Les gilets jaunes ou la révolte des individualistes

La France subit actuellement les manifestations des gilets jaunes soutenus par 70% des Français. Que veulent-il ? De pouvoir aller du point A au point B avec leurs voitures essence/diesel sans subir la taxe carbone. Les 48 000 morts à cause des particules fines des véhicules diesels: ils s’en fichent. Le réchauffement climatique: c’est pas leur problème, c’est celui des générations futurs. Ce mouvement est révélateur des individualismes toujours de plus en plus croissants touchant nos sociétés. Il n’y a qu’une chose qui compte chez eux: leurs porte-monnaies.

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La France subit actuellement les manifestations des gilets jaunes soutenus par 70% des Français. Que veulent-il ? De pouvoir aller du point A au point B avec leurs voitures essence/diesel sans subir la taxe carbone. Les 48 000 morts à cause des particules fines des véhicules diesels: ils s’en fichent. Le réchauffement climatique: c’est pas leur problème, c’est celui des générations futures. Ce mouvement est révélateur des individualismes toujours de plus en plus développés touchant nos sociétés. Il n’y a qu’une chose qui compte chez eux: leurs porte-monnaies. Mais quels sont leurs arguments ?

L’argument qu’on entend souvent:

Ah oui mais moi je fais partie des petites gens qui ont besoin de leurs véhicules pour travailler et je ne peux pas faire autrement avec mes fins de mois difficiles.

L’argument très en vogue qui permet de susciter la compassion pour ne pas devoir se justifier tout en fermant la porte à toute solution qui demanderait un changement dans leurs habitudes. Du grand classique. Mais ces gens-là ont-ils de l’empathie vis-à-vis de ceux qui subissent les changements climatiques ? Ont-ils une petite pensée pour les habitants des îles Carteret, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou Kiribati (110 000 habitants) et Tuvalu (12 000 habitants) qui voient leurs territoires pris par la montée du niveau des Océans ? Déjà 8 îles du Pacifique ont  été englouties !! Ont-ils de l’empathie vis-à-vis de ceux qui ont des problèmes de santé lors des pics de pollution dans les grandes villes ? Des gens meurent à cause des particules fines chez nous chaque année !! Comment peut-on accepter cela en défendant un mode de vie qui en est responsable. D’après une étude de Santé publique France de juin 2016, la pollution est la troisième cause de mortalité en France (48 000 décès), derrière le tabac (78 000 décès) et l’alcool (49 000 décès): c’est un problème de santé publique majeur. Il est très curieux de voir des gens essayer de susciter l’empathie des autres alors qu’eux mêmes en sont totalement dénués. La pauvreté doit-elle devenir l’excuse pour s’affranchir de tout ? De menacer la vie des autres pour préserver son pouvoir d’achat ? Mais il faut aussi ne pas être naïf car la plupart de ceux qui vous sortent cet argument ne sont pas tous des pauvres: ils ont juste mal à leurs porte-monnaies et ne supportent pas une remise en question de leurs modes de vie.

Un autre argument qu’on entend souvent:

Mon diesel nouvelle génération est moins polluant que la plupart des véhicules.

Après le dieselgate, il est assez surprenant d’entendre ce genre d’argument. Si les véhicules nouvelles générations étaient plus propres alors pourquoi les constructeurs ont-ils triché sur les normes anti-pollution ? Leurs discours et celui des professionnels de santé et des ONG sont totalement divergeant. Il ne faut pas chercher bien loin pour savoir où est la vérité et où sont les intérêts financiers.

Une étude de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris montre que les filtres à particules qui équipent les véhicules diesels dernières générations sont à l’origine de nanoparticules qui s’infiltrent jusque dans nos cerveaux causant ainsi des maladies neurodégénératives alors que les particules fines rejetées par les anciens modèles n’affectaient que nos poumons. En faite, le filtre transforme les particules fines (PM10 et PM2,5) en nanoparticules qui ne sont pas toutes retenues. Autre dispositif qui équipe les nouveaux véhicules, le catalyseur qui piège le NOx responsable des infarctus et des complications pour les asthmatiques. Non seulement ce dispositif ne fonctionne que si le moteur est très chaud (et donc totalement inefficace en ville) mais en plus il produit des particules de nitrate d’ammonium. Le véhicule essence n’est pas mieux loti car depuis l’arrivée des moteurs à injection directe ceux-ci sont devenus des pourvoyeurs de particules ultrafines. Le constat est là: les dernières innovations n’ont pas permis de rendre le véhicule thermique moins polluant. Pire, ils n’ont fait qu’aggraver les choses. Il ne faudra donc pas s’étonner d’observer une augmentation des cancers. Tout ceci devrait nous interpeller. Il est clair que les normes anti-pollution ont un train de retard qui permet aux constructeurs de vanter des nouveaux modèles plus propres alors qu’ils ne le sont pas.

Autre idée reçue sur les diesels censés rejeter moins de CO2: une étude de l’ONG Transport & Environment (T&E) démontre que le véhicule diesel émet 3,65 tonnes de CO2 de plus que le véhicule essence quand on prend en compte en plus des rejets à la sortie des pots d’échappements, le raffinage du carburant, la construction du véhicule et un kilométrage plus long à cause d’un carburant meilleur marché.

Un autre argument:

Les batteries des véhicules électriques sont un désastre écologique.

Soyons clair là dessus, les catastrophes écologiques il y en aura toujours à moins que nous revenions à l’âge de pierre avec une diminution drastique de la démographie. Nous avons un très grave problème à cause des changements climatiques et il est de notre survie d’y remédier le plus rapidement possible. Si la terre subit un emballement de l’effet de serre, non seulement nous mettons l’humanité en danger mais nous risquons de rendre la Terre totalement stérile de toute vie. Et tout ça parce qu’à une époque relativement courte du point de vue géologique, des individus n’ont pas voulu revoir leurs modes de vie et n’ont pas su comprendre les enjeux qui dépassent de très loin leurs petites personnes… Bien sûr, face aux solutions qui rejettent moins ou pas du tout de CO2 (voiture électrique) on pourra toujours les opposer à d’autres problèmes environnementaux: c’est l’argument « bonne conscience écologique » de ceux qui ne veulent rien changer à leurs habitudes. Argument qui ne tient plus si l’on donne des priorités à chaque problème environnemental selon la menace qu’il fait peser sur l’humanité.

