Barça : erreur de parcours ou fin de cycle?

Comme nous avons tous pu le suivre à la télévision ou la radio, dans les journaux ou les médias, le Barça vient de subir une véritable humiliation face au Bayern de Munich de Franck Ribéry.

Désillusion ou fin de cycle pour une équipe mythique? 

Continuer la lecture de « Barça : erreur de parcours ou fin de cycle? »

Neymar transfert pour le FC Barcelone?

Neymar est de retour dans les nouvelles pour des évènements hors du terrain de jeu, après le photomontage publié sur la couverture de la revue brésilienne "PLACAR" dans laquelle l’attaquant de Santos est crucifié comme Jésus-Christ.

Continuer la lecture de « Neymar transfert pour le FC Barcelone? »

Tito : Mes pires 15 minutes au Barça, seront à Séville !

Tito Vilanova a regretté la perte d’un certain nombre de joueurs pour le voyage de son équipe à Séville, tout en valorisant les points forts de son prochain adversaire. Selon l’entraîneur de Barcelone, la visite du Sanchez Pizjuan "est un match très difficile."

Continuer la lecture de « Tito : Mes pires 15 minutes au Barça, seront à Séville ! »

Le foot, au Brésil, est une religion (1ère partie)

Le foot, ici au Brésil, est une religion.

Ainsi, quand  la "seleção" nationale  gagne, tout le pays fait la fête; et quand elle perd, tout le pays pleure la défaite.

Les Brésiliens n’ont pas aimé, mais alors pas aimé du tout,  la dernière Coupe du Monde. Mais déjà avant la Coupe, ils n’ont pas aimé le choix fait par le sélectionneur Dunga de ne pas sélectionner Neymar et Ganso, deux joueurs très jeunes et très talentueux du FC Santos; un Neymar qui d’ailleurs s’est fait connaître au monde durant le championnat du monde des clubs gagné en 2011 par un FC Barcelone qui s’est imposé 4 à 0, en finale, contre le FC Santos, équipe où malheureusement  Neymar n’eut pas, durant le dernier match, son rendement habituel, perdant son duel de prestige avec Messi.

Dunga, donc, après les résultats décevants de l’équipe nationale (pour le Brésil s’entend, étant entendu que ne pas être champion du monde, pour un pays qui n’aspire qu’à cela, est une déception), durant la dernière coupe du monde, fut limogé et remplacé par un successeur dont la mission est aujourd’hui de monter une équipe qui soit capable de remporter la prochaine coupe du monde, puisque celle-ci aura lieu, en 2014, au Brésil même.

 

****

 

Il faut néanmoins vivre au Brésil pour comprendre en quoi consiste l’énorme pression qui pèse constamment sur les épaules de l’entraîneur de la Seleção. Car en chaque Brésilien il existe un sélectionneur en puissance, qui vous explique par a+b que l’équipe doit jouer avec ce joueur-là plutôt qu’avec tel autre, et, qui plus est, dans un système qui doit être celui-là plutôt qu’un autre.

Et comme les Brésiliens adorent la discussion et sont des gens passionnés, les bars et les bistrots deviennent rapidement des forums ou chacun s’explique avec force voix et moults gestes.

Et si, comme il advient parfois, les supporters des deux équipes jouant un match qui est retransmis à la télé, se trouvent dans le même bar pour assister à la rencontre, la passion est telle qu’ils en viennent parfois aux mains. C’est la raison pour laquelle chaque bar  a ses propres supporters attachés à tel club en particulier de la première division brésilienne.

