Gilets Jaunes en tôle, Fiché S radicalisé en liberté ! Justice et police criminelles ?

 

Nous évoluons en plein cauchemar. La justice aidée par la police enferme et condamne des gens inoffensifs, mais laisse en liberté des criminels récidivistes. Cherif C fiché S islamiste radical en est un douloureux exemple.

Le point, l’Express, décrivent l’individu comme étant : *1

 » …connu pour des faits de droit commun. Selon nos informations, ce jeune homme de 29 ans, qui est né et a grandi à Strasbourg, présente 67 occurrences dans le traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), le fichier commun à la police et à la gendarmerie, pour des faits commis en France, mais aussi en Allemagne. «  Il est notamment connu pour des faits de vols et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique  », indique un haut fonctionnaire. Il a été condamné à plus de vingt reprises au cours de sa vie… »

Le bras droit de Castaner, ancien patron de la DGSI, Laurent Nunez déclare et je cite : «  »beaucoup sont surpris par ce mode opératoire du suspect ».

Surpris ? M. Nunez se rend-il compte de ce qu’il dit ?

En effet, comment être surpris qu’un individu qui a un CV long comme le bras, fiché S, radicalisé islamiste fanatique depuis au moins 2013, bien connu des services de police de Suisse, d’Allemagne et de France, ait basculé mentalement dans de sombres abysses aux noirs desseins ? M.Nunez appartient au monde des Bisounours ou il le fait exprès ? Pour un ancien patron de la DGSI, on se demande…

Nos députés si prompts à crier haut et fort que nous vivons dans une démocratie exemplaire, se permettant de donner des leçons au monde entier et aux gueux de France, ne légifèrent pas pour modifier la loi concernant les fichés S radicalisés islamistes fanatiques ? Répugnant.

Et la Garde des Sots ? Oups…Des Sceaux. Lapsus révélateur. Allo Nicole ? Y’à quelqu’un au bout du fil ?

On se demande. Pour rappel, en août dernier, elle n’a pas demandé de sanction contre le juge d’instruction antiterroriste ayant élargi par erreur Oualid B. Deux mois d’intenses réflexions de Nicole Belloubet pour accoucher en conclusion qu’elle n’engagera pas de poursuites disciplinaires envers le juge. *2

Gangrenée notre justice ? Suite du feuilleton Oualid B. Suivi de très près par les autorités après sa libération. Je cite :

« Depuis sa libération, Oualid B est donc suivi de très près par les autorités. Il doit pointer deux fois par jour au commissariat de Meaux, ville dont il n’est pas autorisé à sortir. Or un policier affirme l’avoir reconnu vers 21 h 00 au volant d’une Clio bleue en dehors de la commune et alors qu’il n’a pas le permis de conduire. Des photos ont ensuite été retrouvées sur une puce dans son téléphone, montrant des jihadistes avec le drapeau de l’organisation Etat islamique.

Mais jugé en comparution immédiate, il avait été relaxé au bénéfice du doute et avait donc pu repartir libre du tribunal. Le parquet avait interjeté appel. (extrait Le Point) » *3

Et oui, vous avez bien lu. Justice à deux vitesses. Une pour les riches, les nantis, et certains criminels et une autre pour les gueux, les sans dents. Quelques exemples :

– Tribunal de Cahors : 2 mois fermes pour vol de pâtes. (la propriétaire de la maison dans laquelle s’était introduit le jeune homme avait retiré sa plainte)

– Tribunal de Vesoul : Céline Roy, responsable Gilet Jaune, condamné à 2 mois de prison avec sursis, 800 € d’amende, et suppression  de 6 points à son permis de conduire. (pour occupation de rond-point et avoir stoppé un train en gare de Vesoul)

– Tribunal de Paris :

Damien qui s’est fait canarder par un tir de flash-ball, alors qu’il avait les bras levés, passe en jugement rapide et écope d’ 1 mois de sursis. (peine qui peut s’effectuer s’il récidive)

Jérémie : 3 mois fermes sans mandat de dépôt et 3 mois avec sursis pour  être monté dans l’Arc de Triomphe lors de la manifestation pour échapper aux gaz lacrymogènes.

