Bilan matériel et humain controversé pour le séisme de Hammam Melouane et colère des habitants…

Suite de : 17 Juillet 2013 : Séisme de 5.1 au Sud d’Alger, dégâts matériels, blessés…, silence des autorités.

Le séisme du mercredi 17 Juillet 2013, à 04 h 02, de magnitude 5.1 et d’épicentre situé à 4 kilomètres au Nord-Ouest de Hammam Melouane, juste après le deuxième appel à la prière du sobh, semant la panique et réveillant les mauvais souvenirs de Boumerdès et d’Orléansville/EL Asnam/Chlef, a surpris les habitants de l’Algérois. Les rapports officiels font état, selon la Protection civile, « les victimes souffrant principalement de fractures ou d’entorses suite à des moments de panique provoqués par la secousse », de 24 blessés et, les services de la wilaya de Blida ont recensé 800 constructions endommagées et justifient l’importance des dégâts matériels enregistrés par le fait que « ces bâtisses sont implantées notamment à Bouinan et à Hammam Melouane, où des habitations précaires datent de 1957. »

Hammam Melouane 1.jpgMais face à l’ampleur des dégâts et au bilan humain non officiel contrasté en regard des déclarations très modérées des autorités locales et régionales, les quartiers de Hammam Melouane ayant tous été touchés à des degrés différents, Magtaâ Lazreg endommagé à 90%, de même que Tahamoult, El Bordj et la Plâtrière partiellement épargnés…, les habitants n’hésitent plus à exprimer leur colère : « Depuis l’indépendance, nous ne vivons que de promesses ! Aucun responsable parmi tous ceux qui se sont succédés ici à la tête de l’Assemblée Populaire Communale(1) de Hammam Melouane ne s’est vraiment préoccupé de cette région. Nous sommes marginalisés. Personne n’entend notre voix. Il a fallu un tremblement de terre pour qu’on se rappelle que Magtaâ Lazreg existe ! »

Selon Mohamed Hamdache, chercheur au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, – le CRAAG -, « la localité de Hammam Melouane se trouve au sud de la bordure de la Mitidja, classée zone 3, comme tout le nord du pays et l’activité sismique de cette région ne date pas d’aujourd’hui, puisque cette zone a souvent été secouée par des tremblements de terre importants, la ville de Blida ayant d’ailleurs été détruite à maintes reprises. » Suivant ses dires, « De nombreuses répliques ont été enregistrées le 17 Juillet, dont une à 07 h 10, magnitude 3.3, à 07 h 55 magnitude 2.4, ou encore une autre à 09 h 43 magnitude 2.5, etc… Mais, le plus gros de l’énergie emmagasinée dans la croûte terrestre étant dégagé lors de la première secousse, rien ne sert de paniquer puisqu’il est scientifiquement impossible qu’une réplique soit plus forte que la secousse principale ». En outre, explique le chercheur, « ce tremblement de terre est ainsi une manifestation de l’activité sismique continue et ordinaire du Nord de l’Algérie. Il est toujours enregistré la même moyenne mensuelle de secousses telluriques de magnitudes plus ou moins importantes, ce qui équivaut à 80 tremblements de terre par mois. D’ailleurs, depuis les derniers séismes de Médéa, Djelfa et de Béjaïa, qui ont été ressentis par la population et avaient provoqué quelques dégâts matériels, de nombreuses secousses magnitude égale ou supérieure à 3.0 ont eu lieu à Aïn-Témouchent, à Tablat, à Béjaïa ou encore à Batna ».

