Quel est le degré d’influence des sondages?

 En politique, comme dans d’autres domaines d’ailleurs, les sondages sont omniprésents. On l’a bien vu lors de la dernière élection présidentielle, ou du moins plus précisément lors de la dernière campagne présidentielle. 

Du coup, savoir qu’un pourcentage donné de la population a voté Nicolas Sarkozy ou François Hollande, est ce que cela influence vraiment les gens dans leurs intentions de vote? Apparemment, ces mêmes sondages joueraient incontestablement un rôle dans les décisions que nous prenons devant les urnes. Pourquoi donc? 

En fait, les sondages jouent un rôle bien moindre que la campagne elle même des candidats, et fort heureusement. Ils sembleraient jouer un rôle plus important pour les gens qui resteraient hésitant devant le choix du futur président. Ceux la se disent finalement que si l’opinion est plus favorable a Hollande alors autant voter pour lui. Et au sein de notre société, force est de constater qu’il y a des plus en plus d’électeurs indécis, qui préfèrent se ranger de manière plus ou moins mécanique du côté du vainqueur présumé.

Les candidats à l’élection présidentielle prononcent durant leur campagne des mots que les électeurs veulent entendre à tout prix. Ils ne défendent plus tellement leur façon de voir les choses. Dans une société basée sur l’insécurité, l’immigration, ou l’emploi, les candidats savent pertinemment que c’est en prononçant ces mots la qu’ils attireront les électeurs.

Finalement, l’influence des sondages existe bel et bien, mais dans les deux sens et pas uniquement en ce qui concerne les électeurs. A mon sens, oui, les électeurs indécis ou sans véritable opinion politique peuvent être influencé par les sondages qui porteraient tel ou tel candidat gagnant. Mais les candidats sont eux aussi influencés par les sondages, car finalement, ils créent une partie de leur programme électoral sur les sondages qui leur révèlent ce que veulent vraiment les électeurs. 

Dans cette campagne présidentielle, les thèmes qui revenaient sans cesse étaient bien l’emploi, l’immigration et l’insécurité, et la situation financière de la France. Et les deux candidats ont bien dû se résoudre à en parler pour s’attirer des électeurs. Après, reste à voir ce qui sera fait dans les cinq prochaines années….