Autre argument:

Oui mais un cargo porte-conteneur pollue autant que toutes les voitures françaises.

Il est faux de dire qu’un cargo pollue autant que le parc automobile Français. Si le fret maritime est un gros émetteur de particules fines par l’utilisation des carburants les plus sales au monde, il est néanmoins moins émetteur de CO2 que la route:

  • le fret aérien et maritime ne représente que 11,9% des émissions de CO2 avec 929,25 millions de tonnes;
  • le transport de passagers en surface (voiture, bus, train) représente 50% des émissions de CO2 avec 3 911 millions de tonnes;
  • le fret de surface (camion, train) représente 28,5% des émissions de CO2 avec 2 230,93 millions de tonnes;
  • et enfin le transport aérien de passagers ferme la marche en ne représentant que 9,67% avec 757 millions de tonnes.

Il faut aussi noter que si le fret maritime représente 52% des émissions du fret, il représente 87% des tonnes-kilomètres transportés. D’après les chiffres du ministère de l’environnement, on a entre 10,1 à 32,5 g de CO2 par tonne-kilomètre pour des cargos porte-conteneurs et 91,6 pour un camion de 40 tonnes. Opposer les cargos porte-conteneurs aux voitures est assez révélateurs du manque d’argument des défenseurs de la voiture particulière. Jusqu’à présent ce ne sont pas les zones côtières qui ont un problème de pollution de l’air à cause des particules fines mais bel et bien les villes qui pour la plupart ne sont même pas situées au bord de l’eau. Alors un peu de sérieux… Si ce ne sont pas les bateaux, ce sont les feux de cheminée ou que sais-je encore. Si chacun d’entre nous refuse de faire des efforts au prétexte que le voisin pollue tout autant, on ne fait plus rien. Il faut commencer par changer les choses là où les alternatives existent, ce qui est le cas de la voiture (vélo, transport en commun, covoiturage, etc…) et cela doit commencer à l’échelle individuelle.

Autre argument:

J’aimerais bien vous voir faire vos courses à 30 km de chez vous en vélo.

Remarquez bien qu’il ne s’agit pas d’aller au boulot mais de faire ses courses. Là nous parlons d’un trajet que la plupart des ménages font une fois par semaine et généralement en dehors des heures de pointe. La distance domicile-travail moyenne est de 25,9 km pour 5 jours sur 7. Une distance tout à fait faisable en vélo pour une durée d’une heure de trajet. Si la moitié de nos compatriotes décidaient de se passer de leurs véhicules au profit du vélo pour se rendre au travail, l’air de nos villes seraient beaucoup plus respirable.

Bref, les arguments des gilets jaunes sont légers. Nous sommes face à un mouvement aux revendications très individualistes qui va à l’encontre de l’intérêt collectif. Derrière tout ça il y a quelque chose de beaucoup plus grave: les gens ne savent plus s’adapter par rapport aux contraintes que posent nos sociétés et notre environnement. Nous sommes plus enclin à lutter contre ces contraintes parce qu’elles nous obligent à changer nos comportement qu’a essayer de nous adapter. Maintenant imaginons un scénario pas si improbable que ça: nos approvisionnements en pétrole souffrent d’une situation de chaos au moyen orient et au Venezuela. Plus de carburant dans nos stations services. Mais comment feraient tous ces gens ? Il est parfaitement clair que ceux qui seront dans l’incapacité de s’adapter vont s’attaquer à ceux qui arrivent à survivre: un monde à la Mad Max… Durant la seconde guerre mondiale, les populations occupées ont su s’adapter pour survivre évitant ainsi le chaos. Mais que se passera t-il si demain un événement de cet ampleur se produit ? L’humanité a toujours su s’adapter même dans les situations les plus difficiles et avec très peu de moyen. De nos jours avec internet, nous avons un accès à la connaissance comme jamais. Une connaissance qui devrait nous aider, nous donner des idées, nous adapter… Et pourtant c’est le contraire qui se produit comme si l’évolution de nos sociétés nous a conduit à nous faire assister et diriger qu’à devenir les acteurs de nos vie. Nous sommes plus dans une logique revendicative que dans une logique créative. Le mouvement des gilets jaunes en est le parfait exemple. Une note d’optimisme dans tout ça: il est encourageant de voir les nouvelles générations adopter des moyens de transport vertueux. Ils ne sont pas accros à la voiture comme leurs aînés. Ils s’en passent…

Maintenant imaginons que le gouvernement plie devant les gilets jaunes comme ça a été fait avec le mouvement des bonnets rouges. Ça serait terrible car nous renoncerions à nos engagements internationaux pour lutter contre le réchauffement climatique. La France, pays hôte de la COP21, rejoindrait l’administration Trump. Une idée totalement inimaginable après les critiques du Président Macron sur son homologue !! Ce que ne comprennent pas les Gilets jaunes c’est que la taxation des carburants c’est le moindre mal pour eux. C’est la méthode douce pour les amener vers un changement des habitudes de manière progressive. Sans l’augmentation des taxes, on verra les villes s’organiser pour restreindre l’accès aux véhicules thermiques. Ça serait inévitable…

Sources:

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-pacifique-8-iles-pacifique-deja-englouties-cause-rechauffement-climatique-68510/

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/21/25114-pollution-48000-morts-par-an-france

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/pourquoi-les-voitures-les-plus-recentes-sont-elles-les-plus-polluantes_2680058.html

https://www.transportenvironment.org/press/dirty-diesel-also-worse-climate-petrol-cars-study

https://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/21/la-pollution-de-l-air-est-responsable-de-9-de-la-mortalite-en-france_4954518_1652666.html

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/11/14/un-cargo-pollue-t-il-autant-que-toutes-les-voitures-francaises_5383604_4355770.html

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280781

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Un corps sain dans un environnement sain !

Aujourd’hui, avec tous les chamboulements climatiques ainsi que tous les dégâts qui en découlent, il faut tous agir en faisant de petits gestes. Ces actions vont engendrer inévitablement de grands changements pour un environnement durable. Notre mission est de sensibiliser autrui aux problématiques régnant sur la planète !