Hammam Melouane 2.jpgCe dernier séisme de magnitude égale ou supérieure à 5.0, rappelle que l’Algérie fait partie des zones sismogènes et qu’à ce titre elle est, tout particulièrement, exposée au risque séismique. Selon Abdelkrim Yellès, directeur général du CRAAG, « les secousses telluriques qui se produisent dans certaines régions du pays, relèvent d’une activité sismique modérée ». Il déclare, en outre qu’il « se produit, durant toute l’année, une activité sismique propre aux régions du Nord du pays. Celle-ci se situe entre 70 à 100 secousses en moyenne par mois, et 2 à 3 secousses de magnitude comprise entre 3.0 et 3.5, sont enregistrées quotidiennement », et précise « que ces secousses espacées et modérées sont dues au rapprochement de deux continents, l’Afrique et l’Europe. », En outre, dans son analyse, il relève que l’Algérie « n’est ni le Japon, encore moins l’Indonésie », et souligne que le processus sismique qui affecte l’Algérie, « est un phénomène naturel qui se produit de façon permanente. Ce qui est différent, par contre, c’est le fait que ces secousses, ressenties de plus en plus dans les centres urbains, touchent l’ensemble des régions du pays. Mais nous constatons que ces secousses dites modérées à faible intensité sont majoritaires et que les tremblements de terre à forte magnitude comme celui de Boumerdès en 2003, et celui d’El Asnam en 1980 sont très rares et très espacés dans le temps… »

Depuis le séisme d’El Asnam, en 1980, magnitude 7.3, qui a pris plus de 2.700 vies et détruit plus de 60.000 bâtiments, plusieurs séismes modérés, mais destructeurs, se sont produits comme, par exemple, ceux de Constantine, 27 octobre 1985, magnitude 5.7 : de Chenoua, 29 octobre 1989, magnitude 6.0 ; de Mascara, 08 août 1994, magnitude 5.6 ; d’Alger, 04 septembre 1996, magnitude 5.6 ; d’Ain-Temouchent, 22 décembre 1999, magnitude 5.6 ; et de Beni Ourtilane, 10 novembre 2000, magnitude 5.5. La région de Boumerdès a été touchée, le 21 mai 2003, par un séisme de magnitude du Moment, – Mw -, 6.8, qui a provoqué des dégâts considérables et provoqué la mort de plus de 2.300 personnes. Et sept autres tremblements de terre se sont succédés depuis Janvier 2006 : ceux de Melbou, le 20 Mars 2006, magnitude 5.2 ; d’Ain-El-Turk, le 06 Juin 2008, magnitude 5.6 ; de Wanuga, le 14 Mai 2010, magnitude 5.2 ; de Wanuga, le 16 Mai 2010, magnitude 5.0 ; de Wanuga, le 23 Mai 2010, magnitude 5.0 ; de Bejaïa, le 19 Mai 2013, magnitude 5.1 ; et de Bejaïa, le 26 Mai 2013, magnitude 5.0.


Notes

(1) Assemblée Populaire Communale ou A.P.C., le conseil municipal en Algérie. C’est l’instance délibérante de la commune. Ses membres sont élus au suffrage universel pour un mandat de 5 ans. Le Président de l’A.P.C., donc le maire, est élu par l’assemblée.

A suivre : Les séismes historiques en Algérie

20 Juillet 2013 © Raymond Matabosch

17 Juillet 2013, séisme de 5.1, en Algérie : Dégâts, blessés et silence des autorités.

Le 17 Juillet 2013, à 03 h 00 Temps Universel, 04 h 00 heure locale, un séisme de magnitude des ondes de volume calculée à partir de l’amplitude de l’onde P, – mb -, 4.9 pour le Centre Sismologique Euro-Mediterranéen, – CSEM -, de magnitude mb 4.8, pour le GEOFON Program GFZ et de magnitude mb 5.1 pour le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique, Alger, – CRAAG -, et d’intensité au foyer V sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik,MSK -, s’est produit à 3 kilomètres au Sud de Chebli, à 4 kilomètres au Nord-Ouest de Hammam Melouane, Willaya de Blida, et à 22 kilomètres au Sud d’Alger, capitale de l’Algerie. De latitude 36.55° Nord et de longitude 3.02° Est, son hypocentre, non communiqué par le CRAAG, est déterminé à une profondeur de 10 kilomètres pour le CSEM et de 14 kilomètres pour le GFZ.

Le tremblement de terre a été fortement ressenti dans toute la Willaya de Blida, à Alger et dans un rayon de plus de 300 kilomètres autour de l’épicentre. Les autorités locales et nationales, la Gendarmerie Nationale et le CRAAG n’ont pas précisé si ce séisme a fait des victimes ou a provoqué des dégâts matériels.

