Fin du monde : SAUVE QUI PEUT !

 

Depuis le temps qu’on en parle, le compte à rebours est commencé et s’arrêtera probablement, vendredi prochain si la prophétie se confirme. Mais les questions que l’on se pose sont multiples : Cela est-il vraiment sérieux ? Si oui à quelle heure aura-t-elle lieu ? Quelle parade trouver pour y échapper ? A quoi bon survivre à l’apocalypse ?

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L’Europe au bord du gouffre

Cet article constitue une réponse, sous forme d’un long commentaire, à deux articles récemment publiés sur C4N :

 

a) Une réponse Jacques Delors l’Europe est au bord du gouffre, 25-03-2012 09:17 – 127 visites – Flux Politique – Ecrit par anidom nidolga 

 

b) Le chômage, c’est comme l’Euro ! Il faut le traiter au niveau Européen !  24-03-2012 18:15 – 275 visites – Flux Economie, finance – Ecrit par RUI DEALMANTIS 

 

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«L’Union n’est pas une dimension économique et marchande, ce n’est pas une manufacture, ce n’est pas un marché avait-il déclaré devant le parlement Européen le 25 octobre 1989». C’est devenu tout sauf cela.

lit-on dans l’article d’anidom nidolga, qui cite ici un des propos que François Mitterand a tenu à cette occasion.

Quant à résoudre le problème du chômage au niveau européen, comme le souligne RUI dans son propre article, cela présuppose l’existence d’une Europe qui soit non seulement politique (ce qui n’est pas encore le cas – comme le souligne Julien dans l’un des commentaires à cet article), mais industrielle.

 

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Mais d’abord revenons, pour commencer, à l’Allemagne. Depuis les lois Hartz, ce pays n’a fait que reprendre à son compte, tout en l’adaptant à sa propre société, une pratique qui existe depuis Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Thatcher en Angleterre, et qui veut que le marché du travail, doive être, en tendance, complètement  libéralisé; ce qui revient à dire que ni l’Etat ni les syndicats (en accord avec le patronat) ne doivent légiférer en cette matière,  puisque seules les puissances du marché sont, selon l’idéologie néolibérale, capables de fixer ce que doit être le prix du travail pour permettre le plein emploi.

 

A cela s’ajoute le fait que les travailleurs doivent pouvoir circuler partout, comme d’ailleurs les investissements et les flux financiers, ce qui signifie qu’il ne doit exister, ni espace Schengen, ni barrière tarifaire aux produits, ni barrière douanière aux produits, aux investissements et aux personnes elles-mêmes;  bref que tout doit être complètement dérégulé.

 

Et il existe, à partir de là, une autre théorie, dite des coûts comparatifs, ou avantages comparatifs (dont le premier auteur fut un certain David Ricardo) qui dit que les produits à forte valeur ajoutée doivent être produits dans les pays où  les salaires sont élevés, et que les produits à faible valeur ajoutée doivent être produits dans les pays à bas salaires.

 

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Voilà pour la théorie.

 

En pratique, les choses sont un peu différentes. Et d’abord parce que les travailleurs ne se déplacent pas à l’échelle mondiale pour trouver du boulot, ne serait-ce que pour des questions culturelle et de langues; et ce d’autant plus qu’il existe encore, de nos jours, des Etats nations auquels les gens sont, par définition, attachés.

 

Or le capital, lui, circule bel et bien (avec des exceptions certes) à l’échelle mondiale, depuis la mondialisation des rapports d’échange initiée sous l’ère de Ronald Reagan aux Etats Unis et de Margaret Thatcher en Angleterre.

 

Qui représente, aujourd’hui, le capitalisme à l’échelle mondiale?

Réponse : les compagnies multinationales.

Qui sont les gros actionnaires de ces compagnies aujourd’hui ?

Réponse : tout dépend ici de l’Histoire.