 

De nos jours, l’activité physique est très en vogue, et sachant que notre environnement est en péril, pourquoi ne pas combiner les deux ? Au lieu de rester là, assis à ne rien faire, pourquoi ne pas plutôt unir nos forces tous ensemble pour lutter contre la pollution ? C’est la question que nous, deux étudiantes du Collège d’Alma, nous posons. En considérant qu’il y a plusieurs enjeux importants qui se passent dans le monde actuel au niveau de l’environnement, nous voudrions apporter un vent de changement au sein de notre planète. C’est alors pour cette raison que nous vous invitons tous à laisser votre empreinte écologique, soit en participant le 22 avril prochain à la journée de « éco-jogging » en l’honneur du jour de la Terre. Il n’y a donc pas d’excuses de ne pas y être !

 

Le plogging, c’est quoi ?

Souvent, on désire apporter notre petit grain de sel pour l’environnement, mais nous ne savons pas toujours comment nous y prendre. C’est donc pourquoi nous voulons introduire le « plogging  dans notre milieu, car il est primordial d’accorder une grande importance à l’environnement qui nous entoure. Qu’est-ce que le « plogging » ? Il s’agit entre autres de faire son jogging, sac à déchets à la main, et de ramasser le plus de détritus sur son chemin. Plus les gens participeront, plus cela entraînera une chaîne sociale, c’est-à-dire que cette nouvelle tendance attirera sans aucun doute l’attention des gens, les amenant ainsi à suivre ce geste.  Il y aura donc nécessairement des bienfaits sur notre environnement. En plus de créer une chaîne sociale, ce sport crée aussi une chaîne écologique. Alors, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? De ce fait, il serait intéressant d’en apprendre davantage en lisant le passage de l’article de Nathan Weber. Vous pouvez le trouver sur le site Demotivateur.fr : « On peut dire qu’il s’agit d’un sport complet. Tout le corps est sollicité et comme il faut récupérer le maximum de déchets le plus rapidement possible, on se retrouve à enchaîner les squats, à changer de rythme constamment, bref : c’est clairement beaucoup plus éprouvant et physique que le jogging « classique » ! Mais outre le côté purement sportif, le véritable but du jeu est surtout d’attirer l’attention sur le problème de la pollution et des déchets plastiques. » Il est de mise que c’est un excellent moyen pour faire bouger les choses tout en bougeant !

 

Agir pour éviter le pire

Aujourd’hui, avec tous les chamboulements climatiques ainsi que tous les dégâts qui en découlent, il faut tous agir en faisant de petits gestes. Ces actions vont engendrer inévitablement de grands changements pour un environnement durable. Nous espérons que nous avons été en mesure de vous convaincre à participer en grand nombre à ce beau projet qu’est le « plogging ». Il y a encore de l’espoir pour changer notre monde et l’améliorer avant de se rendre au point de non-retour.

Vicky-Ann Fortin et Émilie Ménard

 

Vidéo sur le plogging : https://www.facebook.com/RTSinfo/videos/925188700977652/

 

 

De l’écologie : billet d’humeur

Des gourous du développement durable

Lorsque j’ai écrit cette chronique écologique, il y a 4 ans, je l’avais intitulée : « des ayatollahs du développement durable » mais comme je n’ai pas envie de me faire buter par un de ces barbares barbus et de connaître le même destin que les artistes de Charlie Hebdo, j’ai choisi le mot « gourous » tout aussi dangereux idéologiquement mais un peu moins meurtriers !

Qu’a-t-il bien pu se passer en si peu de temps pour que notre monde fût autant affecté par le CO2 ? Ce gaz inoffensif aux faibles concentrations, présent dans notre atmosphère, est devenu, en quelques années, le guide suprême de nos existences, le dictateur absolu, le Duce, le Führer, bref, le nouveau Néron.

En effet, sa nature gazeuse et donc insaisissable, l’apparenterait plutôt à une créature mystique plus proche du Dieu vengeur punissant les hommes de leurs péchés que du tyran ordinaire.
Bien entendu, comme toute créature divine, il n’est rien sans ses disciples ou ceux qui prétendent l’être : j’ai nommé les écologistes, pas les vrais, pas ceux qui étudient sérieusement les problèmes réels, non, je veux  parler de ceux qui passent à la télé.

Mon premier contact avec l’un de ces individus fût fortuit. Un de mes amis avait reçu en cadeau un bouquin aux photos assez jolies et appelé « La terre vue du ciel ».
Poussée par la curiosité, je m’informais sur cet ouvrage et découvris   le nom de l’auteur : Yann Arthus Bertrand.

Palsambleu ! Pour être affublé d’un nom pareil, la famille ne devait pas se prendre pour de la merde en sachet !
Trois clics de souris sur internet me confortèrent : la famille était dans la joaillerie, j’avais vu juste.

J’appris ainsi, qu’après une brève carrière d’acteur dont il n’est sorti aucun joyaux impérissable digne d’une palme d’or, il avait voué sa carrière à la photo après avoir géré une réserve naturelle. Fort bien.

Par la suite, j’oubliai le personnage jusqu’à sa réapparition écologique il y a quelques années.

Le ton avait changé.
L’heure était grave et la mise en accusation sérieuse.
Cet homme m’avait déclaré coupable de tous les maux simplement parce que je prenais une douche tous les jours, et même deux fois par jour parfois, que je générais trop d’emballages en carton, que j’avais une voiture que j’entendais utiliser (au prix qu’elle m’a coûtée !) et que de temps à autre, je jetais dans la poubelle le reste de pâtes que je n’avais pas fini.

Je replongeais dans la biographie de ce personnage afin de m’informer depuis quand il avait repris ses études pour posséder une aussi admirable analyse du problème et des solutions à apporter.

Que nenni ! Il avait passé son temps à survoler la planète en long et en large, ses mois de janvier à couvrir le rallye Paris Dakar, bullé à Roland Garros au mois de juin et arpenté les allées du salon de l’agriculture. Diantre ! Que d’empreinte carbone et le gars de me reprocher de me laver tous les jours !

J’espère qu’il n’avait pas fait de mauvaise rencontre au salon de l’agriculture car il m’a été rapporté qu’il y circulait un sinistre individu qui disait « casses toi pauv’con » à ceux qui refusaient de le saluer. Mais ce sont vraisemblablement des fables dans le genre de celles qu’on raconte aux enfants pour leur faire peur.

Pour revenir à notre YAB, nous avons maintenant une bonne vision de l’application qu’il peut faire à lui-même de ses préconisations pour les autres.