Le séisme qui s’est produit à l’heure d’El Imsak, ou heure du début du jeune pour le Ramadam, aurait quand même, d’après la Protection Civile, généré des blessés dans la capitale où plusieurs personnes auraient été secourues, « Trois personnes ont été blessées suite à des chutes et deux autres étaient sous le choc à Alger » mais « Il n’y aurait pas eu d’effondrements ».

Selon la radio Nationale, dans l’édition de son journal de 6 h30, le séisme « a fait sept blessés : quatre à Alger et trois à Blida. Le séisme a également provoqué des fissures à plusieurs habitations et les habitants de Hammam Melouane se plaignent de l’absence de secours sur place. »

L’Algérie se situe sur une frontière active de plaques au niveau de la convergence de l’Afrique et de l’Eurasie. Ces plaques se rapprochent à une vitesse de l’ordre de 6 millimètres par an, ce qui génère une accumulation importante de contraintes. Lorsque ces contraintes deviennent trop fortes, certaines failles, localisées au niveau de la chaîne de montagne Nord-Africaine, l’Atlas, – la plus active étant celle de Thénia -, peuvent être mises en mouvement.

Compte tenu de sa localisation dans une zone de convergence de plaques, l’Algérie est une région à forte sismicité. Au cours de son histoire, elle a subi plusieurs séismes destructeurs. Parmi les plus notables, on peut citer : 1715, séisme d’Alger, 20.000 morts ; 1954 séisme d’Orléansville, – EL Asnam -, magnitude 6,7, 1.200 morts, 20.000 bâtiments détruits ; 1980 séisme d’El Asnam, magnitude 7,1, 2.600 morts.

Le 21 mai 2003, magnitude 6.7, le séisme de Boumerdés, épicentre dans la commune de Zemmouri, a provoqué d’importants dégâts et de nombreuses victimes, officiellement 3.000 morts, dans de multiples localités à l’Est d’Alger, notamment Rouïba et Boumerdès. Le séisme a été ressenti à grande distance de l’épicentre, jusqu’à Majorque à environ 300 kilomètres.

17 Juillet 2013 © Raymond Matabosch

Inondations… Pourquoi tant de dégâts ?


Depuis plusieurs jours en France, les cours d’eau s’affolent et sortent de leur lit. La conséquence : des inondations encore et toujours, comme chaque année, sans que rien ne soit fait pour arranger les choses les années suivantes.

 

En effet, pourquoi chaque année regardons nous toutes ces maisons se noyer sous les eaux ? Heureusement que bien souvent comme cette année, les pertes humaines françaises ne sont pas nombreuses, mais vous me répondrez que nous sommes malheureusement, lorsque la nature se déchaîne, impuissant face à sa verve impitoyable.

 

Pourtant l’homme est connu pour être l’espèce animal qui, grâce à ses capacités intellectuelles, a su s’adapter le mieux à son environnement. En l’occurrence, de nos jours aidés des moyens météorologiques et géographiques dont nous disposons, impossible pour les communes de France de ne pas savoir si elles sont inondables par temps de crue et dans quelles proportions…

 

L’Etat français connait-il Venise ? Ou bien encore les Pays – Bas ? Deux exemples géographiquement assez éloignés mais dont le problème fut bel et bien le même : l’eau.

 

Pour la première, ville des amoureux, connue à travers le monde pour deux choses principalement : son Carnaval, et la manière dont cette citée a été fondée, sur l’eau.

 

Pour le second, les Pays – Bas, comme son nom l’indique, Pays – Bas car pays en grande partie situé en dessous de la mer et dont une grosse partie de ses terres a été gagné sur les mers, grâce à des digues géantes.

 

Dans ces deux exemples, les habitations sont sur pilotis, et même plus moderne encore au Pays -Bas, puisque certaines habitations dont le risque d’inondation est accrue, sont construites sur pilotis et flottante. C’est-à-dire qu’au cas où les pilotis ne suffiraient plus au niveau impressionnant des eaux, ces maisons flotteraient littéralement sur celles -ci le temps de la crue pour éviter qu’elles soient ravagées…

 



Idée astucieuse non ?

