Chimio : solution ou poison ?

 Une nouvelle étude met en cause les effets de la chimiothérapie sur les cellules saines. Celles-ci produiraient alors une protéine qui ré-alimenterait les cellules cancéreuses. Autrement dit, non seulement le traitement ne serait pas efficace mais il aurait même l’effet contraire de celui désiré.

 

Cette découverte est tempérée par plusieurs facteurs. D’abord seules les cellules saines permettant la cicatrisation des plaies qui sont situées près d’une tumeur auraient cette production inhabituelle de protéine. Donc, si la tumeur est éloignée, le problème ne se pose pas.

Ensuite, les chercheurs envisagent d’adapter les chimiothérapies en ajoutant un anticorps contre cette protéine. Le traitement pourrait donc fonctionner comme voulu, une fois cette réalimentation de la tumeur neutralisé.

 

Cela étant dit, cette étude soulève à nouveau la question du bien fondé des chimiothérapies. La plupart des médicaments, pris hors contexte, sont des poisons. La chimiothérapie a cette particularité que même dans son contexte, elle est toxique pour le corps, et pas seulement pour le maladie.

Malheureusement, il n’y a à ce jour pas beaucoup d’autres solutions pour traiter un cancer. Si l’opération chirurgicale est impossible ou s’est avéré inefficace, on peut encore envisager la  radiothérapie. Mais là encore, c’est un pis aller.

 

Alors que faire ? Dans le cas de cancers incurables, sur des patients vulnérables (de part leur âge notamment), faut-il vraiment infliger un traitement aussi lourd, toxique et potentiellement handicapant ?

Le traitement maintient l’espoir d’une guérison. Mais quand l’on sait que la science ne sait pas guérir cette forme de cancer, le traitement ne maintient qu’une illusion de guérison. Est-ce vraiment nécessaire ? D’autant que ce sont des traitements très chers.

Un accompagnement (anti-douleur notamment) ne serait-il pas plus approprié que cet acharnement, où le patient devient avant tout un cobaye ?

 

C’est bien sûr un débat très dur à trancher. Certains vous diront même que le jeûne est plus efficace que les traitements chimiques et que plusieurs exemples existent de cancéreux guérit par le jeûne et/ou un simple changement de régime alimentaire, passant des orgies de produits transformés à une alimentation naturelle et frugale.

Mais au jour d’aujourd’hui a-t-on vraiment le choix ? Entre la pression du corps médical et celle de la famille, le patient subit son traitement en silence. Même sur cette question, il se dit "à quoi bon se battre ?"