Bon, on peut au moins lui accorder le mérite de s’être farci durant dix ans de suite sur le Dakar, un crétin patenté du calibre de GH (je vous laisse deviner qui est GH) ce qui lui accorde toute ma compassion.

Mais la cerise sur le gâteau en ce qui concerne notre grand homme, arriva tout à fait par hasard sous la forme d’une conversation avec une copine qui avait participé à une conférence organisée par son entreprise. YAB devait intervenir en fin de journée pour un cachet que la confidentialité et surtout la décence m’interdisent de dévoiler mais très largement supérieur à mon salaire annuel.

Il prit la parole cinq minutes environ avant de prétexter un rendez-vous important (un truc mieux payé ailleurs) et de laisser la parole à l’un de ses sous-fifres qui enfonça des portes ouvertes pendant l’heure que dura son intervention. Le type le mieux payé au monde n’est pas Bill Gates. Au tarif horaire, il est enfoncé par YAB !

Mon enquête aurait été bien incomplète si je ne m’étais point intéressée au second donneur de leçon qui squatte abondamment nos écrans, plats si vous avez les moyens, je veux bien sûr parler de Nicolas Hulot.

Le nom est plus sympathique, plus peuple, et on se dit que ce personnage devrait moins nous prendre de haut.
Je connaissais évidemment la partie émergée de l’iceberg sous la forme de ses reportages au nom totalement imprononçable d’une contrée reculée d’Amérique du Sud où je ne poserai jamais mon 36 fillette et diffusés par une chaîne nationale.
Une rapide lecture de sa biographie m’informa qu’il avait pour point commun avec le précédent d’avoir, lui aussi, fait un Paris Dakar.

Décidément cette course poussiéreuse suscite les vocations, à moins qu’il n’y ait un micro climat.

J’appris également qu’il animait une chronique motocycliste sur France Inter dont le titre évocateur était : « la poignée dans le coin ». Fichtre, un titre pareil aujourd’hui lui vaudrait à minima 48 heures de garde à vue.

Cet ex « rejeteur de CO2 »  converti à l’écologie me valut deux grandioses crises de rire.

La première lorsqu’il se mit en tête de faire un petit tour dans un avion de chasse et où il devait assurer le commentaire.
Au bout d’une minute de vol environ, notre athlète avait gerbé dans son casque avant de préférer s’évanouir pour ne pas voir la suite.

De là doit lui venir son aversion pour les transports peu économes en énergie et son amour du pousse-pousse.

La seconde fut l’inénarrable blague téléphonique de Lafesse qui réussit à faire croire à une brave dame que Nicolas Hulot remontait par les canalisations et allait bientôt apparaître dans sa cuvette de WC.
Ce que peut faire la notoriété ! Je ne sais pas si le droit de vote pour tous est une bonne chose, il devrait y avoir un permis de vote.

De  petits détails m’interpellaient sur la cohérence du personnage, la chaîne qui diffusait son émission fétiche vivant exclusivement des recettes publicitaires procurées par ses annonceurs.
Je m’interrogeais alors sur son degré d’indépendance au cas fort improbable je vous l’accorde, où son propos aurait pu être contraire aux intérêts de ces derniers.

L’émission devant coûter un peu cher du fait de voyages lointains et de l’utilisation de moyens de transport parfaitement écologiques du type avions, hélicoptères et volumineux 4×4, cette chaîne avait besoin de sponsors pour arrondir ses fins de mois.
C’est d’abord Rhône Poulenc qui s’y colla, ancêtre commun d’Aventis spécialisé dans la chimie pharmaceutique et de Rhodia œuvrant dans une chimie plus lourde avant que le flambeau ne soit repris par EDF et L’Oréal.
Rien que de grands philanthropes ! Ce mélange des genres me laissait perplexe.

L’écologie médiatique d’aujourd’hui a ceci d’étonnant qu’elle est portée presque exclusivement par de gros pollueurs repentis ou par des entreprises désireuses de repeindre, en vert, leurs activités, un peu comme si pour devenir flic il fallait absolument passer par la case malfrat.

Il est certain qu’après avoir fait fortune en exploitant la crédulité et le sentiment de culpabilité du citoyen moyen pendant vingt ans, certaines mises en application de leurs préceptes deviennent plus faciles. Il est, ainsi, plus aisé d’aller bosser à TF1 en vélo si on habite un hôtel particulier dans le 16ème plutôt qu’une tour HLM à Sarcelles.

J’allais oublier le dernier écolo médiatico-drôlatique, un des plus emblématiques qui voulait faire la révolution en 68, changer le monde et nous faire vivre à la cubaine.
Le voilà aujourd’hui qui vient nous donner de nouvelles leçons, quarante ans plus tard, après il est vrai, avoir subi une assez longue éclipse dans un pays voisin avec qui nous avons une relation du type : « je t’aime moi non plus ».

Il est venu nous expliquer, sans rire, qu’il était favorable à un péage urbain à Paris au prétexte que la circulation y était catastrophique.
Puis-je émettre l’opinion que si les élus à la mairie de Paris ainsi que ceux d’autres villes ne s’étaient pas évertués depuis près de dix ans à empêcher toute circulation par des aménagements saugrenus, le problème ne serait peut-être pas aussi crucial ?

Cependant, force est de constater que ça marche et bien pire encore, les décisions les plus abracadabrantes, que dis-je, abracadabrantesques, deviennent pour le grand public force de loi.

Ainsi :

–    Il faut acheter des voitures, soutenir nos constructeurs en difficulté pour sauver nos emplois, mais il est très mal vu de les utiliser. Trop polluantes, trop encombrantes dans nos villes et trop dangereuses car comme chacun sait, nous sommes tous des irresponsables qui ne savent pas conduire et leur destin est nécessairement de finir enroulées autour d’un arbre. Elles sont donc à bannir. Ainsi, voyez uniquement dans l’achat de votre prochaine voiture, un acte de soutien aux actionnaires de Renault ou de PSA

–    Il faut se chauffer au bois, c’est plus sain. Je ne sais pas si la maire de Paris apprécierait de me voir scier les quelques platanes maigroulets situés devant mon immeuble mais cela pourrait être amusant et puis ça éviterait de voir quelques voitures s’enrouler autour. Je rappelle que la combustion du bois est toute aussi voire plus polluante que celle du charbon. Je connais l’argument massue de l’écolo de base qui m’expliquera que, durant sa vie, l’arbre a absorbé plus de CO2 que durant sa combustion, ce à quoi je rétorquerais : « Et si on le laissait sur pied ? »

–    Il faut prendre les transports en commun. A l’heure de l’individualisme forcené, c’est le seul lieu de collectivisme non seulement toléré mais fermement recommandé. Qu’importe qu’ils soient saturés, puants, sales, peu pratiques et peu fiables, il s’agit d’un acte citoyen incontournable. Allez hop ! Tous dans la bétaillère !