 

En clair, si, jusque dans les années 2000, les principaux actionnaires furent des Européens, des Japonais ou des Américains, on assiste, en ce moment, à un changement de la donne puisque de plus en plus de Chinois, de Singapouriens, de gens d’Hong-Kong, de Qataris, d’Indiens, de Russes, et, bientôt, de Brésiliens, de Mexicains, etc détiennent, comme grands actionnaires au sein des compagnies multinationales, un pouvoir de décision toujours plus important.

 

Et il en sera également de même, à l’avenir, au sein du FMI, de la Banque Mondiale et de toutes les institutions responsables des échanges mondiaux.

 

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Or, et c’est là où je voulais en venir, la théorie des avantages comparatifs est devenue caduque pour la simple et bonne raison que les pays émergents sont en train de rattraper les pays du premier monde dans tous les domaines, y compris celui de la technologie (elle qui repose avant tout sur des innovations qui doivent elles-mêmes leur existence à des chercheurs et des ingénieurs qui sont de plus en plus nombreux en Chine, en Inde, au Brésil, etc, comparés à ceux des pays du premier monde).

 

ET comme ces pays-là (Europe, Etats-Unis) dominaient  le monde jusque là sur le plan industriel, ils ont pu capitaliser cette avance sur le plan financier et investir à l’étranger.

 

Mais là est le retour, aujourd’hui, du balancier : cette avance est en train de s’effondrer elle aussi, pour la simple et bonne raison que les pays émergents, grâce aux faibles salaires qui sont les leurs, et grâce à leur rattrapage sur le plan technologique, affichent, sur le plan économique, des taux de croissance importants, eux-mêmes accompagnés d’un excédent de leur balance commerciale.

 

A l’inverse, dans les pays du premier monde, les taux de croissance sont faibles et les balances commerciales le plus souvent déficitaire (y compris d’aileurs – comme le souligne RUI dans un autre article – au Japon). Et tout cela car la main d’oeuvre coûte trop cher, dans les pays du premier monde, relativement à ce qu’elle est dans ceux qui sont en train de monter dans la hiérarchie.

 

A partir de là, Mesdames et Messieurs, faut pas rêver : l’Europe (et, avec elle, les Etats-Unis) a beau faire travailler ses travailleurs à un rythme démentiel, afin de compenser, par une hausse de la productivité, le niveau élevé, comparativement, des salaires versés à ces mêmes travailleurs, elle n’arrivera jamais à concurrencer, au point de vue des coûts, les salaires versés à des gens du tiers monde qui, parce qu’ils sont de plus en plus qualifiés, permettent aux pays concernés de rattraper les pays du premier monde.

 

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Voilà pour le premier point.

 

S’agissant du second, l’Europe, en étant dirigée actuellement par une classe de politiciens et de technocrates qui sont quasiment tous acquis à l’idéologie néo-libérale, est en train d’abandonner son pouvoir de  décision, en matière économique en général, et en matière industrielle en particulier. Cela tient au fait que l’argent pour investir se situe de plus en plus du côté des Chinois, des Singapouriens, des Qataris, des Indiens, des Russes, etc. etc.

 

Reste à préciser que ces gens-là sont à la fois très minoritaires et très fortunés dans leur propre pays. Mais le fait est qu’ils ont de plus en plus d’argent. A titre d’exemple, si l’on regarde les plus grandes fortunes au monde, au début de l’année 2012 (cf. http://www.forbes.com/billionaires/list/) on constate que la plus grosse appartient au Mexicain Carlos Sim Helu,  ingénieur de formation et qui a racheté Telmex, une société de téléphonie fixe, lors de sa privatisation en 1990, et qui occupe une situation de quasi-monopole (un Caros Sim Helu qui  détient également des parts dans la très rentable America Movil ou encore dans la société Impulsora del Desarollo Economico de America Latina); que le 7ème rang est occupé par Eike Batista, Brésilien qui doit sa fortune d’abord (par son père) à Vale, l’une des trois plus grandes entreprises mondiales dans la possession des mines et l’exploitation du minerai de fer; que le 9ème rang est occupé par  Li Ka-Shing, immigré à Hong-Kong depuis la région chinoise de Guandong, et qui aujourd’hui à la tête de deux conglomérats, Cheung Kong et Hutchison Whampoa, qui opèrent dans le fret maritime, l’électricité, l’immobilier les télécoms et la beauté;que le 21e rang est occupé par Lakshmi Mittal, de nationalité indienne et président d’ArcelorMittal, premier conglomérat de la sidérurgie dans le monde, un Lakshmi Mittal qui d’ailleurs va venir dans les trois premiers de cette liste durant les prochaines années.

