La loi sur le tabac : cinq ans après

Le 1er février 2012, c’était l’anniversaire des cinq ans de la loi sur le tabac, interdisant quiconque de fumer dans des lieux publics.

Pourtant est-elle réellement respectée ?

Pour ma part, je ne fume pas et je n’ai jamais fumé d’ailleurs.

Cependant, je vois de nombreuses personnes qui fument autour de moi et la loi votée en 2007 n’a pas apeuré les fumeurs parce qu’ils sont encore bien nombreux.

Il est vrai que dans certains endroits, plus personne ne fume : c’est le cas,  par exemple dans les usines ; d’ailleurs, les employés sont souvent obligés d’aller fumer à l’extérieur des bâtiments.  

Certains lieux ont eu le droit de n’appliquer cette loi qu’à compter du 1 er janvier 2008 : les restaurants et discothèques, entre autres.

Je ne suis pas certaine que tout le monde respecte correctement l’interdiction de fumer dans des lieux publics et notamment ceux qui ont leur propre bureau.

Attention cependant aux amendes qui sont en général de l’ordre de 135 euros ; les employeurs quant à eux ont l’obligation de mettre des fumoirs à disposition de leurs employés. S’ils ne le font pas, l’amende qu’ils devront verser pourra tourner autour des 750 euros.

Pour ma part, en tant que non fumeuse, j’avoue que j’apprécie de ne pas avoir toujours des personnes qui fument autour de moi et de ne pas avoir mes habits imprégnés de l’odeur de fumée.

Attendons de voir d’ici cinq ans si les gens continueront encore à respecter les personnes qui les entourent, et espérons que les gens atténueront leur consommation de tabac pour leur propre santé et celles de leurs proches.

 

Grève de la faim contre la loi anti-tabac

La loi anti-tabac, entrée en vigueur dès janvier de cette année, interdit de fumer dans les bars, les restaurants, les discothèques …mais aussi les bars à Chicha.

Cette loi condamne donc à terme les bars à chicha où les clients fument le narguilé. Fumer fait parti de l'esprit même de ces "bars orientaux". DE nombreux propriétaires de bars à chicha ont tenté de réagir et de recevoir des dérogations.

C'est le cas de Tarik propriétaire d'un bar à chicha à Paris. Devant l'impossibilité d'avoir de dérogations et de faire assouplir cette loi il a décidé de faire la grève de la faim depuis mercredi. Il a ouvert son bar il y a 18 mois, après de longues démarches administratives et 300000 euros d'investissemnts. Il explique avoir perdu la moitié de sa clientèle. Il affirme aussi avoir été controlé en expliquant que "trois policiers sont venus pour un simple contrôle, puis au bout de cinq minutes, ils sont revenus à 30.

Ils ont verbalisé six clients, la chicha à la main, sur les 52 clients présents. Il dénonce le harcèlement au quotidien de la police. Les bars à chicha ont eu une tolérance jusqu'à lundi mais depuis c'est fini. Il raconte aussi comment certains bars à chicha ont dû mettre la clé sous la porte car ils ne gagnaient plus que quelques euros par jours. On leur a demandé de changer d'activité "mais c'est comme si on demandait à un pharmacien de ne plus vendre de médicaments."

Un café tente de contourner la loi anti-tabac

Deux jours après l’entrée en vigueur de l’interdiction de fumer dans les bars, restaurants,…, il semble que tout le monde la respecte. Sauf un bar lyonnais qui essaie de contourner la loi.

Le patron d’un café tendance de Lyon a refusé de rendre son établissement non-fumeur, et non content de s’opposer  à cette loi il a de plus transformé son bar en véritable temple de la cigarette en transformant le tabac en performance artistique.

"Ma démarche est de laisser le débat sur le tabac dans l'actualité. Et le seul moyen, c'est de désobéir et de ramener le débat sur un terrain neutre: artistique", déclare le patron du café, Christophe Cedat. Des panneaux annoncent la couleur dès l’entrée en affichant : "Zone d'expérimentation culturelle et sociale – vous vous exposez à un risque de tabagie passive".

Les murs sont décorés de tableaux représentants des mégots de cigarettes et de citations sur le tabac. "Je résiste contre le fait que le principe de précaution soit appliqué à tous les produits dangereux en France sauf le tabac: pourquoi l'Etat ne ferme pas le robinet et ne s'attaque pas à la source plutôt que de ramener le tabagisme dans la sphère privée », s’interroge Christophe Cedat.

Cependant, afin de satisfaire tout le monde, le café est non fumeur entre midi et deux et les clients présents ont approuvés ce choix.

Quant à la problématique des amendes, le patron compte les financer en vendant des cendriers décorés comme ceux de son café au prix de 20 euros. Tel est le prix à payer pour fumer dans un café à présent.