Et le plus marrant, dans la petite cité où j’habite, à l’intérieur de l’Etat de Bahia, c’est qu’au lieu de supporter l’équipe de l’Etat de Bahia qui joue en première division (l’an passé il s’agissait du FC Vitoria, de Salvador de Bahia; et cette année il s’agit du Esporte Bahia, de Salvador également; les deux équipes ayant permuté dans les ligues deux et une associées à un championnat professionnel qui compte, au total, au Brésil, quatre divisions); bref, au lieu de supporter le FC Bahia – tout comme les Alsaciens, en France,  supportent le FC Strasbourg plutôt qu’une autre équipe française – les habitants de la cité où j’habite, supportent d’autres clubs de la première division brésilienne.

C’est ainsi qu’il existe des bars où les supporters supportent le FC Corinthians de Sao Paulo, d’autres, le FC Santos, d’autres le FC São Paulo, d’autres le FC Flamengo (club de Rio de Janeiro) de Ronaldinho, d’autres encore le FC Vasco de Gama (autre club de Rio de Janeiro), ect.

 

****

 

Imaginez, à partir de là,  que vous assistiez à un match du FC Flamengo dans le bar qui supporte ce club.

Vous n’avez alors pas intérêt à ouvrir votre bouche pour dire quoi que ce soit de positif à propos de l’équipe adverse. Car tout est focalisé sur ce Flamengo qui, quand il marque un but à l’équipe adverse, donne l’occasion aux supporters du bar de faire la fête en chantant, en dansant la samba et en buvant une nouvelle tournée de bière ou de cachaça.

Et si  le FC Flamengo remporte la victoire, au terme d’une rencontre qui se joue en général le dimanche après midi, les supporters vont continuer à faire la fête, hommes femmes et enfants, soit dans le bar, soit devant, dans la rue attenante, chacun portant la "camisete" (en francais : la chemise ou le tee-shirt ) du club.

En revanche, si l’équipe perd, ce sera des pleurs de dépit agrémenté de commentaires acerbes sur l’arbitre qui a mal arbitré, ou sur l’entraîneur qui n’a pas fait correctement son boulot, ou sur tel ou tel joueur qui n’a pas fait correctement le sien.

 

****

 

Bref, on n’imagine pas, en Europe, à quel point le foot, au Brésil, est une religion. Preuve en est les millions de gamins qui jouent au foot partout au Brésil : dans la rue, sur des parkings, dans des cours, sur des terrains vagues, sur de beaux espaces verts, derrière la maison, sur la plage, dans des espaces faits de revêtement en dur ou en mou, sur ou dans du sable; apprenant partout la technique du foot et la maîtrise de la balle, cette balle fait avec n’importe quel matériau : cuir, plastic, chiffons, papier, reste de pneu de voiture, boîte de conserve, balle de ping pong, on en passe et des meilleures.

Autre preuve de l’engouement des Brésiliens pour le foot : près de la cité où j’habite, il y a un mont auquel on accède par une piste fréquentée par des gens qui se transportent à pied, à cheval, en vélo, à moto, et, parfois aussi, en voiture (lesquelles  voitures sont cabossées et percées de trous partout à force d’être rouillées).

ET sur ce mont, les autorités de la cité ont installé un réservoir d’eau permettant à toute une communauté de vivre en contrebas, de l’autre côté du mont.

Cette communauté se compose au total d’une vingtaine de familles, toutes pauvres et fort nombreuses (les mères font, là, leur premier bébé à l’âge de 14-15 ans) et habitant des maisons en dur fort rudimentaires et alignées en carré tout autour du village, payées qu’elles ont été, s’agissant de leur construction, avec les subventions de l’Etat Fédéral ou de l’Etat de Bahia.

Grace à ces aides et à l’eau du réservoir, amenée dans les champs grâce un réseau de distribution, les habitants de ce petit hameau ont ainsi pu planter des légumes, des patates, de la salade, du manioc, des feijãos (la nourriture de base, avec le riz, des pauvres du Brésil), et d’autres choses encore, et vivre à la fois comme petits paysans (chacun a un cochon, une ou deux vaches – parfois plusieurs-, des chèvres, des poules et un chien) et comme petits maraîchers écoulant leurs produits au marché de la cité où j’habite.