–    Il faut de la croissance, c’est à-dire produire plus, plus d’objets inutiles, plus de placebos pour lutter contre la vieillesse et les chairs flasques (certains sponsors précités ne vivent presque exclusivement que de ce mirage) et de pseudo solutions du genre éoliennes, panneaux photovoltaïques ou bouses de vache à la production poussive et inversement proportionnelle au taux d’aide qui leur sont accordées

Tout cela, bien sûr, financé par un contribuable apathique et des clients d’EDF captifs.
Ceux qui payent des impôts et ne s’éclairent pas à la bougie paieront deux fois.

Ce ne sont que quelques exemples mais ils démontrent à quel point une immense schizophrénie s’est emparée de ce monde qui veut tout et son contraire.

Remarquez, cela nous vaut de très grands moments télévisuels.

Ainsi cette illuminée ayant subitement décidé de vivre dans une yourte sur des sommets enneigés et se lavant à la neige fondue ou ces étudiants bobos stockant leur compost dans la commode du séjour de leur studette de 18m² en attendant que les vers accomplissent leur œuvre. L’idée que la vermine grouillante qui peuple ce tiroir se développe dans mon appartement me fait frémir.

A bon entendeur salut !

Municipalité nourricière : la nourriture pousse dans les arbres

Étudiant au collège d’Alma, j’ai pris part à une superbe conférence il y a deux semaines lors des journées du développement durable. Cette conférence portait sur le thème des municipalités nourricières. Émilie Lapointe et Gabrielle Filliatrault ont ouvert nos horizons sur cette agriculture urbaine qui nécessite une démocratie participative. Qu’est-ce qu’une démocratie participative? C’est une démocratie qui est basée sur le partage et l’exercice du pouvoir par les citoyens participants qui prennent de bonnes décisions pour leurs municipalités. Ils donnent toutes leurs idées et gardent seulement ceux qui font l’unanimité.

Pour revenir à cette solution, une organisation à but non lucratif était au centre de la discussion également. En 2012, EURÊKO! a entrepris des initiatives d’agriculture urbaine au Saguenay Lac Saint-Jean dans certains villages. Leur but étant de travailler avec des citoyens pour l’aménagement de plates-bandes comestibles et de forêts nourricières. Pour l’instant, seulement quelques villages ont instauré ce tournant vert. Saint-François-de-Sales, Larouche, Sainte-Monique de Honfleur et Chicoutimi font partie de ceux qui ont pris cette initiative.

« Plusieurs enjeux concernant notre approvisionnement alimentaire et les systèmes de production et de distribution aujourd’hui globalisés à l’échelle planétaire nous amènent à réfléchir à la disponibilité future des aliments locaux, sains et abordables, et ce, à toutes les échelles sociales de la population. » Voici la principale cause de l’instauration de cette organisation. C’est merveilleux si chaque municipalité de la région optait pour un jardin collectif où on pourrait trouver des fruits et des aliments comestibles à deux coins de rues nous n’aurions plus besoin d’importer des fruits de partout dans le monde qui coûte très cher. De plus, ces fruits ne seraient pas seulement moins couteux, mais gratuits. Pensez-y des fruits tout à fait biologiques qui n’ont pas de pesticides ou bien de produits qu’on ne connait pas le nom.

Pour terminer, EUREKO! a comme prochain objectif d’instaurer cela dans chaque municipalité. De plus, les pesticides détruisent les insectes qui sont en train de tranquillement disparaître. Certains trouverons cela banale, mais nous avons besoin d’eux, mais l’activité humaine est en train de détruire l’humanité. Nous avons besoin d’une planète verte et sans oublier l’importance des insectes. Des produits frais et biologiques à la place de faire disparaitre près de 80% des insectes en Europe. Je crois que le choix est évident et si facile à réaliser si nous nous mettons tous ensemble, car ceux-ci sont très importants dans la chaîne alimentaire.

Multiplication des projets d’immeubles en bois à Paris : quelle drôle d’idée…

Le retour du bois dans la construction est souvent perçu comme le symbole de « l’ecolo-moderne » et du « chaleureux », selon les mots des architectes. Pourtant, entre pratiques écologiques discutables de la filière bois et caractéristiques physico-chimiques limitées du matériau, rien ne dit que cet engouement débouchera sur des bâtiments écologiquement sains et sécurisés. Et si la mode du bois tournait au feu de paille ?

De quels projets parle-t-on ?

En juin 2016, le plus gros appel à projets, jamais réalisé par un pays pour des constructions en bois, a été lancé. 24 tours de grande hauteur, entre dix et seize étages, vont totaliser sur 130 000 mètres carrés, 18 immeubles résidentiels et 1 600 logements, quatre immeubles de bureaux et d’autres mixtes, un hôtel à Villeurbanne et l’école des Mines de Saint-Etienne. Selon Franck Mathis, président d’Advibois, « toutes les régions de la France métropolitaine et la moitié des 40 principales agglomérations, soit 27 millions d’habitants, ont maintenant un projet (1) ».

A Paris, près de la Défense, un immense ensemble en bois massif va sortir de terre pour hébrger le QG d’un grand groupe. Le campus en bois qui devrait être livré en 2020 sera le plus grand d’Europe. Le projet de BNP Paribas Real Estate et de la start-up Woodeum, proche de la station de RER Nanterre Université, sera constitué de sept petits bâtiments étendus sur 17 hectares et permettra l’installation du siège d’une grande entreprise encore à choisir. Pour autant, malgré la modernité apparente de ces constructions, elles suscitent d’après l’aveu même du président d’Adivbois, quelques inquiétudes. Les freins psychologiques sont encore nombreux car, « trop de gens associent encore le bois à la maison des petits cochons (2) ». Non sans raisons.