– Tribunal de Nanterre. :

Un de mes amis a écopé de huit mois ferme pour récidive de conduite de voiture sans permis. (pas d’accidents, pas de dégâts).

Liste non exhaustive.

Revenons aux fichés S Radicaux.

Qu’attend l’état et notre gouvernement  pour modifier la loi sur les fichés S radicalisés islamistes fanatiques ?  Que les attentats continuent ? Qu’il y ait encore plus de morts ? Plus de souffrances ?

La solution est connue, mais curieusement elle n’est jamais votée. Mais voila, pour certains bobos, elle est liberticide.

Ne pas la voter est encore plus liberticide et criminel. C’est pourtant simple :

–  Toute personne fichée S radicalisée islamiste radical, sera déchue de la nationalité française et expulsée de l’Europe. A fortiori avec un casier judiciaire rempli.

Corollaire : Il faudrait aussi arrêter la politique invasive dans des pays souverains et arrêter de vendre des armes à tout va. Les attentats diminueraient fortement, c’est évident.

Avant de terminer ce billet, revenons à cette affaire de Strasbourg, il y a quelques éléments curieux. D’abord un tweet qui a disparu des écrans à la vitesse de la lumière, mais que j’ai réussi à retrouver *4 :

 » La durezza del vivere ‏ @durezzadelviver (journal Italien)10 dicembre 2018

A questo punto in Francia, se non sbaglio, la sceneggiatura dovrebbe prevedere un attentato.

12 décembre 2018 comtenalezcichocki (traduction du journal Italien ci-dessous)

« À ce stade de la situation en France, si je ne me trompe pas, le scénario devrait prévoir un attentat ».”

Et puis le tueur, blessé au pied par un tir d’un militaire et au bras, s’enfuit et prend un taxi. Intrigué, je suis. En revanche, les CRS tirant au flash-ball sur les Gilets Jaunes visaient la tête et le torse, pas les jambes, ni les pieds.

Bref, à suivre. En attendant, il y a des morts et ça, c’est inacceptable.

Que la justice fasse réellement son travail et assume son rôle qui est de protéger les citoyens et d’enfermer les criminels.

Claude Janvier

*1 https://www.lepoint.fr/societe/fusillade-a-strasbourg-cherif-c-un-criminel-proche-de-la-mouvance-salafiste-12-12-2018-2278746_23.php

*2 https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/djihadiste-libere-la-ministre-passe-l-eponge_2052913.html

*3 https://www.lepoint.fr/societe/a-paris-le-difficile-proces-de-oualid-b-jihadiste-presume-libere-par-erreur-13-09-2018-2251076_23.php

*4 https://avantgardepeuplesobs.org/

12 hommes en colère

Réalisateur : Sidney Lumet

Date de sortie : 4 octobre 1957

Pays : USA

Genre : thriller, huis clos

Durée : 95 minutes

Budget : 340 000 dollars

Casting : Henry Fonda (M.Davis, juré n°8), Martin Balsam (juré n°1), John Fiedler (juré n°2), Lee J.Cobb (juré n°3)

Un crime a eu lieu, la Justice prend le relais. Un jeune homme modeste dans le box des accusés doit être jugé pour le meurtre de son père. Un jury composé de 12 membres se retire dans une pièce pour délibérer et rendre son verdict à l’unanimité. Une seule voix qui discorde et c’est un nouvel arrangement qui doit se négocier. Bref, la soirée risque d’être longue car un homme ne se range pas du côté des onze autres, un homme pour qui le doute persiste. 

