Les sites de médias devraient se concevoir comme des réseaux ouverts, des plateformes sur lesquelles on s’attarde éventuellement, des voyages plutôt que des destinations comme nous l’avons vu hier .
La richesse de cette vision proposée par Rich Gordon s’accompagne d’une conception très complémentaire du journalisme.
Dans un billet, qui date lui de quelques mois mais qui a le mérite d’être clair, Jeff Jarvis oppose le journalisme en réseaux , ou réticulaire (”networked journalism”) au “journalisme citoyen”.
Les défauts de cette dernière formule sont connus:
- Elle implique que l’acteur définit l’acte alors que tout le monde peut le réaliser;
- Ça divise ceux qui pratiquent le journalisme en deux groupes;
- Ça laisse entendre que les journalistes n’agissent pas, dans leur métier, en citoyens.