Le bois et le feu : un risque toujours d’une brûlante actualité

L’histoire du monde regorge d’exemples de grands incendies de villes en bois. Le résultat des bombes incendiaires de la seconde guerre mondiale sur les grandes villes du Japon, majoritairement constituées de maisons traditionnelles en bois, est encore dans tous les esprits. Depuis cette époque, les propriétés du bois n’ont pas changé et l’incendie à Los Angeles de 2014 d’un complexe résidentiel en construction d’1,3 millions de m2 l’a encore récemment démontré.

Le classement des produits de construction NF EN 13-501-1 (normes européennes) indique que le bois, qui s’enflamme entre 250 et 300°C, « résiste à une attaque brève des flammes et d’un objet isolé ardent tout en limitant la propagation de la flamme (3) ». Mais, d’après Essentiel Incendie CNDB, le bois se consumant d’un centimètre (en profondeur) en 15 minutes, la propagation de l’incendie est assez rapide. Par exemple, les montants d’ossature classique (de 4 cm par 12 cm) s’ils sont attaqués par les flammes des deux côtés se consument entièrement en trente minutes. L’habitation peut donc s’effondrer en moins d’une demi-heure. Pour rassurer les populations, le bois de construction est aujourd’hui présenté comme ignifugé (grâce à des adjuvants chimiques). Mais une réalité demeure : le bois est combustible, ce qui n’est pas le cas de la brique ou de l’acier.

Des constructions écologiques et saines ?

Là aussi, la légende urbaine est tenace. Si les constructions en bois bénéficient d’une image écologique, la réalité est beaucoup plus complexe. Avant d’être installés, les éléments en bois subissent ainsi des traitements chimiques indispensables pour que le bois conserve ses propriétés. Certains de ces traitements, comme ceux incluant du formaldéhyde, sont classés par l’OMS comme cancérogènes, mais ils seront malgré tout retrouvés dans l’air intérieur des complexes de bureaux ou d’habitation en bois. En effet, le bois émet des Composants Organiques Volatiles (COV) naturels auxquels s’ajoutent les COV chimiques (issus des traitements) comme le formaldéhyde. Pour ce qui est du côté « chaleureux » (et donc de l’isolation thermique), il convient de rappeler que, dans une ossature bois, ce n’est pas le bois qui isole (ou seulement à hauteur de 2,5%) mais l’isolant utilisé (4).

En outre, avec le bois, la question de la durabilité des constructions se pose. Sensible à l’eau, aux insectes (termites, capricorne) ou encore aux champignons (mérule), le bois doit subir des traitements préventifs (voire curatifs) indispensables pour empêcher toute détérioration. Dans le cas contraire, les résidents s’exposeraient à des risques sanitaires et des problèmes respiratoires, (asthmes, bronchites, sinusites ou otite), en plus des risques liés à la sécurité, avec la fragilisation du bois et des structures porteuses.

La filière bois, l’environnement… et notre balance commerciale

Compte tenu des traitements chimiques indispensables, inutile d’envisager un recyclage : trop pollués, les déchets en bois en fin de vie ne peuvent qu’être brûlés en centrales spécialisées. Mais ce n’est pas forcément mieux au début de la chaine de production. L’idée selon laquelle la filière bois est une industrie locale, avec un circuit de production court, est aussi largement contestable : 60% des sciages utilisés en construction sont importés, sans compter le coût écologique du transport jusqu’en France. En 2016, le déficit commercial de la filière de la forêt et du bois, lié à la hausse des importations, connaissait une hausse de 2% et équivalait à 5,9 milliards d’euros en données provisoires. Nos forêts sont certes encore à peu près épargnées, mais la construction en bois creuse le déficit de la balance commerciale, et pas qu’un peu.

Si son aspect esthétique permet une « ambiance chaleureuse » (pour les inconditionnels des chalets à la montagne), il n’en demeure pas moins que ses propriétés naturelles n’offrent pas toutes les garanties en matière de sécurité et d’exigences environnementales. Mais le principal défaut du bois aujourd’hui reste surtout le manque de transparence de ses promoteurs sur les réalités qu’implique son usage.

 

  1. https://www.lesechos.fr/17/10/2016/lesechos.fr/0211402086055_la-construction-en-bois-relancee-par-24-projets-de-tours.htm
  2. https://www.lesechos.fr/17/10/2016/lesechos.fr/0211402086055_la-construction-en-bois-relancee-par-24-projets-de-tours.htm
  3. https://www.egger.com/downloads/bildarchiv/146000/1_146413_BR_Guide-securite-feu_FR.pdf
  4. Sources : Essentiel du Bois CNDB n°6

 

3 astuces pour un jardin de balcon à petit prix

3 astuces pour un jardin de balcon à petit prix

Avec l’augmentation du coût moyen du panier d’épicerie, bon nombre de personne cherchent des moyens afin d’économiser, mais pas au détriment d’une alimentation saine. Les gens veulent être en bonne santé, c’est un fait. Un des meilleur moyen afin d’économiser sur le coût du panier d’épicerie est de cultiver soi-même quelques fruits, légumes et herbes à la maison, car ces produits frais coûtent de plus en plus cher. Cependant, certains croient que pour jardiner il faut absolument une maison avec une grande cour arrière et beaucoup de moyen pour débuter, car il ne faut pas oublier que si cette solution est rentable à long terme, elle n’en coûte pas moins une coquette somme de départ. Voici une alternative pour les jardiniers amateurs qui ne possèdent pas les lieux physiques pour cultiver un jardin dit traditionnel; la culture en pot. Voici cinq astuces éprouvés par une débutante cette année.

1. Achetez des graines ou des bébés plants?

Avant de même penser à récolter vos propres légumes, vous devez commencer par le commencement. Il est beaucoup plus avantageux d’acheter des sachets de graine chez un détaillant, que d’utiliser des plants qui ont déjà de l’avance. Bien entendu, faire pousser des graines demande plus de temps que d’acheter les plants, mais c’est encore la solution la moins chère. Au printemps, selon le type de plants désiré, vous pouvez ensemencer vos graines dans de petits contenants dans la maison. Pour des techniques plus élaborées, faite des recherches sur les graines que vous désirez employer. Après quelques semaine, lorsque le temps sera devenu clément, il est possible que vous ayez beaucoup de plant à transplanter….Ou pas du tout. Si tel est le cas vous avez toujours l’option d’aller chercher des plants directement au magasin. Mais qui n’ose rien n’a rien! Il n’en coûte que quelques dollars pour un sachet de graine qui vous durera plus qu’une saison.

