne revoteront plus pour un PS gaffeur et incompétent, et qui n’ont  qu’une idée en tête : rejoindre le mouvement « Bleu marine ».

 

QUEL AVENIR POUR LES RÉPUBLICAINS ?

 

Réponse en 2017, dans les urnes.

 

Vidéo : 1minute35 de congratulations :  Plus hypocrite « tu meurs » !!

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Rivalité assassine entre Jean Marie Le Pen et sa fille Marine !

Dur, dur, de flanquer à la porte son propre père, son parangon de toujours après avoir extrait jusqu’à la lie son essence, celle-la même marquée par le sceau du "détail" de l’Histoire. L’ingratitude et l’injustice des hommes envers la fortune étant ce qu’elle est, Marine s’imagine que la palme de cette ascension fulgurante du FN lui revient incontestablement. Exit donc le trouble-fête de service et sans ménagement ! Comme le dernier des malfrats, le fondateur du parti s’est vu spolié de son statut d’adhérent par une instance dite disciplinaire. Son statut de président d’honneur, désormais indexé sur la décision d’une certaine assemblée générale extraordinaire, pourrait connaître le même sort dans quelques mois. 

Victime d’un acharnement psychologique, Jean-Marie Le Pen n’a sans doute pas pu résister à cette envie de tâter le pouls de ses ouailles le 1er mai, date du rendez-vous annuel fondateur, d’autant qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, quitte à faire une entorse au programme ! Ce sera pour l’ex chef de file, l’occasion légitime de se mettre un peu de baume au coeur en découvrant que la composition de son parti ne se limite pas à des Judas. Même cette quête de sympathie plutôt touchante a fait grincer les dents de l’élève devenue ultra-inquisitrice, intraitable . 

Cette série de "coups de poignards dans le dos" semble avoir profondément blessé le patriarche réputé pour avoir la peau pourtant si dure. Marine n’a pas su trouver une méthode un tout petit peu moins brutale pour mettre fin au dérapage paternel et a préféré sacrifier une relation sacrée sur l’autel des intérêts politiques. La voilà qui en prend pour son grade : la dame jugée pire que Bruno Mégret en terme de "félonie"est priée de troquer son patronyme, dont elle est devenue indigne, contre Alliot ou encore Philippot , ses alliés inconditionnels. C’est que le patriarche n’arrive pas à se départir de son humour même en état de désespoir. 

Pour mieux enfoncer le clou, Marion l’ambitieuse, peu désireuse d’être otage de son grand-père, fait presque volte-face par rapport à sa candidature aux régionales de Paca. La vengeance de Soissons n’en est qu’à ses débuts et à ce rythme la décapitation du FN avance à grands pas, l’aura du capitaine s’étant récemment avérée toujours opérante. En voulant dédiaboliser le FN, Marine a réussi le tour de force de diaboliser à mort la famille. "L’amour étant une fleur délicate pour se relever quand on l’a foulée aux pieds", les séquelles de cette crise s’annoncent insurmontables… "Famille, je te hais, c’est vrai qu’on n’est jamais mieux trahi que par les siens…

DU RIFIFI CHEZ LES….. LE PEN.

DANS LA FAMILLE LE PEN JE DEMANDE… LE PÈRE

 

Ce militant de première heure n’a pas changé son fusil d’épaules.

Et c’est reparti : les chambres à gaz n’ont jamais existé, (on la connaît celle là)., et les copains d’Hitler n’ont jamais voulu se débarrasser du peuple Juif.

Pour être sûr qu’on ne le croit pas atteint de l’Alzheimer, le voici qui encense Pétain, Darlan, et sa clique, auxquels il décerne la « médaille du patriotisme ».

Là dessus le « papa »,  exige la première place pour les Régionales de Décembre dans la Région PACA.

Plus provocateur « tu meurs » !

 

À l’annonce de son évident « licenciement », en tant que Président d’Honneur, et « porte parole médiatique »  du FN, le père, prédit à sa fille un démantèlement total, du Parti.

Il est vrai que ce couac, fera réfléchir plus d’un sympathisant aux prochaines élections.

Les électeurs, de tout bords, aiment que règne l’harmonie chez ceux qu’ils adulent.

Même si ce matin Le Figaro, nous dit que plus de 67% de ceux qui votent pour le FN demandent l’exclusion totale du père perturbateur, et restent fidèles à la Fille.