 

Bref, tout cela pour dire que le monde est en train de basculer sur le plan industriel, puisque des nouveaux entrepreneurs financiers des pays émergents sont en train de prendre la place des habituels Américains (USA et Canada réunis) et Européens.

 

Et l’Europe des travailleurs, dans tout cela?

 

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Si le modèle néolibéral continue de leur être appliqué, ils connaîtront (mis à par les gestionnaires eux-mêmes, des entreprises concernées) une baisse de leur niveau de vie, ainsi que, pour nombre d’entre eux, la misère et la précarité.

 

La seule façon pour eux de s’en sortir est que l’Europe se fonde sur des bases politiques et industrielles, ce qui présuppose qu’elle nationalise, au niveau européen s’entend, toute son industrie et toutes ses banques.

 

Dans le cas  contraire, l’Europe ne connaîtra plus jamais le plein emploi. Quant au taux de chômage affiché par les pays membres, c’est là, pour certains d’entre eux, du pipeau, dans la mesure où un travailleur qui travaille une heure par jour a cessé d’être, dans les statistiques du chômage, un chômeur.

 

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PS. Ce complément fait suite à un commentaire de zelectron figurant sous l’article de Rui libellé comme suit :

Le chômage, c’est comme l’Euro ! Il faut le traiter au niveau Européen !

et qui est le suivant :

@clgz11, votre description de l’état économique de l’occident est réaliste, quand aux causes j’ajouterais une forte propension à l’immobilisme y compris devant le danger. Quant aux solutions je crois qu’étant en véritable guerre il n’est pas bon de donner les éléments de stratégie aux adversaires, cela ne passe pas par les nationalisations dont on connait les effets délétères depuis fort longtemps. Pour mémoire un marché est d’abord et avant tout constitué de produits et de clients, les "nationalisées" ne sont pas l’outil ad hoc pour ce faire. En second lieu les hommes constituants les entreprises (pour ma part au dessus de 1000 à 2000 personnes les dérives sont trop importantes et je ne les qualifie pas vous les connaissez) en sont la véritable force et permettent une lutte véritable, sans merci (avec une participation aux résultats qui ne soit pas symbolique, dans tous les cas supérieure aux distributions aux actionnaires!)

 

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Par nationalisation – puisque c’est de cela qu’il s’agit ici – je n’entends pas dire que les hommes politiques doivent gérer les entreprises ou contrôler directement leurs investissements. J’entends par là que l’Europe a assez de ressources en matière grise, et un espace économique suffisant pour que l’on y crée des entreprises dont le capital est contrôlé par les Européens, et dont les entreprises engagent des ingénieurs et chercheurs qualifiés, européeens en majorité, puisque l’essentiel des innovations technologiques reposent sur eux.

 

Il faut en effet, de mon point de vue, que les pays d’Europe se concentrent sur l’Europe même en tant que nation industrielle, ce qui passe forcément par une réappropriation du capital.

 

Quant à l’espace économique européen, je constate qu’il est, aujourd’hui,  une passoire comparé aux espaces chinois ou américain, ce qui n’est pas normal. Et cela ne l’est pas car les dirigeants européens sont la plupart du temps des néo-libéraux qui croient que l’Europe va pouvoir se maintenir, dans le concert des nations – sur le plan industriel notamment – en privilégiant les seules forces du marché. Ce qui n’est pas le cas.

