L’ombre morte du passé
J’ai tant jeté mon coeur
à la dérive
pour que le courant
le fonde
et l’emporte
sur une autre rive
j’ai tant cru
à la douceur des fougères
dans la forêt des arômes
où je tissais mes rêves
j’ai tant cherché
le secret
du sol qui ne cède pas
j’ai tant crié
pour que tu reconnaisses
du plus loin
ma voix
Qu’aujourd’hui
si tu viens m’apparaitre
tu trouveras
à la place où j’étais
une ombre à la fenêtre
Elle te regardera
sans pleurer
et,à ses yeux
tu reconnaîtras
l’ombre morte du passé