La liberté d’expression en France : exemple de Robert Ménard

Robert Ménard est un journaliste qui milite depuis plusieurs années pour la liberté d’expression. La liberté d’expression est une liberté fondamentale et est inscrite dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Cependant, Robert Ménard a payé cher ses positions politiques, mais a permis de montrer que les journalistes sont quasi exclusivement de gauche, ce qui pose un réel problème pour la neutralité des médias et pour la démocratie

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Nos neurones vieillissent dès l’âge de 45 ans.

 

On a trop souvent pour habitude de croire que le cerveau des individus vieillit surtout  à partir de 60 ans et que les maladies dégénératives apparaissent avec la vieillesse. Or il n’en est rien, de récentes études médicales révèlent que dès la quarantaine, nos capacités cognitives commencent à décliner.

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Consultation, vous dites ?

Comme beaucoup, je viens de recevoir par mail mes identifiants qui me permettent de consulter le site dédié à la consultation des adhérents sur les élections européennes. C'est assez étonnant mais je me doutais de la tournure que ça prendrait. Pour ou contre un rapport, et donc des investitures, dont on ne vous donne pas la possibilité d'étudier ?

Ni primaires, ni CV et profession de foi des candidats à la candidature. Bref, tout est déjà décidé à l'avance, il ne reste plus qu'à valider la décision. Pour ma part, considérant ce mode de consultation comme une supercherie, je n'approuverai pas le rapport.

Il est vraiment temps que ce mouvement soit réellement démocrate. Je commence sérieusement à être plus que lassé de la manière dont ça se passe, et ce à tous les niveaux. J'essaie de m'impliquer autant que je puisse, mais j'ai l'impression que c'est, excusez l'expression, comme pisser dans un violon.

Heureusement qu'il y a un soupçon, minime mais tout de même, de projet démocrate, humaniste et européen. Heureusement que je ne me retrouve pas ailleurs. Quoique…

Jérôme Charré

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DEPECHEZ-VOUS !!! Plus que quelques jours pour élire votre Président.

DEPECHEZ-VOUS !!!! Plus que quelques jours…. Pour élire votre Président.

 

 

Aujourd’hui, le Web est un espace de liberté où chacun est libre d’exprimer sa pensée, de faire passer ses idées.

 

Mais les blogs, les sites, ne plaisent pas forcément à tout le monde, certains aimeraient bien remédier à cela, y mettre un peu plus d’ordre et ainsi brider notre liberté de penser, notre liberté de parole. 

Le Web libre, est de plus en plus menacé. La loi Hadopi est un commencement vers une législation du réseau et des internautes, plus répressive.  

 

Alors, "Les Robins du Web" !! Oui, c’est ainsi que l'association s'appelle, ont eu une idée !!!!

Et si l’on se protégeait, si l’on se défendait, nous même, ne serait-ce pas mieux ?

 

Ils se présentent, comme une association française, fondée dans le cadre et l’esprit de la défense des droits des internautes.

Mais pas seulement, ils interviennent dans les écoles pour sensibiliser les jeunes sur les dangers liés à l'usage d'Internet et par la remise d'un permis de surfer, le "Navi'Web". 

 

Ils proposent sur leur site, l'élection d'un Webprésident.

Oui, celle qui permettrait à tous les surfeurs d'avoir un Président du Web.

Notre Président, et ce afin de représenter les 32.4 millions d’internautes que nous sommes.

Celui-ci, serait chargé de défendre nos droits, mais doit être prêt à mener des actions pour faire d’Internet, un environnement répondant à toutes nos attentes, surtout à l’heure où des mesures vont être prises, sans consultations des utilisateurs. 

 

Ils désirent que les bloggeurs, ne soient plus isolés et soient représentés, pour faire entendre leur voix.

Pour "Les Robins du Web", l’élection d’un Webprésident, est essentielle. 

– "Nous voulons être une sorte de syndicat et un espace de discussion" précisent-ils.  

 

Il reste 69 jours, pour vous présenter à l'élection ou voter. 

 

"Le Webprésident est un internaute qui souhaite défendre les droits des autres surfeurs du Web et être prêt à mener des actions pour faire d’Internet, un environnement répondant aux attentes de chacun". 

 

Les cinq personnes, ayant reçus le plus de voix seront ensuite présentées, pour un ultime vote. Et c’est ainsi, que fin mai, le Web aura son Président. 

Si vous désirez, vous présenter à l’élection Présidentielle, ou bien voter (être âgé de plus de 21 ans) pour élire votre Président du Web, rendez-vous sur le site des Robins du Web. Pour vous inscrire, cliquez ICI .   