 

C’est ainsi, pour prendre un exemple, que quand Renault va délocaliser au Maroc une partie des ses activités de production, elle dessert l’Europe, en termes de production et d’emploi, au lieu de la servir. Or l’Europe, si elle était  un seul pays doté d’une politique industrielle au service, d’abord, de ses Etats membres,  ferait que Renault et les autres compagnies délocaliseraient, au sein même de l’Europe, et non en dehors, leurs activités de production. Et à cause de ces délocalisations, les Etats membres devraient régler ensemble la question du chômage créé ici et là.  

 

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En résumé, je soutiens qu’on n’a pas besoin, en Europe, de multinationales qui délocalisent leurs activités en Asie ou ailleurs, puisqu’on y a assez de travailleurs pour produire les biens concernés. Et si ceux-ci seront plus cher, comparativement à ceux fabriqués dans ces pays, ils permettront à toute une classe de travailleurs européens de conserver leurs métiers et de ne pas être au chômage. Car un chômeur, non seulement ne produit rien, mais il coûte à la société. Sans parler des dommages causés au chômeur lui-même du fait de cette situation.

A partir de là on peut adopter, vis-à-vis des entreprises qui délocalisent dans les pays à bas salaires, le meme genre de mesure qu’à l’égard des gens qui délocalisent leur fortune à l’étranger pour ne pas payer d’impôt dans leur pays d’origine : ou l’on adopte une amnistie pour les entreprises qui acceptent de relocaliser leurs activités de production dans leur pays d’origine, ou l’on élève des barrières tarifaires sur leurs productions venues de l’étranger.

 

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ET puisque le capitalisme repose sur les OPA et les concentrations, les Etats européens doivent contrôler que le capital des entreprises travaillant sur le sol européen ne quitte pas cette Europe, ce qui est de moins en moins le cas de nos jours puisque de plus en plus de fonds d’investissement d’origine extérieure sont en train de s’investir en Europe. Or plus ce mouvement se poursuivra, plus il existera de chômage en Europe en raison d’une délocalisation à l’echelle mondiale.

 

ET si je réclame, dans cet article, pour l’Europe, des entreprises nationalisées, c’est aussi parce que les gestionnaires européens des entreprises privées, quoique travaillant avec des capitaux européens, favorisent au maximum, par les temps qui courent : a) les concentrations avec des entreprises situées à l’extérieur de l’Europe (américaines notamment), et b) les délocalisations de leurs unités de production dans les pays émergents, toutes choses qui, pour  profiter aux gestionnaires et aux actionnaires de ces entreprises, ne profitent nullement à leurs travailleurs (et encore moins quand ceux-ci sont devenus chômeurs).

 

Or on ne peut pas accepter que des chefs d’entreprise européens pénalisent, au nom des lois du marché, les travailleurs européens au profit des autres travaileurs.

 

Ceci dit, je nie pas que certaines entreprises européennes doivent être restructurées. Mais le mondialisme imbécile qui prévaut actuellement ne doit pas être le prétexte à de telles restructurations, puisque leur seul but est de réduire au maximum les salaires des travailleurs et de payer aux actionnaires un dividende qui ressemble de plus en plus à une rente prélevée sur les salaires; sans parler des bonus encaissés par les chefs des grandes entreprises et des grandes banques, tous imposant, pour leur seul profit personnel, les lois du néo-libéralisme à l’échelle mondiale.

 

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Je terminerai en disant que les grandes compagnies multinationales sont si puissantes, de nos jours, que leur seule présence fait que la concurrence est plus éloignée que jamais du modèle théorique qui veut que la concurrence pure et parfaite – tour à tour des facteurs de production, des ressources et des produits – tende vers cet optimum social que chacun souhaite.