Quant aux enfants du village, pour aller chaque jour à l’école et en revenir, ils font, à pied ou à bicyclette, le trajet cité-village et retour.

Et comme la piste menant au sommet du mont est très pentue, le déplacement à vélo est pour eux une chose très pénible, si pénible qu’elle est capable de transformer tous ces gamins en futurs pédaleurs du Tour de France.

 

****

 

Me rendant moi-même, parfois, sur les lieux, au moment de faire du footing, j’ai demandé à l’un de ces gamins en train de gravir le mont à vélo: "cela te plairait-il  de devenir coureur cycliste quand tu seras grand ?" Et lui de me répondre : "oh non, moi je préfère le foot au vélo!"

C’est si vrai qu’il existe trois espaces destinés à la pratique du foot, dans le hameau. Le premier est un vrai terrain de foot (petit, certes, par sa dimension), avec de vrais buts, à l’entrée du village. Le second est formé par l’espace situé au milieu du village, où les gamins peuvent jouer au foot une fois sortis de leur maison qui, comme je l’ai déjà dit, est située, avec les autres maisons attenantes, tout autour du village. Et le troisième terrain se situe dans un pré qui est lui-même situé en contrebas du village, près d’un bâtiment abritant les tracteurs et tout le matériel agricole du village.

 

****

 

Or cet engouement pour le foot n’est pas près, au Brésil, de s’arrêter, à telle enseigne que les pratiquants des autres sports sont un peu prétérités, en termes de médiatisation de leur sport, comparé au football.

 

Claude Gétaz

 

Deux semaines avant le classico, le Réal Madrid prend six points d’avance sur le FC Barcelone.

La 14ème journée du championnat espagnol vient de connaître un épilogue incroyable. En effet, le FC Barcelone, champion en titre, vient de concéder sa première défaite de la saison face à Getafe sur le score de1-0. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tout essayé. Déjà à la 7ème minute, Lionel Messi, sur coup-franc donnait des sueurs froides au gardien adverse. A la 28ème minute, lancé en profondeur, Messi butait encore sur un excellent gardien, tandis que la frappe de Sanchez qui a suivi, passait à côté. A la 36ème minute, Sanchez manquait une fois de plus le cadre. Après la mi-temps, précisément à la 55ème minute, Messi  perdait son duel, une fois de plus face au gardien. Vu toutes ces occasions manquées, ce qui devait arriver, arriva : à la 68ème, sur un coup de pied arrêté, les joueurs de Getafe ouvrait la marque.   Malgré la frappe de Pedro (78ème minute) et celle de Messi  qui rencontra le poteau (93ème minute), le Fc Barcelone ne put revenir au score.

Continuer la lecture de « Deux semaines avant le classico, le Réal Madrid prend six points d’avance sur le FC Barcelone. »

Ronaldinho à Milan, Kakà au Real?

Le FC Barcelone et Milan se rapprochent de plus en plus pour Ronaldinho. Ce dernier est devenu indésirable du côté blaugrana. On parle d'un contrat record pour l'as brésilien, 15 millions par an sur une période de 5 ans. En attendant l'arrivée de R10 du côté de Milan, les rumeurs s'intensifient et annoncent un (nouveau) départ de Kakà, l'étoile de Milan.

C'est Marca qui lance la rumeur, ce quotidien espagnol qui semble spécialisé dans les fausses rumeurs. Kakà pourrait-il se retrouver au Real? Troisième mercato consécutif que le Real se montre intéressé par Ricardo Kakà. Le brésilien dément une énième fois et se dit prêt à jouer avec un de ses bons amis, Ronaldinho.  Une attaque Kakà, Pato, Ronaldinho, le rêve du président Berlusconi semble se réaliser mais perdra-t-il son joyau au mercato d'été?

Le 4-3-3: Mode ou nouvelle norme ?