Ou sont les limites de la Liberté d’expression pour un député de la République?

Ou sont les limites de la Liberté d'expression pour un député de la République? On peux véritablement se poser cette question suite à la décision de la Haute Cour de Cassation à propos d'un député UMP du Nord : M.Christian Vanesse qui, il y a quelques années, disait:"l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité". Après 2 décisions de justice pour injure aux homosexuelles, la Cour de Cassation a blanchie M.Christian Vanesse la semaine dernière en affirmant: Les propos "ne dépassent pas les limites de la Liberté d'expression d'un député" dans l'exercice de ses fonctions. M.Christian Vanesse(ancien professeur de Philosophie) s'était déjà fait remarqué à propos, cette fois-ci, sur les écrits de la colonisation dans les manuels scolaires : il avait essayé d'introduire dans les manuels des articles sur le "le rôle positif de la colonisation". Maintenant il s'agit d'un problème de Liberté d'expression. Certes, la démocratie c'est l'échange d'opinions contraires et le député se défend en disant qu'il a usé de son pouvoir parlementaire sur une proposition de loi et qu'il a donné un point de vue sur une loi. Mais le problème si l'on suit ce raisonnement c'est : AU NON DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION, ON ARRIVE A STIGMATISER UNE PARTIE DE LA POPULATION FRANÇAISE.  Notons qu'aux États Unis, il n'y a pas de limite sur la liberté d'expression.

 

Liberté d’expression en démocratie: entre réalité et idéologie

Après la suspension du sous-préfet Bruno Guigue, pour avoir publié un article polémique intitulé « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU » le mettant -selon sa hiérarchie- en porte-à-faux avec son devoir de réserve, j’ai pu lire et entendre dans de nombreux médias que la liberté d’expression et le débat démocratique étaient dans notre pays en voie de disparition, si ce n’était déjà réalisé depuis belle lurette.

Journaux et partis, « perroquets sionistes de la planète médiatique »?

Y a-t-il donc cette ombre liberticide en France, comme l’écrivait Bernard Langlois le 27 mars dernier, déplorant qu' »une fois encore, la censure d’Etat s’exerce contre un homme seul, sur la pression d’un lobby pro-israélien solidement incrusté au c?ur du système politico-médiatique français »?

    * Peut-être que Bernard Langlois nous instruira prochainement d’une savante étude détaillée sur les individus (qu’il nomme « agents d’influence israéliens »).

    * Les interactions, la structure et le fonctionnement de ce solide « lobby pro-israélien » qui jouerait, dans notre propre pays, de son incrustation influente dans les partis politiques (lesquels?) et les médias (hors Politis), ces « perroquets sionistes de la planète médiatique ».

    * Au point où, nous précise le journaliste militant dans cette même tribune, il serait impossible en France de critiquer Israël. Vraiment « impossible »? On ne comprend pas bien alors la présence d’ouvrages critiques dans les librairies, les innombrables articles et dossiers publiés dans la presse française, dont assez régulièrement dans Politis, sans parler des multiples sites Web, des conférences, des manifestations… où cette critique, plus ou moins radicale et partisane, est régulièrement présente dans notre espace politico-social depuis au moins soixante ans. On gagnerait à dépassionner le débat, à « désidéologiser » les faits sociaux, à n’exclure et n’oublier aucun acteur, à combattre les simplifications monocausales et manichéennes.

Poser les bases minimales du débat démocratique et de l’usage de la liberté d’expression

Alors? En cette période de forte activité sociale, de conflits et de polémiques politiques, où le relativisme radical et l’absence de repères se posent comme règles jouissives, les bases minimales d’un débat démocratique et du bon usage de la liberté d’expression ne vont toujours pas de soi. Serait-il superflu de rappeler simplement quelques éléments minimaux mais fondamentaux qui devraient fonder leurs pratiques?