 

Or ce n’est nullement le cas lorsque les grandes compagnies forment des monopoles si puissants qu’elles peuvent corrompre n’importe quel homme politique en lui payant, en échange de passe droits dans tous les domaines (accès aux marchés publics, accès aux matières premières, suppression des barrières tarifaires, subventions sous toutes les formes et dans tous les domaines, abattements sur les impôts et les taxes, droits de polluer s’il s’agit d’entreprises polluantes, etc., etc.) des commissions ou des pots de vin sur des caisses noires situées dans des banques qui sont elles-mêmes situées dans les paradis fiscaux.

 

Et la preuve que c’est le cas, c’est que ces paradis continuent d’exister, aujourd’hui, malgré les cris de tous cette bande d’hypocrites qui ne cessent de lever les bras au ciel au moment des élections, ces bras qu’ils baisseront au moment d’encaisser leurs prébendes, ou bien des grandes compagnies (pour les raisons indiquées tout à l’heure), ou bien grâce à leurs propres entourloupettes durant leur passage (et donc, aussi, celui de leur propre parti) au pouvoir – puisqu’à cet instant ils s’enrichiront, sur le dos des marchés publics, grâce à de fausses facturations ou grâce à des commissions occultes encaissées lors des pseudo-adjudications).

 

 

 

 

 

 

 

La neige pour endurcir les enfants…

Je n’oublierai jamais mes débuts en France marqués par de terrifiantes angoisses quelque peu amplifiées par la douloureuse sensation jusque là inhabituelle, d’un froid à vous transpercer. Partant du principe qu’à tout problème, existe une solution, j’ai pris à bras le corps celui qui me glaçait et me suis mise laborieusement à l’apprivoiser.

Au bout de quelques mois, je savais mieux que quiconque braver les températures les plus basses malgré mon aversion prononcée de la laine. Une méthode de fonctionnement que j’essaie d’appliquer systématiquement en toute circonstance, dans la mesure du possible, pour ne surtout pas me laisser encombrer de soucis contournables.

Et toujours dans l’intention de bien manoeuvrer, très tôt, j’ai voulu en faire profiter mes enfants leur apprenant à savourer les délices du froid jusqu’à même les inciter à ne pas se couvrir la tête après la piscine scolaire, suscitant l’étonnement autour de moi.

Je me souviens même que pour pulvériser toute forme de peur potentielle en eux, je les encourageais à monter dans les manèges les plus fous mais heureusement que la règlementation venait freiner mes ardeurs.

Même si ça n’a strictement rien à voir, j’y ai quand même repensé en visionnant cette vidéo où un petit bonhomme chinois nu, en sanglots, exécute les ordres fous émis par ses parents. Courir dans la neige.

Flirter de manière si évidente avec le feu en s’acharnant par des méthodes dures à vouloir fortifier la santé d’un enfant né prématuré alors qu‘à leur insu ils auraient plutôt l’air de consolider l‘apprentissage brut à la soumission aux adultes.

Ne disposant pas de mode d’emploi, nombreux sont les parents qui inventent des normes souvent ambivalentes. Forts d’une autorité sans limites, certains en usent et abusent pendant que d’autres instaurent le pire des laisser aller. Chaque parent à sa façon, sans doute animé par la même motivation, aspire à mener son enfant vers la plus belle des émancipations. Dur, dur, d’être parent…

http://www.leparisien.fr/laparisienne/maman/video-a-4-ans-a-moitie-nu-dans-la-neige-le-web-chinois-s-indigne-08-02-2012-1851704.php 

Le Tibet est-il au bord du soulèvement ?

          En 2011, une douzaine de moines se sont suicidés. Il semble qu’en ce début d’année le Tibet connaisse une escalade et des troubles très graves. Depuis lundi des manifestations ont lieu dans la province de Sichuan (zone tibétaine dans le sud ouest de la Chine), qui abrite une forte population tibétaine. La répression chinoise aurait fait des morts, entre deux et dix, selon 20 minutes.  