Depuis environ 4 années, c'est le FC Barcelone qui est considéré comme étant l'équipe pratiquant le football le plus leché d'Europe, voir du monde. Particularité tactique du club Catalan, il ne joue ni en 4-4-2 ni en 4-5-1 qui sont les deux systèmes tactiques de base, ou en tout cas les plus utilisés, et de loin. En effet les Blaugranas utilisent un 4-3-3 avec trois milieux défensifs, un attaquant de pointe et deux attaquant latéraux qui s'apparentent très largement aux ailiers d'autrefois.

En France, c'est l'ogre Lyonnais qui a repris le système de jeu catalan avec sur les ailes Ben Arfa, Benzema, Govou ou Kader Keita. Depuis, ce schéma été a été plagié par de nombreuses équipes et particulièrement en Ligue 1. Le week-end dernier, Lyon, Lens, Monaco, le Paris-Saint-Germain ou encore Nancy ont en effet débuté leur rencontres respectives dans cette configuration.

Cependant, toutes les équipes n'ont pas un effectif taillé pour le 4-3-3. Si Monaco, avec les Nenê, Gakpe ou Menez possède des joueurs qui ont le profil et le niveau pour évoluer comme ailier, une équipe comme Lens, qui utilise pourtant le 4-3-3, ne semble pas avoir un effectif en conséquences.

Il suffit de regarder les rencontres face à Saint-Etienne et Metz des Sang et Or pour constater que les ailiers évoluent plus comme des milieux latéraux, ce qui laisse l'attaquant de pointe totallement ésseulé, rapellant ainsi un 4-5-1 plutot défensif. Preuve en est les changements tactiques effectués par JPP lors de ces 2 rencontres puisque pour relancer son équipe et donner un nouvel élan offensif, le technicien Sang et Or est repassé en 4-4-2.

Tout cela pour dire que pour que ce 4-3-3 s'impose comme une norme ou une base tactique, il faudra que les joueurs s'adaptent, que des profils de joueurs s'adaptent, un peu comme ce fut le cas il y a quelques années lorsque les ailiers se sont mis à faire un travail défensif important pour finalement devenir des milieux latéraux.

Alors le 4-3-3 simple mode ou nouvelle norme tactique? L'avenir proche nous le dira mais une chose est certaine, ce système semble libérer plus d'espaces favorisant ainsi le spectacle… ce que tout le monde attend !

Ronaldinho entre départ et renouveau à Barcelone

Ronaldinho, l'attaquant international brésilien du FC Barcelone, était plus que jamais critiqué dimanche par les médias espagnols pour ses sorties nocturnes, à la suite de son forfait contre le FC Séville samedi soir en Championnat (victoire 2-1 du Barça).Le Brésilien, sorti trois fois en cours de match par Rijkaard depuis le début de saison, a prétexté une contracture à la jambe droite pour ne pas jouer samedi et n'a pas assisté à la victoire contre Séville dans les gradins du Camp Nou.

Ronaldinho est arrivé au Barça en 2005 en provenance du PSG.Le pari franc de Sandro Rosell et de Joan Laporta, au-dessus de tout entourage, de recruter Ronaldinho a été la meilleure décision sportive de ces dernières années à Can Barça.


Depuis ce sage pari, le Barça a récupéré la vigueur, l'enthousiasme, l'espoir et le pouvoir qu'il n'aurait jamais dû abandonner, et Ronaldinho, revêtissent le maillot azulgrana, a explosé comme footballeur jusqu'au point de se transformer en numéro 1 mondial, chose probablement inimaginable le jour de sa présentation officielle, retransmise en direct par TV3. Chose qui, toutefois, imaginaient ceux qui ont toujours eu pleinement confiance en ses possibilités, en commençant par son frère Roberto de Assis, celui qui a toujours eu une foi aveugle dans le talent de son frère depuis tout petit, dont il a exercé de père depuis le décès précoce du père des Assis.