Exactement 1340 personnes, dont 367 souffrant d'un handicap mental, ont été libérées alors qu'elles travaillaient en tant qu'esclaves dans des briqueteries du nord de la Chine. Bien qu'aucune précision n'ait été donnée quant au nombre d'enfants, il semblerait qu'il y en ait plusieurs dizaines.
Durant la campagne de libération des esclaves, la police chinoise a découvert que parmi les 277 000 fabriques et mines inspectées, plus de 24 % ne possédaient aucune autorisation, elles travaillaient donc en toute illégalité ce qui a rendu impossible le contrôle des travailleurs.
Le scandale a été révélé après que 400 familles chinoises se sont tournées vers Internet pour demander de l'aide afin de localiser leurs enfants disparus. C'est ainsi que les autorités, poussées par les médias, ont découvert que les enfants disparus avaient été enlevés avant d'être vendus comme esclaves pour travailler, le plus souvent, à l'alimentation des fours des briqueteries de Shanxi, dans le nord du pays.
Pour l'heure, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et 60 ont déjà été condamnées. Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 95 fonctionnaires du parti communiste chinois. Le directeur d'une des briqueteries a par ailleurs été condamné à mort puisqu'il a été reconnu responsable de l'assassinat de l'un de ses « ouvriers ».