        16 immolations ou tentatives d’immolation par le feu de moines et nonnes bouddhistes ont eu lieu depuis mars 2011 dans cette même région. C’est leur manière à eux de protester contre la répression de leur culture et de leurs libertés religieuses.

         Selon l’agence officielle Chine nouvelle, c’est parce que les émeutiers voulaient attaquer un commissariat qu’on leur a tiré dessus. Selon des policiers chinois, les manifestants ont attaqué en début d’après-midi le commissariat de Changguan, dans la ville de Seda, munis de couteaux, de pierres et de bonbonnes de gaz. Ils auraient aussi tiré sur les policiers, faisant dans leurs rangs 14 blessés.

         C’est le troisième jour d’affrontements dans cette zone. Le premier jour, il y aurait déjà eu des morts, sans qu’on puisse connaître le nombre exact. (un à six morts, selon une ONG. Un mort, selon Pékin)

         Un habitant de Seda a déclaré sur une radio "qu’une sorte de loi martiale a été imposée" et il a précisé que «  les Tibétains se terrent chez eux et la police chinoise ouvre le feu sur quiconque s’aventure dans les rues ».

         Ces violences sont les plus graves depuis celles de 2008 au Tibet. Le gouvernement a même dû sortir de son silence habituel en période de nouvel an. Il accuse ainsi « des groupes séparatistes étrangers de vouloir déstabiliser le régime ». Un porte parole a ajouté : « Le gouvernement chinois continuera, comme il le fait toujours, à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public ».

           Dans la région du Sichuan, le point de départ de ses violences trouve sa source dans une distribution de tracts qui prédisait « de nouvelles immolations si le gouvernement continuait d’ignorer les revendications des Tibétain ». C’est alors que la police a réagi en multipliant les arrestations. La foule proteste et la police réplique. A Draggo aussi, des milliers de paysans et de nomades indignés seraient en train d’affluer (d’après U. Gauthier – blog nouvelobs – correspondante à Pékin). Cette journaliste précise aussi « qu’à Aba, siège du célèbre monastère de Kirti, haut-lieu des immolations, des pèlerins ayant été matraqués par la police, une foule de plus en plus dense de Tibétains des plateaux est en train de s’assembler autour de Kirti et l’on ne voit pas comment ce cercle vicieux pourra être rompu ».

           Les Etats- Unis ont fait savoir qu’ils étaient « très inquiets » par ces violences.

           Mais les associations de Tibétains ne cessent de signaler une répression accrue depuis les émeutes antichinoises de 2008, notamment dans les monastères. Répression qui ne fait qu’alimenter à son tour une révolte grandissante contre la domination de Pékin.

           Même si ces manifestations sont vite réprimées, elles risquent de prendre de l’ampleur. Tout se passe comme si le Tibet était au bord d’un soulèvement. L’actualité des prochaines semaines nous confirmera peut-être cette prédiction.

Vaudeville entre Chinois et Indiens

L’entente n’est déjà pas franchement au beau fixe entre les deux géants asiatiques, mais voilà qui n’arrange pas les choses : en effet, l’ambassade d’Inde en Chine a conseillé à ses ressortissants d’éviter de faire des affaires dans la ville chinoise d’Yiwu, où une des plus grande bourse de marchandise du monde est située après que les autorités locales se soient avérées incapables d’empêcher la détention d’un diplomate Indien et qu’elles n’aient rien fait non plus pour libérer deux commerçants indiens retenus en otage par des commerçants chinois.

Les commerçants et hommes d’affaires indiens sont avertis de cesser toute activité  avec Yiwu dans la province du Zhejiang.

Yiwu est une ville située près de Shanghai, où le diplomate était en poste en tant que membre du consulat.