 

 A réfléchir, cher Etat Français, sur la nécessité dans certaines villes et villages de la construction de telles habitations, ou digue, afin d’éviter que chaque année, des milliers, que dis-je, des millions d’euros soient déboursés par les assurances, et par conséquent par les Français.

Évitant également que des vies et les biens accumulés par diverses personnes soient réduites à néant, voir pire avec la perte d’un être cher.   

Procès de l’Erika : vers une relaxe…

Nous nous souvenons tous plus ou moins du naufrage de l’Erika, super tanker battant pavillon maltais aux larges des côtes bretonnes en décembre 1999 suite à une tempête. 

J’habitais à cette époque sur la côte près de Pornic. et, volontairement je suis allée nettoyer les plages près de chez moi. 

La première fois que j’ai vu les dégâts sur la côte, j’ai eu les larmes aux yeux et pourtant je ne suis pas si sensible que cela ! mais de voir cette côte découpée si noire, sale, gluante était impressionnant. Partout une couche épaisse recouvrait tout : le sable, les algues, les rochers et bien entendu tout ce qui se trouvait en dessous (crabes, petits poissons, crevettes, bigorneaux, palourdes, coques, berniques) et bien entendu tous les oiseaux pris au piège de cette glue immonde. 

Les employés municipaux nous ont donné de grandes poubelles de plastique, et nous ont demandé d’apporter nos propres bottes, une pelle de jardin et nos gants de ménage. Ils ne disposaient d’aucun matériel….

Nous nous sommes alors mis à la tâche , cela paraissait immense et ça l’était ! on avait l’impression de ne pas avancer. Le pétrole était lourd, au bout d’une heure tous nos muscles nous faisaient mal. 

Le soir, nous étions sales, nos vêtements étaient bon à jeter car pas question de les mettre en machine !!

Et il fallait recommencer le lendemain. 

Au bout de quelques jours, les municipalités se sont mobilisées et nous avons eu un peu plus de matériel, et pourtant il a fallut attendre quelques semaines pour que les tenues adéquates nous soient remises….

On connait la suite…

 

Il a fallu des années pour que les dégâts causés par ce naufrage disparaissent de nos côtes ; je dis bien des années, parce que la côte a gardé des séquelles en mémoire. Il a fallut deux ans pour que les rochers retrouvent algues et crustacés. Les moules présentent du côté de Saint Michel Chef chef ne sont pas revenues de suite, les huitres plus résistantes ont pris leur place. Du jour au lendemain, on a découvert des milliers de petites huitres sur les rochers délavés par les nettoyeurs haute pression ; les moules sont revenues bien plus tard. 

Encore aujourd’hui, par endroit, du côté du Croisic, Batz sur Mer, on trouve encore des rochers sans algue…. 

 

Et aujourd’hui, après tout ce temps, tous les procès qui se sont succédés, on nous apprend que Total ne serait pas considéré comme responsable de tout ce gâchis !! que finalement  le navire n’était qu’une poubelle ambulante ! tout ça parce que le naufrage a eu lieu dans les eaux internationales !!

Mais de qui se moque-t-on ? le pétrole n’est pas resté dans les eaux internationales lui ! il est bel et bien venu sur les côtes de Vendée et de Bretagne !! Nous n’avons pas demandé à ce qu’il vienne là !! Nous ne l’avons pas voulu cette marée noire !

Cela devient ridicule et lamentable ! et il aura fallu attendre 13 ans pour nous dire cela !! Pourquoi ? pour que la pilule soit moins difficile à avaler ? 

Ah !! l’argent !! quand on en a on peut faire beaucoup de choses ! y compris retarder des conclusions !

Dans ce cas, à quand le prochain naufrage ? pour de nouveau souiller les côtes impunément !!

                                                   

 

 

La tempête du Sud-Ouest, un souvenir de 1999

Cette tempête, d'une violence incroyable, restera à jamais dans les annales ainsi que dans les mémoires !

