Cancer, Sida : attention à la communication des laboratoires

La semaine dernière comme il y a 15 jours, des nouvelles reprises par les médias faisaient état d’espoirs prometteurs pour soulager des pathologies graves. Pourtant, lorsque l’on creuse l’information, il s’avère qu’il est largement prématuré de relater ces résultats non validés sur l’espèce humaine. Une communication proche du coup de pub contre laquelle nous mettons en garde.

 

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Médicaments et politique commerciale.

On reparle depuis peu de la prescription abusive des antibiotiques malgré des campagnes d’informations apparues en 2002 expliquant leur inefficacité sur des maladies virales.

On se souvient du fameux slogan "les antibiotiques, c’est pas automatique" qui avait entraîné une baisse significative de leur consommation.

Malheureusement, bien d’autres molécules sont prescrites de façon abusive par les médecins généralistes et les spécialistes.

Il s’avère que des maladies ont été inventées afin de pouvoir "vendre" des médicaments et d’enrichir les laboratoires pharmaceutiques.

Il faut bien rentabiliser le coût des recherches et de la fabrication de ces remèdes en persuadant le grand public de leurs multiples bénéfices.

 

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Les médocs de la mort !

 Mauvaises nouvelles dans le domaine des médicaments : ils sont à l’origine d’au moins 18 000 décès en France, bien plus que les suicides et les accidents de la route réunis, a indiqué le docteur Bernard Bégaud, entendu lundi 27 mai comme témoin à Nanterre dans le procès du Mediator. Il a d’ailleurs déclaré :

 « Il y a chaque année 18 000 morts directement liés à la prise de médicaments. Parmi eux, beaucoup de cas sont inévitables, mais un tiers de ces décès correspondent à des prescriptions qui ne sont pas justifiées »

 

Cette déclaration fait froid dans le dos. A croire que l’usage des médicaments est plutôt mal surveillé dans l’hexagone ! En témoigne l’affaire du Mediator, un antidiabétique qui a été détourné comme coupe-faim et prescrit aux patients qui voulaient perdre du poids. Finalement retiré du marché en 2009, il a quand-même fait quelques 5 millions de victimes parmi les personnes qui en avaient consommé.

 

« Mourir pour un produit dont vous n’avez pas besoin est quelque chose de très grave », a souligné le professeur, qui en a profité pour pointer du doigt la mauvaise formation des médecins en pharmacologie. 

 

« Les alertes sur les effets indésirables d’un médicament proviennent à 85 % des hôpitaux et seulement à 15 % des médecins libéraux », car ceux-ci sont mal formés en pharmacologie, a-t-il affirmé.

 

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Anciens médicaments, contre nouveaux !!!

Qui n’a pas entendu dire, "qu’autrefois c’était bien mieux qu’aujourd’hui" ?

 

Eh bien aux vues de certaines études récentes et sérieuses, parues dans une revue qui prône l’utilisation des médicaments anciens, la Health Affairs, ces derniers seraient reconnus (selon certains scientifiques auteurs du rapport chiffré) comme plus efficaces que ceux d’aujourd’hui.

 

Nombre de médecins, semblent d’accord avec eux et depuis des décennies, avouent prescrire à leurs patients d’anciens médicaments, avec lesquels ils assurent obtenir de meilleurs résultats.

De plus, les anciens traitements, existent pratiquement tous sous des formes génériques, et sont donc moins chers , contrairement à ceux de nouvelles générations, aux tarifs souvent très élevés.

Les laboratoires, voient cette situation d’un mauvais œil, car si elle devait se généraliser, ce serait pour eux un énorme manque à gagner, qui les empêcherait de pouvoir s’investir dans la recherche de nouveaux traitements, très coûteuse.

 

En 2011 déjà la revue scientifique Prescrire, aurait publié un "palmarès des traitements", visant à déterminer ceux qui sur une période de 10 années, étaient les plus efficaces.

Ce "palmarès" ne fut pas très rassurant pour les patients que nous sommes, car il annonçait clairement, que sur un peu plus de 960 molécules testées, seules 17 étaient efficaces par rapport à la pathologie qu’elles étaient sensées soigner.

 

L’expérience pour résumer, a été menée en comparaison des placébos utilisés sur des patients, victimes de pathologies diverses, allant de troubles respiratoires, aux troubles mentaux, infections, en passant par certaines formes de cancers.

Ils seraient formels, les médicaments des années 1970, s’avèreraient nettement plus efficaces que ceux des années 2000.

Pour ne pas effrayer la population sans doute, les scientifiques à l’origine de cette expérience, attirent toutefois l’attention sur le fait, que le résultat de leurs conclusions ne veut absolument pas dire, que l’ensemble des traitements modernes deviendraient moins efficaces.

 

D’autres spécialistes en pharmacologie, viennent contrer ces études et même dire qu’elles seraient biaisées, car selon eux les comparaisons ne seraient pas objectives.

Ils prétendent, que dans les années 1960, les essais médicaux, étaient rarement réalisés sur plus d’une dizaine de volontaires, alors que dans les années 2000, ils se faisaient sur un panel de plusieurs milliers, ce qui avouons-le fausse sensiblement les données.