L’incident qui a irrité New Delhi a aussi provoqué une sérieux doute des officiels Indiens sur la capacité du pouvoir judiciaire chinois. Les commerçants indiens devraient être conscients, quand il y a des discussions commerciales avec Yiwu, que les hommes d’affaires indiens peuvent être illégalement tenus sous  détention et maltraités par les hommes d’affaires chinois, a-t’il déclaré,en cas de dispute, l’expérience suggère qu’il n’y a aucune protection adéquate pour la sécurité des personnes.

le chef de mission adjoint à l’ambassade indienne a sommé les officiels chinois de faire le nécessaire pour que les hommes d’affaires indiens détenus dans Yiwu soient immédiatement relâchés. Mais rien n’y fait !

Cette histoire est survenu alors que l’employé consulaire indien S Balachandran s’était effondré, malade, lors de négociations samedi dernier pour libérer deux ressortissants coincés dans une discussion d’affaire qui tournait au conflit, et ce, après qu’il est refusé et critiqué les médicaments qu’on voulait lui donner.

Depuis lors, l’incident diplomatique tourne au vaudeville, le ministère des Affaires Etrangères indien furieux ayant convoqué l’ambassadeur adjoint chinois pour protester et exiger que ses concitoyens soient relâchés immédiatement.

A l’heure actuelle, les deux Indiens ont été déplacés du commissariat de police où ils étaient détenus vers un hôtel sous bonne escorte policière.

Mardi, ils étaient toujours à l’hôtel et leur destin judiciaire reste incertain.

Tiré de l’article http://timesofindia.indiatimes.com/india/Indian-traders-released-China-takes-action-Krishna-happy/articleshow/11366151.cms 

Une notoriété indécente !

 

Comment ne pas réagir à l’annonce faîte dans les médias ces derniers jours sur le montant du salaire que va percevoir  Nicolas Anelka à partir de janvier 2012 lorsqu’il va intégrer son nouveau club chinois le « Shangai Shenhua ».

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L’oncle Sam puce son bétail humain!

 

La science-fiction ne cessait depuis quelques années de mettre en avant un nouveau système de centralisation informatique des données personnelles au travers d’engins tous plus technologiques les uns que les autres, greffés sur le corps humain ou implantés, de manière à garder la main mise sur l’ensemble des populations sélectionnées. Les cinéastes et autres auteurs en « rêvaient », le gouvernement Américain l’a fait, confondant l’être humain avec le plus primaire des animaux sauvage, le traitant comme tel et le fichant de la même façon.

Une nouvelle directive dans les tuyaux de Washington depuis un moment déjà et qui aujourd’hui est en passe de devenir réalité. Mais qu’en est-il réellement?

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Une chaussure visée sur le Premier Ministre Chinois

Le Premier Ministre chinois Wen Jiabao, à été interrompu en plein discours hier à l'Université de Cambridge par un projectile lancé par un manifestant qui a traité le ministre de "Dictateur".

 

Le projectile lancé est une vieille chaussure de sport qui est passé à un bon mètre de l'homme politique. Le manifestant est un jeune homme s'exprimant en Anglais avec un accent et à l'allure occidentale, il a été très vite maîtrisé par les services d'ordres, et à ensuite été interpellé par la police. Il n'a pas révélé son identité à ces derniers.

 

Ce jeune homme, âgé de 27 ans, comparaîtra le 10 février devant les magistrats de Cambridge pour troubles à l'ordre public.

C'est aujourd'hui, mardi, que la Chine a fait part de son mécontentement au gouvernement britannique. Les liens ne souffriraient pas de cet incident a-t-elle ajoutée également.

 

Lundi, lorsque l'allocution du Premier Ministre chinois touchait à sa fin, le manifestant a enlevé une de ses chaussures et l'a lancé en direction du Ministre en criant "C'est un scandale, ce dictateur là-bas, comment peut-on écouter les mensonges qu'il raconte? Vous ne le contredisez pas", puis a soufflé dans un sifflet.

 

Après tout ce scandale par ce manifestant, tous les spectateurs lui ont répondu "Honte à toi, honte à toi !".