Toute cette soupe aigre amère, est bien sûr reprise par tous les médias à l’affut de nouveaux scandales : les catastrophes, les désaccords politiques, qu’ils soient financiers, ou internes., sont des sujets, qui boostent l’audience.  

   

 

 

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La rivalité entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine !

Maintenant que sa fille lui a ravi la première place, Jean Marie Le Pen, le président d’honneur à vie du FN, ne se résigne manifestement pas à l’idée de faire profil plus bas. Il ne rate pas une occasion pour faire preuve de cynisme, histoire de faire parler de lui ; toujours à l’affût, comme prêt à stopper cette ascension fulgurante du FN qu’il ne saurait voir, dès lors qu’elle s’opère sans lui aux manettes ! 

Avant les élections européennes, lors d’un meeting à Marseille portant sur l’immigration, il avait déjà livré la miraculeuse recette susceptible d’enrayer l’explosion démographique dans le monde : les ravages de "Monseigneur Ebola"! Quand on sait dans quelles conditions absolument atroces décèdent les victimes de ce virus, on peut à juste titre se demander si Jean Marie Le Pen est vraiment conscient de la portée de ses propos saignants où si ce n’est là que le symptôme d’un déficit quelconque difficilement identifiable. 

En tout cas le reluisant score du FN aux municipales et surtout aux élections européennes a quelque peu prouvé que les électeurs frontistes faisaient fi des provocations de cette nature conçues à des fins inavouées, inavouables. Ou peut-être les cautionneraient-ils, allez savoir ! 

En l’espace de quelques jours, l’ex ténor du FN a récidivé avec son humour morbide sur les fournées au sujet de Patrick Bruel. Et nous revoilà, à coups de petits Larousse et autres encyclopédies, partis dans l’exégèse du mot employé par le plus Français de tous les Français pour deviner si l’usage qui en est fait prête ou pas à caution  !   

"C’est stupide politiquement et consternant" ! "C’est une faute politique" ! ont fustigé respectivement Louis Alliot et Marine, excédés tous deux par ces dérapages de mauvais aloi, venant mettre en péril les fondations du parti engagé dans la phase de post-dédiabolisation. Gilbert Collard, ce député opportuniste en attente d’un" Francis Poulenc musulman", condition sine qua non, pour accepter d’offrir la faveur de sa tolérance à sa religion "de prédilection", a conseillé à Jean-Marie Le Pen de tout bonnement plier bagages et de déguerpir du paquebot FN. 

Accusé abusivement de tous les maux par ses collaborateurs qui jouent en public la carte des vierges effarouchées après avoir été nourris au lait maison, le patriarche peu enclin à faire dans la dentelle a haussé le ton. A l’avocat assoiffé de notoriété publique, il a signifié que le remplacement de la double consonne médiane de son nom par n2 lui siérait à merveille : "connard" ! 

Ces élèves qui ont dépassé leur maître à penser, à la verve flamboyante, ont fini par en oublier la gratitude qu’ils lui devaient au point de vouloir à tout prix le mettre KO.  Alors que le père fondateur du parti avait le cran d’afficher haut et fort ses idées, aussi polluées soient-elles, ses héritiers eux s’imaginent, à coups d’opérations marketing, pouvoir longtemps continuer d’avancer masqués. Le naturel quant à lui, ne manque jamais de ressurgir au moment le plus inattendu ; et toujours au galop ! 

Marine Le Pen : Une levée d’immunité qui fâche !

Pas de levée de l’immunité parlementaire pour Serge Dassaut. L’autorité judiciaire ne pourra pas entendre le milliardaire sur ces histoires électoralistes qui s’étaient déroulées dans son fief de Ris Orangis lors des campagnes municipales de 2008 à 2010 : sa demande ayant été rejetée par le bureau du Sénat ; elle restera un peu sur sa faim par rapport à ce dossier brûlant où il est question d’achat de voix, de tentatives d’homicides, de corruption, de blanchiment, abus de biens sociaux, excusez du peu ! 

Presque simultanément, on apprenait malheureusement que le parlement européen levait l’immunité de Marine Le Pen. Du coup Maine Le Pen qui se fond dans le moule de son anagramme (empennerai) perd quelques plumes de la flèche qui lui est chevillée au corps ; accusée « d’incitation à la haine raciale » , elle risque des poursuites judiciaires en France. 