Le préalable à toute discussion et expression est l’échange d’arguments établis selon des règles acceptées réciproquement. Ces règles peuvent être déclinées en trois points symboliques:

    * premièrement, par la liberté de pensée, de conscience, d’opinion, d’expression… « pourvu que leur manifestation ne trouble par l’ordre public établi par la loi » (Déclaration universelle des droits de l’homme, art 10, 1789) ou « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » (art 11). Le « laisser-faire » a ses limites, tant chez les libéraux que chez les antilibéraux, s’accordant au moins sur ce point;

    * deuxièmement, par l’égalité: si toutes les opinions ne se valent pas, les arguments doivent valoir par eux-mêmes et non par rapport à celui qui les dit, sinon on rentrerait dans un schéma d’argumentation d’autorité, acceptant que pour une parole donnée, similaire dans le fond à une autre, l’attention hypersélective se reporterait sur un orateur pré-établi de sa convenance. Celui qui parlerait, correctement sélectionné, aurait de ce fait plus d’importance que ce qui est dit;

    * troisièmement, la fraternité: ce qui suppose une ouverture d’esprit allant de pair avec le respect d’autrui, impliquant de ne pas considérer comme expressions acceptables l’insulte, la diffamation, l’incitation à la haine, à la violence, à la falsification, toute atteinte à la dignité d’une personne, d’un groupe social ou d’un peuple. D’où la nécessité de pratiquer une tolérance active au sein d’un débat démocratique, par le refus d’accepter, d’adorer ou d’adhérer les yeux fermés, mais également de condamner radicalement sans argumenter ou sous de faux prétextes. Rien n’interdit alors à partir de là une rencontre -physique ou par médias interposés- avec un « adversaire » idéologique, politique, dans le respect réciproque des éléments énoncées ci-dessus.

C’est cet ensemble d’accords préalables, implicites ou explicites, de non exclusion et de respect commun dans les débats et l’expression, qui fait qu’il existe des études, des échanges et des rencontres sur des terrains fort variés, des milieux marginaux, culturels, religieux, politiques, minoritaires… entre locuteurs, d’orientations politiques, de catégories sociales, de classes, d’intérêts plus ou moins différentes, qui acceptent -même momentanément, diplomatiquement- de s’accorder sur ces principes en vue d’une réciprocité cordiale d’échange.

Au final, l’expression et le débat se dérouleront dans un respect mutuel entre humains, avec nos accords et nos différences. Un petit pas sur le long chemin de la tolérance mutuelle. Il faudra bien commencer un jour. En attendant, je crains que la démarche de Bernard Langlois n’entretienne la confusion idéologique, la partialité des faits et le mélange des genres politiques.

Par Valéry Rasplus  Essayiste, sociologue – Rue89 – 13/06/2008

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Journée mondiale de la liberté de la presse: De la liberté et de son expression en Tunisie

Le monde célèbre aujourd’hui la journée mondiale de la liberté de la presse. Cette célébration revêt comme chaque année deux aspects différents. Entre les pays ou la liberté c’est déjà instauré et ceux qui luttent encore pour sa consécration la différence n’est autre celle qui sépare les sociétés libres de celles qui vivent encore sous oppression. Si la presse est le support sur le quel s’exprime la liberté et le moyen qui reflète la liberté d’opinion dans une partie du monde aujourd’hui elle n’est encore aujourd’hui pour une grande partie de l’humanité que outil de propagande qui exprime et consacre la situation de domination que subit ces société et qui continue de les priver d’une jouissance effective des attributs de toute liberté et non seulement de celle de la presse et de l’expression.

En Tunisie, Nous sommes en ce 2008, dans un champ ou la liberté de la presse et d’expression est entrain de livrer un de ces combats qui ont fait des pays libres ce qu’ils sont aujourd’hui. Ce serait une grave erreur de se tromper et de prendre les quelques éclats de succès déjà réalisé pour des résultats acquis ou pour « un début d’ouverture » comme certains journaux veulent laisser croire aujourd’hui. Ce blog, comme tous les autre blog ou site qui ont choisi de s’exprimer en toute liberté sur leur pays sont totalement censurés et inaccessible en tunisie. Certains appartenaient même à des partis d’oppositions reconnues. Le même sort est encore réservé à tout journal ou site international d’information ou d’ONG critique envers le régime despotique du président Ben Ali. Si de rares journaux peuvent paraître aujourd’hui en Tunisie sans se soumettre totalement aux normes accablant la presse en Tunisie comme el Mawkef et Mouatinoun ils sont loin de gagner leur droit à une libre diffusion. Une liberté strictement surveillée qui ne peut mener en fin de compte qua la ruine et l’abandon.

Pour justifier le titre optimiste de couverture sur la liberté de la presse en Tunisie à défaut de trouver des entraves assouplies pour permettre cette liberté à énoncer l’éditorial du journal l’expression écrit «  La preuve : La Tunisie est un pays ou l’on peut parler, comme ici, de sujets aussi sensibles que la liberté d’expression sans forcément épouser la thèse thuriféraire du régime à ce sujet. C’est aussi un pays ou l’on peut écrire, comme ici, que les lois réglementant le secteur de l’information sont encore coercitives et qu’elles gagneraient à être davantage libéralisés encore. » Un éditorial qui donnera certainement plaisir à lire à la dictature, car sans épouser sa thèse consacre ses objectifs et sa stratégie de continuer à tenir les médiat dans ses bras et à les nourrir par son sein au risque de leur administrer quelques coups sur les doigts parfois sans jamais aller jusqu’à couper le cordon ombilical qui les tenait leurs vies en perfusion indissociable de la dictature qui les a enfantés.