2: Le choix de ses pots

Plusieurs diront qu’il est très coûteux de débuter un jardin de balcon, car en plus des semences, de la terre et de l’engrais, il faut également acheter les pots, qui peuvent s’avérer assez dispendieux selon l’endroit où on se les procure. Vous devez donc vous poser une question primordiale avant de débuter: est-ce que je jardine pour économiser ou pour l’esthétique de la chose? Si c’est pour l’esthétique, allez-y visiter les centres de jardinage spécialisés et procurez-vous des pots à 40$- 50$- 100$ même! Mais si vous désirez seulement cultiver quelques légumes afin d’économiser, sortez vite de ces grands centres et allez faire un tour au dollarama du coin! En effet, ce magasin vend des articles de jardinage dont des semences, des outils et des pots. Bien entendu ils sont souvent en plastique et de moindre qualité selon les grands jardiniers, mais je vous garantis que votre plant de fève ne poussera pas plus vite dans un pot en verre à 50$ et qu’il ne s’offusquera pas d’être planté dans un pot en plastique à 1,00$.

3. Utiliser votre imagination!

Comme je le mentionnais plus haut, vos plantes ne regarderont pas la qualité de votre contenant avant de décider s’il doit pousser ou non. J’ai tenté quelques expériences cette année en recyclant de vieilles corbeilles à papier, des bacs de rangements que je n’utilisais plus et même des pots de margarine grand format; vous savez la chaudière à 10$ ? Et bien je vous garantis que mes plants de fève s’en portent à merveille, à l’heure où j’écris ces lignes ils sont en grande floraison. C’est la même chose lorsque vous ensemencez vos graines à l’intérieur. Vous pouvez utiliser de petit pot de yogourt format individuel ou des coupes de fruits en plastiques que vous avez conservé durant l’année précédente. Les contenants en carton de lait, crème et crème à café sont également idéal puisqu’ils sont conçu pour contenir du liquide. Vous n’avez qu’à faire quelques trous au fond afin de permettre l’évacuation de l’excédent d’eau, et une fois le moment venu de transplanter vos plants à l’extérieur, vous n’avez qu’à déchirer l’emballage, ce qui diminue grandement le risque de porter atteinte aux racines.

Comme vous le voyez, il n’est pas obligatoire de dépenser des sommes faramineuses pour débuter de la culture en pot. Utilisez seulement votre imagination! Pour plus d’idées, visitez mon site web au: www.aptitprix.com 

Souris et claviers : le SAV de Microsoft en-dessous de tout

Impossible de trouver sur le marché un connecteur Microsoft pour périphiques sans fil et si vous en disposez pour tel ou tel modèle, il ne fonctionnera pas avec tel ou tel autre. Seule solution, racheter tout le matériel.

J’étais parfaitement satisfait de mon ensemble souris, clavier et pavé numérique séparé de l’ensemble Sculpt Ergonomic de Microsoft. Un pavé numérique « autonome » c’est une bonne idée, la saisie est silencieuse, &c. Sauf que… sauf que, si le connecteur pilotant l’ensemble est égaré ou cassé, impossible d’obtenir la pièce de Microsoft ou d’un revendeur. Et ne comptez pas vous servir d’un autre de même marque. De plus, en France, le SAV vous balade. De quoi vous faire préférer Logitech…

Ce qui suit est bien sûr totalement libre de publicité.
D’autant que Logitech ne fabrique plus de clavier ergonomique depuis des années…

Le connecteur de la souris Microsoft Sculpt
Le connecteur de la souris Microsoft Sculpt publicité pour Logitech, qui ne propose plus de clavier dit ergonomique depuis belle lurette ; mais dont, paraîtrait-il, les connecteurs pour périphériques sans fil à 2,4 Ghz seraient compatibles avec plusieurs de ses modèles…

Depuis mes premiers pas en informatique, en 1980, j’ai vu passer bien des matériels entre mes mains. Soit d’usage privé, soit en tant que journaliste spécialisé en informatique graphique (Pixel, Création numérique, puis Créanum, titres depuis disparus).  Au cours de la décennie 1980, il était parfois difficile de trouver des matériels compatibles. Par exemple, pour mon Epson portable, un modèle dont les quatre programmes étaient gravés sur eprom (à remplacer en ouvrant une petite trappe vissée), j’ai éprouvé quelques difficultés à dénicher une petite imprimante de type plotter (à aiguilles). Il m’a fallu quelques mois de recherches… Le port d’imprimante, c’était, alors rareté, le port série. Une Brother fit enfin l’affaire.

Mais alors qu’Apple a plus ou moins rendu compatibles ses machines avec des périphériques USB ou autres de marques tierces, vers la fin de la décennie 2000, j’étais loin de m’imaginer que Microsoft avait plus ou moins transformé ses transceivers (connecteurs, émetteur-récepteur) en dongles (clefs électroniques) …

Pour qui s’en souvient, le dongle était un connecteur dédié au fonctionnement d’un logiciel, notamment de ceux de PAO. Pas de dongle, en sus souvent d’un numéro de série à saisir, et votre application ne pouvait fonctionner…

Pour ce qui est des claviers dits ergonomiques de Microsoft, j’en ai cumulé, voire accumulés quelques-uns depuis leur premier modèle azerty. Là, j’ai pu en revenir au Confort Keyboard 5000 et à sa souris, dont j’avais cassé le seul plastique du connecteur et bousillé une touche (une fatale tasse de café renversée). Mais, ayant cassé plus gravement son équivalent pour l’ensemble Sculpt Ergonomic, j’ai tenté successivement trois autres connecteurs pour diverses souris sans fil Microsoft. Sans résultat…

Voyez les forums… Cette toute petite pièce n’est pas remplaçable. Chaque élément ou ensemble de saisie est lié à un connecteur dédié et Microsoft ne vous « offre » que le choix de remplacer par un produit complet.