Après Le château de l’Araignée, on continue dans la lignée des classiques. Encore une fois, nous sommes dans les années 1950, le cinéma américain connaît un âge d’or où les cowboys, les péplums et les comédies musicales trustent les premières places et participent au rayonnement culturel des États-Unis. 12 hommes en colère est devenu avec les années un chef d’œuvre des huis clos et démontre à lui seul ce qu’est ce genre bien particulier : un affrontement entre des personnages isolés dans un endroit clos, à l’extérieur du monde. Malgré cette contrainte d’un lieu unique, Sidney Lumet pour qui c’est le premier long métrage, réussit à faire vivre au spectateur une « aventure » trépidante, une enquête hors du lieu du crime, une prouesse ! Celle de rendre vivant quelque chose qui ne l’est pas. Par des reconstitutions dans l’unique salle où se déroule le film, les membres du jury tentent de démonter l’accusation et les témoignages, pièce par pièce. N°8 incarne à lui seul la présomption d’innocence et pose la question : « et si tout cela n’était pas si évident ? », « et si l’origine sociale peu élevée de l’accusé aurait précipitée le verdict ? ». Le moindre détail est passé au crible, de la déposition d’un vieil homme qui prétend avoir mis 20 secondes pour se rendre dans la cage d’escalier et voir l’assassin fuir à toute vitesse à la trace de lunettes laissée sur le nez de la voisine de l’immeuble d’en face venue raconter son histoire à la barre. Tout cela est enivrant ! Un Cluedo filmé avec des joueurs talentueux.

Avec intérêt, les membres débattent, se disputent, mettent en avant leur conviction, élaborent des théories, expérimentent des choses pour prouver qu’il y a bien un doute sur cette affaire. Il est également passionnant de voir comment un homme charismatique et persuasif parvient à retourner la situation. Lui qui était seul à être contre la condamnation à mort, obtient des 11 autres une révision de leur sentence. Une véritable partie de ping pong se met en place, comme si chaque camp gagnait ou perdait des points au fur et à mesure des votes successifs, qu’ils soient anonymes ou à main levée. Henry Fonda est solaire et monopolise le film même si les autres acteurs sont justes et ont des caractères bien précis. Entre le vieux sage, l’homme désintéressé, le timide ou le bourreau en puissance, pas facile de trouver sa place.

Sidney Lumet signe un film bouleversant sur la Justice, implacable et cruelle, aveugle mais heureusement pas sourde. Par la parole vient la raison et même les plus fervents partisans de la peine de mort peuvent évoluer et admettre qu’ils se trompent. Ce qui est troublant c’est l’absence complète du « monde extérieur », on ne saura jamais si le verdict du jury aura sauver ou non le présumé coupable. Dans la même idée, on ne saura le nom que de deux personnages, les autres resteront à jamais des numéros.

Vendre des armes ou avoir une justice décente dans notre pays ?

 

 

 

 

D’après Europe 1, 2015 a été une année record pour la vente d’armes. À ce jour, la France est le deuxième exportateur mondial d’armement en 2015. Doit-on être enchanté ou consterné par ce genre de classement ?

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Nos politiques : mais à quoi ils servent ?

 

 

Il faut assainir la dette qui à chaque seconde s’amplifie ; baisser le chiffre impressionnant des chômeurs en n’omettant pas celles et ceux qui ne veulent surtout pas travailler … être payé à ne rien faire en se contentant du minimum, c’est pas si mal ! Surtout si on cumule les aides à deux ou à trois … Si çà existe … J’en connais !

Combler le TROU, le PRECIPICE de la fameuse et enviée Sécurité Sociale qui ne bénéficie pas et de moins en moins, hélas, qu’aux plus malades et aux plus démunis … Trop de "suce roues" en profitent ! Certains mêmes s’enrichissent grâce à la CMU …

Relever un pouvoir d’achat nécessaire à nos "petits" retraités que l’on oublie et qui de plus en plus nombreux et seuls,  cherchent et trient les fruits jetés dans les caisses après le marché du coin, sur la place … C’est honteux !

Entretenir nos infrastructures, nos moyens de transports, redessiner une France que tant nous enviait et qui, aujourd’hui, attire toutes les misères du Monde à qui l’on ne peut plus rien offrir de décent ! C’est honteux ! 

Alors nos élus qui eux, se remplissent les poches et oublient de s’appliquer à eux mêmes les efforts qu’ils demandent à leurs concitoyens doivent donner l’exemple …

Divisons par deux tous ces élus Députés, Sénateurs, Conseillers en tout genre et Ministres ou Secrétaires d’Etat ( toujours les mêmes …) qui, eux, se préparent une belle retraite bien vite gagnée …

Eradiquons les malhonnêtes et les "cumulards" de la -chose- politique bien obsolète et osons l’inédit, la nouveauté, la jeunesse, celle qui encore a envie de se bouger !