C’est cette presse, qui à défaut de pouvoir s’impliquer à fond dans les véritables débats qui secouent son pays affiche ostensiblement une auto adulation prétentieuse de donneur de leçons au point de se confondre avec la propagande du régime qu’ils font semblant de critiquer.  Cette prise de position est d’une provocante légèreté qu’elle parvient à un moment ou la machine de répression s’abat avec toutes ses forces sur ceux qui ont choisies d’aborder les sujets que cette même presse a bien évités participant ainsi à l’occultation et à la désinformation propre à tout système autoritaire fermé à toute liberté.

Ce ne sont pas « les lois réglementant le secteur de l’information sont encore coercitives » qui l’ont empêché d’aborder les contestations sociales qui secouent depuis des mois la région de Gafsa et des champs miniers du sud ouest au point que des dizaines de familles se sont réfugiés en Algérie dans une quête désespérer de refuge qui leur fait oublier l’indescriptible injustice auquel ils sont soumis dans leur propre pays.

Ce ne sont pas non plus ces lois qui l’ont conduit à occulter l’information sur l’implication de deux proches directement liés à la famille du président dans des vols de bateaux sur une échelle internationale au point de faire l’objet de mandat d’arrêt international et d’être recherchés par Interpol alors que notre justice à été manipulés d’une lamentable façon pour leur servir de couverture à leur impunité.

Serait-il à mettre sur le compte des règlements en vigueur le fait d’éviter d’aborder le scandale qui vient de secouer les milieux financiers et bancaires en Tunisie et qui dévoilait les convoitises de pillage et d’appropriation que nourrie cette dictature au profit de quelques familles dont rien n’arrête plus la cupidité de s’approprier tout ce qui à de valeur ou qui parvient à leur rapporter plus dans ce pays.

En fin, pour ne pas abonder outre mesure dans les « preuves » du manque de respect de cette presse aux normes d’exercice de sa mission, peut-on reléguer au chapitre de simple fait divers indigne d’intérêt le drame qui vient de secouer plus de vingt six familles tunisiennes de Mhamdia et de Mahdia qui viennent de perdre leurs enfant dans une autre tentative d’immigration clandestine qui est devenu pour une grande partie de la jeunesse tunisienne le seul espoir qui leur reste au risque de leur vie pour échapper à une vie sans objet qui ne leur avait laissé aucune espoir dans une existence digne dans leur pays. Ne serait-il pas par là  que le hiwar chabab « dialogue avec les jeune » doit commencer.

Quel journal indépendant peut passer à coté de tels événements tout en prétendant bénéficier d’une relative liberté de la presse et d’expression. S’il y des degrés dans l’ignorance d’une notion ou d’un fait le pire serait d’ignorer sa propre ignorance du sujet abordé. La liberté de la presse n’existe pas encore en Tunisie nous l’affirmons avec force et conviction tant que les tabous ériger sur certains sujets et au profit de certaines personnes n’ont pas définitivement disparus. Si elle peine encore à s’affirmer ce n’est pas exclusivement à cause du pouvoir et du caractère coercitif ses lois et règlements régissant le secteur, car aucun loi n’interdit encore d’aborder des faits avérés mais c’est la cause en partie des barons auto affirmé de nos média qui sont devenu maître dans l’art de pouvoir ronger la carotte tout en restant dépensé du bâton.

Face à la dictature, face à la censure, face à l’exclusion que nous partageons avec l’écrasante majorité de nos concitoyens dans la situation que traverse notre pays, face à tout ceux qui ont tout accaparé et cherchent à en avoir plus notre liberté d’expression ne peut que gêner tout ceux qui font tout pour ne faire taire car nous somme la voix qui les confond avec leur arbitraire, leur incapacité à se soumettre à la loi et d’accepter une justice digne de ce nom à la faire appliquer. Tout le reste n’est que métaphores et manipulations. Ceux qui ont tous les pouvoirs et tous les moyens en leurs mains savent que nous avons le soutien de toute l’opinion publique de notre coté comme ils savent qui a déjà perdu son dernier combat  et sa crédibilité déjà.

Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 03 Mai 2008

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