Devedjian : même combat ?

Patrick Devedjian, ne dois pas vivre sur la même planète que nous. Il a déclaré : "Nous restons sur l'objectif d'1.3 point de croissance en deux ans. Le plan de relance qu'il est en charge de mettre en place apporterai selon lui prêt de 100 000 emplois. Est-ce sa grand-mère fait du vélo ?

De son côté, le gouvernement dont fait partie monsieur Devedjian a reconnu que la France serait en récession en 2009 avec un PIB qui devrait reculer d'au moins 1 %. Faut-il rappeler que ce monsieur est la toute nouvelle carte sortie du chapeau de Nico ? Pendant ce temps, la dette publique atteint 50 000 euros par actif. Bercy tente de nous rassurer en disant que lorsque la dette augmente l'État ne s'appauvrit pas.

La bonne nouvelle c'est qu'en face de cette dette brute, figurent des actifs ( immeubles, créances) détenus par l'état. Ensuite si les investissements creusent la dette, ils peuvent générer des recettes. Alors, l'État est confronté à un défi. Réduire les dépenses de fonctionnement de l'État et suppression des niches fiscales. Optimisme excessif a mon sens !

Aujourd'hui, la dette publique représente 64 % du PIB si l'on continu en 2012 elle devrait représenter 83 % du PIB. Sachant que la France paie 3.5 % d'intérêts quand elle s'endette sur dix ans, quel sera le taux lorsque la capacité d'emprunt du pays sera inférieure . En effet, les risques de non-remboursement seront plus élevés donc les taux plus chers. Ce que nos dirigeants ne doivent pas avoir compris c'est que c'est nous les consommateurs qui sauveront le pays. En consommant, si l'on peut consommer et c'est mal parti !