Et espérons le renouveau, la justice et le bonheur de vivre … tout simplement. 

 

 

 

 

Airbus-EADS : A-350 et A-380 atterrissent en correctionnelle

Il y a fort à parier que les « pièces à conviction » que constituaient les Airbus 350 et 380 n’atterriront pas, vendredi prochain, devant la 11e chambre correctionnelle de Paris. D’autant que la défense entend bien les expédier ad eternam dans les limbes de l’affaire EADS, un cas de délit présumé d’initiés que l’AMF (Autorité des marchés financiers), avait absous, et cela « définitivement » cette fois. Oui, mais depuis lors, la CDC (Caisse de dépôts et consignations), s’est réveillée

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Justice et médias : l’affaire Giroud ébranle la justice suisse

Dominique Giroud n’est sans doute pas un saint, mais la campagne de presse dont il a été la victime ces derniers mois pose la question des relations incestueuses entre médias et juges dans la Confédération helvétique. En cause, la commission de gestion du Grand conseil du Canton du Valais (Cogest), qui aurait eu accès à l’intégralité du dossier fiscal du producteur de vin valaisan, en violation des règles du secret fiscal, et sans laisser l’opportunité au justiciable de se prononcer sur la question. C’était sans compter sur la pugnacité du vigneron qui a déposé un recours devant le tribunal cantonal du Canton du Valais pour déni de justice.

 

                   

Quand un déni de justice entache le sacro-saint secret fiscal helvétique

Depuis le dépôt de ce recours, le porte-parole de Dominique Giroud, Marc Comina, interpelle les institutions.

Pour le Gouvernement valaisan, et son président Jean-Michel Cina, l’Etat a respecté la loi. En effet, selon de dernier: "La loi sur l’organisation des pouvoirs des Conseils et des rapports entre les pouvoirs du canton du Valais précise que la commission de gestion du Grand Conseil (Cogest), en tant qu’autorité de haute surveillance, peut consulter tous les dossiers quels qu’ils soient."
Sur cette base, le Conseil d’État valaisan a donc «décidé de délier du secret de fonction et du secret fiscal les collaborateurs concernés».

Oui, mais sans avoir donné l’occasion à Dominique Giroud et ses avocats de se prononcer sur la question, et c’est là tout ce qui est reproché au Conseil d’État et que la justice devra trancher prochainement.

Selon des proches du dossier, la pression médiatique générée par cette affaire a conduit l’Etat valaisan à trop d’empressement, ce qui a nécessairement conduit à la violation des droits du citoyen Giroud.

 

Quelles garanties pour l’Etat de droit en Suisse ?

L’attractivité de la Suisse repose en partie sur l’importance que cette dernière accorde aux secrets, qu’ils soient bancaire, fiscal ou des affaires ainsi qu’aux droits fondamentaux.

 

Or, les affaires Giroud révèlent une sorte de dérive judiciaire qui ne fait les affaires de personne. L’insécurité juridique et les erreurs grossières qui entachent ce dossier pourraient commencer à inquiéter individus et entrepreneurs, à l’heure où la stabilité des institutions suisses est la meilleure carte de visite du pays.

Il serait fâcheux pour l’îlot suisse de voir sa réputation écornée pour une affaire fiscale qui ne concerne finalement que 2% du chiffre d’affaires d’une exploitation viticole locale. D’autant que l’encaveur ne conteste pas fondamentalement l’action du Gouvernement cantonal, mais uniquement la violation de ses droits fondamentaux de procédure, droits dont il est sensé bénéficier comme n’importe quel citoyen.

L’histoire mal connue des bourreaux

Le bourreau, incarnation de la justice punitive, n’a pas toujours été le personnage terrifiant qui ôte la vie de façon violente. Personnage très controversé, il fascine autant qu’il inspire la haine et le mépris. Très présent dans l’histoire, son existence est pourtant, à l’instar de la répulsion qu’il inspire, quasiment niée et donc mal connue.

Qui sait encore, en effet, que tout en personnifiant la main qui tue, il fut aussi autrefois considéré comme un puissant guérisseur ?

 

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