Islam et mondialisation constituant l’éternel fond de commerce de la boutique familiale, le FN  en use et en abuse surfant avec brio sur la peur. Depuis le temps que de père en fille on joue à ce jeu, nombreux parmi ceux qui leur sont allergiques, ont eu le temps d’acquérir une sorte de défense fiable à toute épreuve. Pas même besoin de MRAP, ce mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples  ou d’autres : des Associations toujours promptes à voler au secours des victimes, à bon ou à mauvais escient ! 

A l’origine de cette levée d’immunité, l’histoire des prières de rue dans le  XVIIIe  arrondissement de Paris qui remonte au 10 décembre 2010 : Marine Le Pen, qui ose dire tout haut ce que pense tout bas la majorité des Français, les avait comparées à l’occupation disant : « Je suis désolée mais pour ceux qui aiment à parler de la seconde guerre mondiale, s‘il s‘agit d‘occupation, on pourrait en parler pour le coup parce que ça c‘est une occupation du territoire. Certes il n y a pas de blindés ni de soldats mais c‘est tout de même une occupation et elle pèse sur les habitants ». 

Hormis les malchanceux qui ont croisé en chair et en os ces pratiquants un peu sans gêne, squatteurs de l’espace public, le temps de leurs prières, tous les autres en ont cauchemardé, manipulés qu’ils sont par le matraquage verbal de Marine. Et grâce aux bons soins des Associations, ces vilaines histoires exhumées renaissent de leurs cendres pour apporter de l’eau au moulin de celle qu’ils sont censés combattre.  

Il n’est rien de plus normal que de vouloir défendre bec et ongles son pays, sa culture, son patrimoine, ses coutumes, sa liberté et que sais-je mais sans pour autant vouloir piétiner à tout prix les autres. Les méthodes lepénistes à effet rapetisseur sur l’Homme à force de puiser exclusivement  dans la méchanceté humaine ne doivent toutefois pas être les seules sur le marché politique ! 

Sans doute en réaction à cette injuste levée immunitaire ou à ce qui lui ressemble,  une jeune voilée s’est fait insulter et gifler dans un bus parisien : après s’être fait agresser, Lamia, auxiliaire de vie, est arrêtée et gardée à vue et non l’agresseur. Décidément le monde tourne à l’envers ! 

Une info que j’ai entendue à la radio, en zappant d’une antenne à l’autre, alors que je roulais après avoir supporté hier plus de deux heures d’attente à la préfecture pour permis et carte grise disparus. L’histoire de Lamia ne me surprend pas le moins du monde. Elle fait écho à tant d’autres dont celle à laquelle je viens justement d’assister : de simples échanges entre  une employée de la préfecture et un monsieur ; elle doit être lepéniste, lui maghrébin et apparemment pas très familier avec la langue de Molière. De sa voix aigüe, elle l’assène de formules toutes faites, sourde à ses récurrentes interrogations légitimes ; pas d’insultes, ni de gifles mais pire et rien qu’avec le ton, les mots, le regard et tout le reste. 

A l’issue de leur entretien pathétique, j’avoue avoir eu beaucoup de peine pour elle et aussi pour lui qui n’a pas eu la chance de tomber sur une autre hôtesse. Fallait vraiment pas lever l’immunité de Marine Le Pen ; l’islamophobie déjà purulente va enfler de plus belle; et ceux qui se rêvent en Charles Martel ne sont plus désormais dans les conciliabules, ils ont pignon sur rue. Sauf qu’il leur faudra attendre longtemps ces envahisseurs en carton qui ne sont même pas capables de séduire chez eux…

Dernier sondage présidentielles : Réflexions.

A quelques jours d’avoir passé un an à l’Elysée, François Hollande est ressorti grand perdant du dernier sondage CSA pour BFMTV…

 

En effet, François Hollande, Président élu il a presque un an au moment du sondage, ne récolterait que 19 % des voix tandis que Marine le Pen en récolterait 23 % et Nicolas Sarkozy, 34 %.

 

Au deuxième tour, les français voterait massivement pour Nicolas Sarkozy, évitant ainsi à la France d’entrer dans le « côté obscur » de la 5ème république.

 

Quelles sont les raisons de ce retour en arrière cuisant, de revers d’élections fictives pour monsieur le Président « normal »?