 

La sécurité avait pourtant été stricte à l'entrée de la salle où s'exprimait M.Wen. Environ 200 manifestants avaient été maintenus à l'écart par la police.

 

 Cet incident fait repensé au 14 décembre à Bagdad, pendant une conférence de presse de Georges W.Bush et du Premier Ministre irakien, où un journaliste irakien s'étais levé soudainement en criant "C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien", puis avait lancé ses deux chaussures sur Georges W.Bush.

 

« Le Chinois », grand flic emblématique, n’est plus

 Ce grand policier est mort ce week-end ,dans la nuit de samedi à dimanche à Canne, d’une crise cardiaque à l’âge de  soixante quinze ans. 

Le commissaire Georges N’Guyen Van Loc, surnommé "Le Chinois" par le milieu, était un drôle de bonhomme, ont l’aurait cru sorti tout droit d’un film de karaté avec Bruce Lee. 

D’origine Vietnamienne, il est né le 2 avril 1933, dans un quartier de Marseille "Le Panier" où là aussi, grandirent de futurs parrains comme, Gaëtan Zampa.

 

"Super flic" il n’avait pas la langue dans sa poche et savait même se grimer lors d’intervention avec ses collègues, pour arriver à la libération d’otages.

 

Grand personnage, il a créé le GIPN "Groupe d’Intervention de la Police Nationale".

Ce sont des unités d’élite spécialisées dans les opérations commandos.

C’est lui aussi, qui a créé des équipes spécialisées dans les sports de combat.

Il était à la tête de se groupe depuis quinze années.

Il a d’ailleurs participé à de nombreuses opérations, concernant des prises d’otages. Notamment celle de l’aéroport de Marignane. 

Héros dans une série télévisée "Van Loc : Un grand flic de Marseille" de 1992 à  1998, il y jouait son propre rôle.

Il fut aussi l'auteur de plusieurs livres autobiographiques "Le Chinois" du tome 1 en 1989, jusqu’au tome 6 en 2006.

Il fut décoré de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite. 

 

Michèle Alliot-Marie lui rend hommage dans un communiqué : 

-"Haut fonctionnaire honoraire de la police nationale, qui a été une figure emblématique du monde policier, tout particulièrement à Marseille".   

 

Salut Le Chinois, cette fois l’adversaire était plus fort.

La mélamine pénètre les sex-shops

L'Agence britannique de contrôle alimentaire (FSA) a découvert qu'une crème corporelle chocolatée vendue dans les sex-shops anglais contenait de la mélamine, cette substance qui a infecté des milliers de bébés en Chine.
 
La FSA rapporte qu'elle a également trouvé de la mélamine dans des coffrets chinois de la marque "I Love You" contenant des pommades pour pénis ou mamelons au goût de framboise ou de chocolat.

C'est la première fois que l'Agence britannique de contrôle alimentaire est confrontée à ce genre de problème. Cependant, elle estime que le risque pour la santé des personnes qui auraient utilisé ces produits est minime, puisque, étant donné leur nature, il est fort peu probable qu'ils aient été consommé en grandes quantités.

Néanmoins, le risque existe, car les niveaux de mélamine détectés dans les produits de la marque "I Love You" varient de 226 mg par kilo à 259 mg par kilo. Or les lois européennes exigent que les produits contenant plus de 2,5 mg de mélamine par kilo soient immédiatement retirés du commerce et détruits.

Ce qui est inquiétant, signale Peter Ben Embarek, chargé de la sécurité sanitaire des aliments auprès de l'Organisation mondiale de la santé, c'est que l'on se rend compte que le lait est un ingrédient très commun que l'on retrouve dans une très grande gamme de produits, allant des bonbons aux biscuits, des chocolats aux boissons, et maintenant dans des crèmes corporelles érotiques ! Hélas, Le lait frelaté chinois n'a pas encore fini de faire parler de lui.