De plus, ils font remarquer, que les maladies d’aujourd’hui sont beaucoup plus difficiles à traiter, car la plupart des virus ou bactéries, plus résistantes d’années en années.

 

Difficile pour nous, modestes consommateurs de médications diverses, de se faire une idée et il me semble judicieux, d’attendre les résultats d’études de part et d’autres des chercheurs, pour qu’une bonne fois pour toute, ce climat de suspicion relatif à l’efficacité des médicaments s’éclaircisse quelque peu.

 

Personnellement, j’espère de tout cœur que les autorités scientifiques et les laboratoires, ne réfléchiront pas au problème en termes de profit, mais en termes de bien-être des patients.

 

 

Condamnés, pour pénurie de médicaments…

Une mort annoncée ?

                              Allons nous vers une mort certaine, tout simplement parce que nous ne ferons dans quelques années plus partie des personnes prioritaires, pour recevoir des traitements médicamenteux ?

Déjà près de 200 médicaments, vitaux dans les traitements comme le cancer du sein, la leucémie, et autres maladies considérées comme mortelles, manqueraient déjà sur les étagères des pharmacies.

Cette pénurie, aussi scandaleux que cela puisse paraître, serait due au ralentissement de production des produits dits "moins rentables", à leur prix toujours plus exorbitant, et à la préférence de vente qu’ont certains laboratoires pour des pays qui "paient" d’avantage ! Encore une fois il s’agit d’une question de profit, au détriment de notre santé !

A l’étranger

                              Le problème est mondial, et aux Etats-unis le Docteur Mickael Link a déjà tiré la sonnette d’alarme, considérant que certains laboratoires peu scrupuleux, seraient en train purement et simplement de condamner des milliers d’Américains à mort, uniquement dans le but de s’enrichir, avec ces odieuses pratiques !

Devant l’urgence qu’il y a à traiter les patients, les autorités ont d’ors et déjà stocké des médicaments, et sont en train de rechercher d’autres laboratoires plus "honnêtes" qui accepteraient de fournir le pays (espérons que cela existe encore !)

Le gouvernement aurait même pensé produire à partir des molécules utiles des médicaments, des ingrédients secs, qui seraient distribués au personnel médical des centres hospitaliers, afin qu’ils puissent à leur tour, en faire profiter leurs patients… Franchement où va t-on ?

En France

                                Dans l’hexagone, le même problème commencerait à se faire sentir, pour les mêmes raisons que celles évoquées plus haut, et déjà on manquerait de certains produits essentiels, comme l’insuline, des antirétroviraux, et autres corticoïdes, qui sont en rupture de stock dans l’ensemble du pays, de façon quasi régulière.

Des firmes de fabrication de médicaments comme LEEM, affirmeraient que certains intermédiaires s’enrichiraient également au passage, en majorant de manière conséquente, et abusive, les produits finis.

Enfin en France, on aurait établi de source formelle, qu’environ 150 à 380 médicaments, sur les plus de 5000 commercialisés, feraient à ce jour l’objet d’une pénurie plus que sévère.

Espérons que face à ce scandale qui ressemble il faut bien le dire, à un assassinat en bonne et due forme de millions de patients, les autorités compétentes réagiront, et obligeront les laboratoires incriminés, à revenir à une certaine éthique médicale !

La pénurie de certains médicaments en France est-elle explicable ? Oui. Le système de distribution favorisant les pays où certains médicaments sont vendus plus chers expliquerait les ruptures de stock dans les pharmacies françaises. Le principe des quotas mis en place par les laboratoires est aussi un facteur non négligeable.

 

Les entreprises du médicament (Leem) ont dénoncé « les pratiques de certains intermédiaires » qui sont « en relation avec les différentiels de prix européens ».

 

Entre 160 et 370 des 5300 médicaments commercialisés en France sont régulièrement en rupture de stock dans les pharmacies.

 

En cause, des difficultés de production mais aussi le principe des quotas mis en place par les laboratoires. En clair, 600 médicaments font l’objet d’un contingement par pays et si la demande est supérieure au quota réservé à la France, les grossistes ne peuvent plus approvisionner les pharmacies. Bilan : des ruptures de stocks en série.

Santé publique : la prime à l’incompétence

Santé, bonheur… piqure à toute heure ! Pas vraiment avec le « stylo » injecteur Merk de traitement de l’hépatite C. Voilà que l’Afsspas décide de contre-indiquer le Primpéran aux mineurs et veut faire réévaluer ses effets secondaires sur les adultes. Il remonte à quand, le Primpéran de Sanofi Aventis, au juste ? 1964. Combien de temps après a-t-il été introduit sur le marché ? Là, les trois morts du Mediator seraient devenus 1 300. Quand une caissière de supermarché fait encore des trous de caisse de quelques centimes une semaine après son embauche, on la vire. Quand un médecin ou un pharmacien gaffe un peu trop, il est promu à l’Afsspas ?

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