 

Peut-être que ceci n’est rien d’autre qu’un symptôme typiquement français. Rappelez-vous 2007 et l’élection de Nicolas Sarkozy aux Présidentielles. Ce futur président était fraîchement revenu au plus haut rang politique, grâce à l’UMP et sa prise de fonction de ministre de l’Intérieur… comme par hasard place actuelle de Manuel Valls, l’un des socialistes que les français plébiscitent d’une même voix pour occuper les plus hautes fonctions de l’Etat.

 

En y regardant de plus près, la technique de Hollande fut assez similaire à Sarkozy en 2007 : se faire tout petit, discret, mais montrer son intérêt pour la fonction présidentielle et les élections approchantes. En effet, François Hollande venait d’arrêter sa fonction de Premier Secrétaire d’un Parti Socialiste très désuni, pour tracer un chemin en « solo » qui lui réussit à merveille.

 

D’un autre côté, Hollande fut également élu (de justesse, rappelons tout de même les 48 % de Sarkozy au second tour 2012), par la seule idée de « virer » purement et simplement notre ex-Président à qui l’opposition et bon nombre de français faisait endossé toutes les responsabilités des problèmes de la France.

 

Et voici qu’un an après, Sarkozy s’étant (stratégiquement ou pas donc) retiré de la vie politique (pour un temps ne soyons pas fous), les français désapprouvent totalement le nouveau Président de la République, François Hollande ainsi que son Premier Ministre. Impopulaires au point d’en devenir presque le recordman de l’impopularité présidentielle, avec une chute vertigineuse en moins de un an.

 

Le syndrome français, pour des électeurs français au dicton bien apprécié « impossible n’est pas français » croient encore que les problèmes se règlent en un claquement de doigts…ou changement de Président comme dans un jeu des chaises musicales.

 

A moins que les français aient, un an après, ouverts les yeux sur la véritable apparence du Président « normal », et en l’occurrence, être d’une normalité sans précédent, démontrant son incapacité à avoir la carrure d’un vrai Président, que Nicolas Sarkozy, qu’on le veuille ou non, possédait bel et bien.

 

Pour finir, intéressons-nous un instant aux résultats fictifs de Marine le Pen. Est-ce un message que veulent passer certains français des couches populaires?

 

Mêmes s’il est vrai, que les crises ne font qu’accroître l’électorat des extrêmes, autant de gauche que de droite, nous pouvons constater dans ce sondage que Jean-Luc Mélenchon serait encore loin de se retrouver au second tour des élections présidentielles contrairement à une certaine Marine le Pen.

 

Force est de constater donc, par la force des sondages et des opinions que portent le Front National, plus avenant à présent par son joli minois féminin, que la France possède peut-être certains aspect auxquels nous devrions penser.

 

En effet, sans se positionner ni pour un parti ou un autre, mais en faisant une analyse des plus objective possible, l’immigration en temps de crise, accompagnée par un chômage important dans certaines couches de la population, accentué par des aides sociales à foison pour une population de plus en plus « assistée » comparé à ne serait-ce qu’il y à une trentaine d’années, démontrent que la lumière du bout du tunnel français se trouve peut-être dans la restructuration ferme et définitive de notre système social (trop donateur et généreux par ces temps de crise).

 

Nous pouvons même aller plus loin dans notre raisonnement, et nous demander, si nous n’arrivons pas à contrôler nos dépenses, pourquoi un jour, dans des centaines d’années ou moins, ne devrons nous pas passer par un contrôle des naissances, comme le fit la Chine il y a quelques années de cela, pour être sûr de juguler notre système social.  A méditer. 

Sarkozy-Bettencourt : le dossier sonne le creux

Adepte du sarkobashing quasi-systématique (je ne me souviens d’aucune mesure prise sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy qui aurait pu me sembler satisfaisante et que j’aurais saluée pour telle), ce qui confine à la redondance, je ne m’en rallie pas loin à l’appréciation du Monde qui estime que « les charges contre Sarkozy semblent ténues » dans le volet abus de faiblesse du dossier Bettencourt. Tout le dossier des relations entre Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre et l’UMP, notamment en la personne de son ex-trésorier, Éric Woerth, n’en est pas forcément fragilisé, mais l’implication personnelle de l’ex-candidat de 2007 n’est guère patente.   

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