Le pilote impliqué dans le naufrage sur la Seine, a fumé du CANNABIS

                                   

 

 

 

 

Le pilote a fumé du cannabis, la veille de l'accident. Suite à l'enquête ouverte, après le naufrage entre un bateau-mouche et une vedette de plaisance ce samedi sur la Seine. Le parquet de Paris, a ouvert mardi matin, une information judiciaire à l'encontre du pilote de la "Besogne" et de son co-pilote. L'homme a reconnu pendant sa garde à vue, avoir consommé la veille de l'accident, du cannabis. Et pour l'instant il lui est interdit d'exercer son activité professionnelle. Le pilote conduisait un des neufs bateaux-mouches, appartenant à une société fluviale. Ce n'est pas la première fois, que la "Besogne" est impliquée dans des accidents. ·                          Le 23 mars 1989, la "Besogne", avait percuté un convoi de quatre barges de graviers, provoquant la mort d'un passager du bateau-mouche et une vingtaine de personnes avaient été blessées.·                          Le 20 août 2003, le même bateau avait percuté au niveau du pont des Invalides une embarcation, tuant son pilote.·                          Et samedi, la "Besogne" a violemment percuté une vedette de plaisance. Tuant un homme de quarante cinq ans et un enfant de six ans. Quand aux autres passagers de la vedette, ils ont pu regagner la rive, suite au naufrage rapide du bateau. L'accident avec le bateau-mouche, ayant créé une importante voie d'eau.Coïncidence malheureuse ou négligence ? La vitesse excessive, serait à l'origine du drame. Le cannabis n'ayant pas été considéré comme une circonstance aggravante, puisqu'il n'a pas été établi, que cela aurait pu avoir une incidence sur le comportement du pilote, lors de l'accident. L'endroit où c'est produit le drame, est considéré comme dangereux, la vitesse est normalement limitée à 12 kms/heure pour les bateaux-mouches et à 18 kms/heure pour les bateaux de plaisance. La police fluviale mène souvent des opérations pour sensibiliser les conducteurs sur les dangers de la vitesse sur la Seine. Le 6 juin, quinze bateaux se trouvaient être en infraction, sur les quarante deux contrôlés. Bien que les collisions soient relativement rares et souvent sans conséquences. Il faut respecter ces limitations, pour éviter que de tels accidents se reproduisent. Le 20 août 2003 le même bateau, avait percuté au niveau des Invalides une embarcation, tuant son pilote.