Dernier sondage présidentielles : Réflexions.

A quelques jours d’avoir passé un an à l’Elysée, François Hollande est ressorti grand perdant du dernier sondage CSA pour BFMTV…

 

En effet, François Hollande, Président élu il a presque un an au moment du sondage, ne récolterait que 19 % des voix tandis que Marine le Pen en récolterait 23 % et Nicolas Sarkozy, 34 %.

 

Au deuxième tour, les français voterait massivement pour Nicolas Sarkozy, évitant ainsi à la France d’entrer dans le « côté obscur » de la 5ème république.

 

Quelles sont les raisons de ce retour en arrière cuisant, de revers d’élections fictives pour monsieur le Président « normal »?

 

Peut-être que ceci n’est rien d’autre qu’un symptôme typiquement français. Rappelez-vous 2007 et l’élection de Nicolas Sarkozy aux Présidentielles. Ce futur président était fraîchement revenu au plus haut rang politique, grâce à l’UMP et sa prise de fonction de ministre de l’Intérieur… comme par hasard place actuelle de Manuel Valls, l’un des socialistes que les français plébiscitent d’une même voix pour occuper les plus hautes fonctions de l’Etat.

 

En y regardant de plus près, la technique de Hollande fut assez similaire à Sarkozy en 2007 : se faire tout petit, discret, mais montrer son intérêt pour la fonction présidentielle et les élections approchantes. En effet, François Hollande venait d’arrêter sa fonction de Premier Secrétaire d’un Parti Socialiste très désuni, pour tracer un chemin en « solo » qui lui réussit à merveille.

 

D’un autre côté, Hollande fut également élu (de justesse, rappelons tout de même les 48 % de Sarkozy au second tour 2012), par la seule idée de « virer » purement et simplement notre ex-Président à qui l’opposition et bon nombre de français faisait endossé toutes les responsabilités des problèmes de la France.

 

Et voici qu’un an après, Sarkozy s’étant (stratégiquement ou pas donc) retiré de la vie politique (pour un temps ne soyons pas fous), les français désapprouvent totalement le nouveau Président de la République, François Hollande ainsi que son Premier Ministre. Impopulaires au point d’en devenir presque le recordman de l’impopularité présidentielle, avec une chute vertigineuse en moins de un an.

 

Le syndrome français, pour des électeurs français au dicton bien apprécié « impossible n’est pas français » croient encore que les problèmes se règlent en un claquement de doigts…ou changement de Président comme dans un jeu des chaises musicales.

 

A moins que les français aient, un an après, ouverts les yeux sur la véritable apparence du Président « normal », et en l’occurrence, être d’une normalité sans précédent, démontrant son incapacité à avoir la carrure d’un vrai Président, que Nicolas Sarkozy, qu’on le veuille ou non, possédait bel et bien.

 

Pour finir, intéressons-nous un instant aux résultats fictifs de Marine le Pen. Est-ce un message que veulent passer certains français des couches populaires?

 

Mêmes s’il est vrai, que les crises ne font qu’accroître l’électorat des extrêmes, autant de gauche que de droite, nous pouvons constater dans ce sondage que Jean-Luc Mélenchon serait encore loin de se retrouver au second tour des élections présidentielles contrairement à une certaine Marine le Pen.

 

Force est de constater donc, par la force des sondages et des opinions que portent le Front National, plus avenant à présent par son joli minois féminin, que la France possède peut-être certains aspect auxquels nous devrions penser.

 

En effet, sans se positionner ni pour un parti ou un autre, mais en faisant une analyse des plus objective possible, l’immigration en temps de crise, accompagnée par un chômage important dans certaines couches de la population, accentué par des aides sociales à foison pour une population de plus en plus « assistée » comparé à ne serait-ce qu’il y à une trentaine d’années, démontrent que la lumière du bout du tunnel français se trouve peut-être dans la restructuration ferme et définitive de notre système social (trop donateur et généreux par ces temps de crise).

 

Nous pouvons même aller plus loin dans notre raisonnement, et nous demander, si nous n’arrivons pas à contrôler nos dépenses, pourquoi un jour, dans des centaines d’années ou moins, ne devrons nous pas passer par un contrôle des naissances, comme le fit la Chine il y a quelques années de cela, pour être sûr de juguler notre système social.  A méditer. 

Une réflexion sur « Dernier sondage présidentielles : Réflexions. »

  1. [b]Par delà le désaveu de Hollande c’est aussi la socialaisie dont les « exploits » sont nauséabonds qui est vilipendée.[/b]

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