L’extrême-droite la plus blette du monde

(à la manière de JM…)

Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.

En 1956, un certain Guy Mollet, présidant alors aux destinées de la SFIO, déclarait avoir eu à faire à « la droite la plus bête du monde ». Quelques années plus tard, tiraillée par une guerre interne au sein du RPR, la droite française, toute au contraire de le contredire, avait elle-même relevé ce flambeau par l’entremise de Charles Pasqua, son leader charismatique de l’époque.

Pour sa part, l’adjectif blette se dit au féminin des fruits dont la chair s’est ramollie et tachée, sans être encore gâtée ; rare avant le seizième siècle, il est la réfection de l’ancien français blece issu de blecier (« blesser ») pris au sens de « meurtri ».

 

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