 

Une première tempête, aurait dû passer dans la nuit de Jeudi 22 au Vendredi 23 Janvier dans le Nord-Ouest et le Nord, mais celle-ci s'est décalée plus au Nord du pays, et n'a donc fait aucun dégât.

Une deuxième tempête était prévue pour le Sud-Ouest du pays, quand à celle-ci, elle ne s'est pas décalée et est passé tout droit sur l'Aquitaine provoquant de très gros dégâts matériels ainsi que 4 morts.

Environ 1.7 millions de foyers ont été privés d'éléctricité.

Dans les Landes, un automobiliste est décédé à la suite de la chute d'un arbre sur son véhicule.

Un homme de 78 ans, habitant de Saint-Vincent de Tyrosse est décédé après avoir été percuté par un débris volant entre sa maison et sa grange.

Une autre personne a été victime de la chute d'un arbre sur son véhicule à Losse.

La quatrième personne, qui étais sous assistance respiratoire, est décédée suite à une coupure d'éléctricité provoquée par la tempête.

Selon Météo-France, cette tempête, d'une force terrible, est comparable à celle qui avait balayée la France en Décembre 1999.

Météo-France affirme également qu'ils n'ont jamais enregistré de valeurs aussi fortes depuis que les relevés existent.

A Perpignan, des pointes à 184km/h ont été relevées.

 

 

 

Tempête Fay en Floride: état d’urgence!

La tempête tropicale Fay sévit depuis près de cinq jours sur la Floride. D'après un bilan établi par le quotidien Miami Herald, Fay a déjà fait onze morts dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis. Se sont suivies des pluies torrentielles et record, des précipitations incroyables, des inondations et des tornades de puissance incroyable, ayant entraîné la destruction sans conteste de nombreuses maisons et exploitations agricoles. Fay avait déjà fait des dizaines de victimes la semaine dernière dans des zones comme la République dominicaine et Haïti.

Face à l'urgence de la situation, face à cette "tempête meurtrière" selon les mots de Charlie Crist, le gouverneur de Floride, le Président américain, George W. Bush a déclaré jeudi l'état d'urgence en Floride. Une ouverture aux aides fédérales sera faite sans plus attendre.

Un nombre record de catastrophes dues aux changements climatiques en 2007 !

Le rapport de l’organisation qu’est la Croix-Rouge a été publié ce jeudi 13 décembre : des chiffres révélateurs du réchauffement climatique, des solutions ?

 
Le nombre de catastrophes naturelles dans le monde aurait progressé d’environ 20% en seulement un an pour atteindre cette année le chiffre exorbitant de plus d’un demi millier, déclare la Fédération internationale de la Croix-Rouge, qui attribue cette hausse aux conséquences du réchauffement climatique.

« Les chiffres confirment la tendance de ces dernières années », souligne Markku Niskala, secrétaire général de la Croix-Rouge, à la presse. Cette même Fédération avait déjà recensé 427 catastrophes naturelles en 2006 – la hausse a atteint presque 70% entre 2004 et 2006 ! Toujours en chiffre, au cours de la dernière décennie (de 1997 à 2006), le nombre de catastrophes a augmenté de 60% par rapport à la décennie précédente (de 1987 à 1996), soit de 4.241 à 6.806 désastres. Le nombre de morts a même doublé entre les deux périodes, passant de 600.000 à 1,2 million. Et en moyenne, le nombre de personnes touchées chaque année est passé de 230 millions à 270 millions entre ces deux mêmes décennies.

« Ces hausses s’expliquent en partie par une meilleure prise en compte des catastrophes de petite envergure, mais elles tiennent aussi à la multiplication des désastres majeurs », toujours selon la Fédération de la Croix-Rouge. Enfin, le rapport de cette organisation veut attirer l’attention sur les femmes, personnes âgées, handicapés et minorités qui, victimes habituelles de discriminations, sont encore pénalisés lors des catastrophes.

Des chiffres qui, une fois encore, donnent à réfléchir. De quoi faire réfléchir les Etats ? Que nenni – visiblement, il en faut plus pour effrayer l’homme d’aujourd’hui !