Mais avant de me résigner, je me suis demandé si la politique du SAV MS avait évolué… Donc, j’appelle le numéro de téléphone (payant) indiqué sur le site. Avec avoir très correctement saisi la suite de touches idoines (en seconde série de touches, tapez 4 pour les souris et claviers), un opérateur a pris la communication. Je m’explique pour m’entendre répondre que je n’avais pas été dirigé vers le bon service mais qu’il transférait mon appel. Idem avec le second opérateur… Le troisième ne s’est jamais manifesté : après un temps d’attente, la ligne sonnait occupée.

Je recommence donc et là, miracle, l’opérateur s’estime compétent. Mais c’était pour me déclarer que puisque j’avais acquis cet ensemble auprès d’un revendeur et non directement via la boutique Microsoft (en ligne, allez donc en trouver une brick & mortar…), c’était ce dernier qui pouvait traiter ma demande.

Je m’obstine et cherche à poser la question en ligne… Ah, il est bien prévu de contacter un expert en ligne… Sauf que, de quelques façons que l’on s’y prenne, la page censée permettre de saisir un courriel s’efface au bout de quelques secondes pour renvoyer à une page générale de support sous forme de QFP (FAQ). On peut tout reprendre sans fin, sur le site français, ou d’autres, c’est imparable…

Vous pouvez partir de la page hardware/fr-fr/support/contact-us du site international, d’une page support.microsoft.com/fr-fr/ ou en particulier de celle du sous-dossier gp/hwrp06y/fr, ou de tout autre, vous vous retrouvez « en boucle » au mauvais temps des écrans bleus (sous MS NT, réinitialiser après panne vous y ramenait très souvent sans cesse ; et il fallait réinstaller une trentaine de disquettes).

Grosbill, sur ce point, s’apparente quelque peu à Microsoft. Mais au moins dispose-t-il de dépôts, de boutiques… Où, comme ailleurs, il me fut expliqué qu’un connecteur radio 2,4 Ghz dit universel n’était plus si facile à obtenir en boutique et que dans le cas de périphériques Microsoft, son universalité ne serait que dénominative.

Seule solution, racheter une souris du même modèle, en espérant que clavier et pavé numérique seront reconnus. Si cela se trouve, Microsoft s’est arrangé pour différencier les connecteurs pour souris et clavier de la même gamme Sculpt ergonomic…

Bien sûr, la question pourrait être posée au SAV de Microsoft… Mais, voir supra, la réponse adéquate n’est guère garantie…

J’enrage de devoir supporter le cliquetis du modèle 5000 alors que je m’étais habitué à celui, infiniment plus discret, du clavier Sculpt… Je peste aussi en constatant que le prix de la seule souris dépasse la moitié de celui de l’ensemble (avec pavé numérique en sus). Je me lamente car trouver une souris Sculpt d’occasion n’est pas immédiatement accessible (en fait, j’attends la réponse du vendeur de l’unique proposée sur Le Bon Coin). Et je fulmine car j’ai bien, me semble-t-il, localisé l’origine de la panne (un tout petit chip dessoudé) mais trouver un réparateur de proximité à tarif abordable tient de la gageure, même au centre de Paris.

Au fait, que nous disait donc Bill Gates (et sa Fondation) sur le gaspillage, le recyclage ? Je vous le donne en mille. L’an dernier, il s’extasiait sur une machine pouvant tirer de l’eau potable de la distillation de… merde, de fèces. Il proposait aussi de réinventer les cuvettes et autres dispositifs des lieux d’aisance. Avec des toilettes sèches. Bill et Melinda Gates ont financé les recherches (710 000 USD) de l’université de Cranfield (G.-B.), lesquelles ont abouti, très récemment, à la Nano Membrane, un trône transformant la pisse en eau (non potable) par évaporation puis condensation.

Le hic, c’est qu’il faut en assurer la maintenance hebdomadaire. Cela revient à devoir s’abonner pour déféquer. Au fait, si une pièce se détériore, il faut racheter une cuvette complète ?

Si j’avais encore de l’argent à perdre avec Microsoft, je crois bien que j’arroserai clavier, souris, pavé numérique avant de les enduire d’excréments, le tout laissé à sécher le temps d’éviter de trop incommoder trop les postiers chargés de les acheminer au SAV le plus proche (à moins de lancer une levée de fonds en crowfunding pour les expédier au siège de Redmond).

Je n’ai pas trop de termes galants à choisir pour dire son fait et sa chose à la direction de Microsoft et le fondement de ce que m’inspire son service après-vente. Pour ne point exagérer ma rogne atrabilaire, je citerais bien laconiquement feus J.-P. Coffe et le général Cambronne.

Mettons qu’au lieu de se pencher sur nos colombins et autres étrons ou mictions, la Fondation Bill Gates pourrait se préoccuper du développement durable de l’essuyage des fesses du SAV de Microsoft… Car là, franchement, il est malpropre aux fins de nous faire casser deux fois notre tirelire.

Energies fossiles et envirohttp://www.come4news.com/innement : le progrès technologique en question

 

 

Dans son rapport annuel sur les "Ressources en réserve" publié le 30 juillet dernier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) remet une nouvelle fois à l’ordre du jour les bénéfices de la séquestration géologique du dioxyde de carbone et de la gazéification du charbon dans le cadre des négociations internationales sur le climat. Des technologies indispensables au regard des réserves abondantes de charbon encore disponibles, et du nombre de centrales thermiques en activité et en projet à l’heure actuelle à l’échelle internationale.

 

 

 

 

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cNKM, Christophe Mazurier et Pasal Canfin veulent agir pour le climat

Trois voix différentes plaident pour une ambition commune : Passer de la parole aux actes en matière d’environnement. En effet, l’ancienne ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet interpelle Ségolène Royal tandis que l’homme d’affaires Christophe Mazurier porte la parole des petits Etats insulaires et que Pascal Canfin prend la défense des pays du Sud.

 

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Tour Triangle : à Paris, l’affrontement politique passe aussi par l’écologie

Paris ne fait pas partie des prises de guerre de la droite des dernières élections municipales. Anne Hidalgo a succédé à son mentor Bertrand Delanoë, mais Nathalie Kosciusko-Morizet et l’UMP n’ont pas abandonné la partie. Leur nouveau cheval de bataille : la controversée Tour Triangle, chère à la nouvelle maire de la capitale. Ils jugent le projet anachronique et, surtout, contraire à la mouvance écologique et ne comptent pas se laisser faire suite au vote polémique du 17 novembre dernier.

 

 


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