Le Dictateur se veut intouchable

           

Le Dictateur se veut intouchable !

 

Ce Dictateur qui se permet d’insulter  et  de traiter un pauvre quidam qui ne lui demandait de ne pas le toucher de « pauvre con «  alors qu’il s’estimait redevable d’ une poignée de main et d’un bonjour , de ridiculiser les uns et les autres, de prendre des positions politiques hasardeuses pour l’honneur de la France en recevant chez nous des terroriste patentés, qui a vu chavirer son « traité de Lisbonne » ,   qui a reçu l’affront de son ami Kadhafi qui a rejeté ouvertement avec mépris son projet de l’Union pour la Méditerranée, ce Dictateur qui implicitement prend les travailleurs pour des fainéants en leur intimant d ‘avoir à travailler plus pour gagner plus, ce Dictateur  qui prend les chômeurs pour des tireurs au flanc, qui veut museler toute  la presse en général, ce Dictateur  qui fait des pression pour exercer sa censure personnelle dans tous les domaines privés et secteurs de l’Etat, Ce Dictateur qui se déplace sur les quais, dans les usines, dans les bureaux pour donner des leçons de bonne conduite à sa façon, ce Dictateur qui veut régner en Maître absolu sur  la Télévision et les Radios privés de  l’audio visuel public pour favoriser les télévisons et radios  privés détenus par ses amis personnels et ses proches, ce Dictateur qui veut imposer sa vision de l’Europe à  l’Irlande, à la Pologne,  à  tous les eurosceptiques  en  s’imposant chez eux pour brasser du vent, ce Dictateur qui entend  donner des leçons de droits de l’homme à tous les  Dirigeants étrangers,  ce dictateur qui se mêle de tout au-delà de ses fonctions constitutionnelles,  qui se produit sur toutes les capitales étrangères  escorté de sa tribu familiale et  de ses « fans » par centaines   en courant  comme un furet  du bois mesdames, de-ci , delà, partout,  pour discourir sans fin sur ses idées politiques assorties de considérations philosophiques et religieuses fluctuantes selon son auditoire, ce Dictateur qui se donne en spectacle pour dire, se contredire, souffler le chaud et le froid, qui dit,  ce Dictateur qui contrarie tout le monde , qui chute vertigineusement dans les sondages, qui a perdu la confiance de 67 % des Français, ce Dictateur qui s’autorise tout dans sa vie privée qu’il expose sans retenue en exigeant que personne n’en parle sous peine de censure et d’exclusion, ce Dictateur dont nous pourrions dénoncer encore bien des comportements pour le moins « originaux » et inédits dans la fonction, se  veut maintenant INTOUCHABLE , au dessus de toutes critiques  et de toutes contradictions.

C’est ainsi que sous la pression de l’Elysée,  une enquête a été diligentée  à l’encontre d’une enseignante,  qui a eu dans l’exercice de ses fonctions à  demander à ses élèves de CM1 en novembre 2007, dans une école primaire d'Albi (Midi-Pyrénées) dans le cadre d’ un travail d'art plastique sur les sentiments et les expressions du visage, de collecter des photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère, crainte, fatigue, méchanceté… Ces photos choisies par ses élèves en toute liberté et en dehors de son influence, les enseignants ayant pour principe  de laisser s’exprimer   les enfants  sans les conditionner,  ont été ensuite collées sur de grandes affiches placardées sur les murs de l'école, pour une présentation intra scolaire non ouverte au public.  Parmi  ces photos figurait  un portrait de Nicolas Sarkozy, choisi par un élève pour illustrer le thème de la méchanceté. "J'ai regardé les expressions et non les visages", explique l'institutrice menacé de sanction ?.

C’est un parent d’élève dénonciateur anonyme,  «  fayot  zélé »  semble-t-il,  dont  l’identité est tenu secrète  sans doute pour récompenser son œuvre de délation,  qui a  envoyé  une lettre à l'Elysée pour dénoncer ce qu'il considérait  comme une atteinte à l'image du chef de l'Etat.

 Comme suite,  vendredi dernier, la directrice de l'école a été informée  par l'inspecteur d'académie qu'une enquête avait été diligentée par le recteur.

Depuis, l'affiche litigieuse a été retirée du mur.

 

 Un Inspecteur d’ Académie   prétend que l’ "On peut reprocher à l'enseignante un manque de vigilance pour lequel sera appliquée une sanction qui devrait se limiter à une simple remontrance". Pour cet Inspecteur qui a mon avis n’a pas de  sens éducatif  logique "l'enseignante aurait dû être plus attentive à l'utilisation de ces images ….  Elle aurait dû profiter de l'occasion pour faire une leçon d'instruction civique pour expliquer la démocratie et le rôle du président de la République et des personnalités du monde politique".

 

Et bien, Monsieur l’Inspecteur d’Académie,  si cette enseignante avait du profiter de l’occasion pour expliquer la démocratie et le  rôle du Président de la République et des personnalités du monde politique »,  elle aurait eu bien du mal  vis-à-vis de ses élèves qui sont loin d’être aveugles et sourds , à expliquer les vacances bling bling, le débordement de la vie privée sur la fonction politique, les favoritismes, les censures, les rodomontades,  les contradictions , les interventions hors constitutionnelles …  etc.…. du Chef de l’Etat  et des personnalités du monde politique en général .

 

Et je peux vous garantir que cette enseignante n’aurait pas épuisé  le sujet à ce jour et aurait éprouvé  beaucoup de difficultés à faire coller le rôle  du Chef de  l’Etat  tel qu’il est définit par la Constitution, avec le rôle  personnel  HORS CONSTITUTIONNEL qu’il nous joue tous les jours en public, et ses élèves n’auraient pas manqué de la questionner pour y voir plus clair et se faire une idée du rôle constitutionnel  par rapport au rôle,  pour le moins spectaculaire et débordant,  que Le Chef d’Etat s’autorise  à nous donner en spectacle tous les jours dans l’ exercice de ses fonctions.

  En considérant l’ampleur de la tâche, elle y serait encore en travaillant 24 heures sur 24 en continu, sans garantie de se voir payer ses heures supplémentaires.

 

Point final et zéro pointé,  Monsieur l’Inspecteur d’Académie, en démocratie on doit tenir compte du choix des élèves en  matière d’expression des sentiments ! Ce n’tait pas la personnalité qui avait été choisi par l’élève mais simplement « l’expression » : on ne peut pas voir tous les jours les portraits de Monsieur Sarkozy avec des lunettes roses.