Jesse Owens met fin au mythe de supériorité de la race aryenne

Lors des JO de 1936 à Berlin, l’histoire retient sans nul doute la victoire de Jesse Owens, le sprinter américain qui va remporter quatre médailles d’or sous les yeux d’Adolf Hitler. Ces victoires vont mettre un terme aux idées propagées par Hitler disant que la race aryenne est supérieure. 

JO 1936 à Berlin, 4000 athlètes dont 49 pays y participent. Les premières controverses vont venir des Etats-Unis, en effet la délégation va décider de remplacer ses deux athlètes juifs, Marti Glickman et Sam Stoller, par deux autres athlètes, cette fois-ci de couleur  noire, Jesse Owens et Ralph Metcalfe. Ce remplacement avait sans nul doute pour but de complaire à leurs hôtes. Les Etats-Unis ne savaient pas que cet acte allait contribuer à écrire l’histoire. Jesse Owens remporte quatre médailles d’or, sous les yeux d’Adolf Hitler, avec des victoires au saut en longueur (4 août), au 100 mètres (3 août), 200m (5 août) puis le relais 4 x 100 m (9 août). La victoire au saut en longueur devant l’Allemand, Luz Long, décrédibilise ainsi la théorie, selon laquelle la race aryenne est supérieure. La légende raconte qu’Hitler aurait été furieux de voir un athlète noir triompher et aurait refusé de serrer la main de Jesse Owens. D’autres versions racontent qu’Hitler n’aurait pas serré la main à tous les athlètes se contentant de féliciter uniquement les Allemands, comme ce 2 août 1936, où il reçoit des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour et quitte le stade avant de recevoir l’afro-américain Cornelius Johnson, vainqueur du saut en hauteur.

Siegfried Mischnner affirme avoir vu Hitler serrer la main à Owens

En 2009, le journaliste allemand Siegfried Mischner affirme dans son livre que les spéculations, selon lesquelles, Adolph Hitler n’aurait pas serré la main de Jesse Owens sont fausses. Ce serait sur demande de ce dernier lui-même que Mischner aurait fait ces révélations, le sprinter américain mécontent de la manière dont cette affaire a été traitée. Le journaliste allemand révèle qu’il a vu de ses yeux la poignée de main entre Owens et Hitler, il affirme même ne pas être le seul journaliste à avoir assisté à la scène. Aucun journaliste n’aurait pris la responsabilité de révéler ce fait, par peur de casser l’image de « monstre » qui colle à la peau d’Hitler. Siegfried Mischnner aurait senti le besoin de rétablir cette vérité, alors que tous ces collègues de l’époque sont aujourd’hui décédés. Alors, simple tentative de coup médiatique ou volonté d’un homme âgé de rétablir une vérité lourde à porter ? Libre à chacun de se faire sa propre opinion.

Merkel autorise Erdogan à lancer des poursuites pénales contre l’humoriste Jan Böhmermman

 

Nombreux se sont fait  des gorges chaudes avec « Erdowie Erdowo Erdogan », le clip du germanique Jan Böhmermman livrant en pâture le père fouettard turc : son goût démesuré pour le bling bling, son autoritarisme, sa mainmise sur tous les rouages de l’Etat, son accointance avec Daech, etc. Un crime de lèse-majesté que le sultan a dû encaisser de force car toutes ses remontrances réunies se sont avérées caduques face aux droits inaliénables découlant de cette liberté d’expression élevée parfois au rang  de sacralité ultime.

Après avoir pris goût à ce punching ball à succès, l’humoriste s’est lancé dans la surenchère à ses risques et périls, histoire de tester la limite entre satires et diffamations. Il faut reconnaître qu’avec modernité qui rime désormais avec insolence, nombreuses valeurs sont en perte de vitesse comme par exemple le respect envers des personnalités ou autres, synonymes de symboles, peu ou prou, sacrés . Audience, rentabilité à tout prix sont devenus les maîtres mots pour une bonne communication et la boite de Pandore qui s’ouvre !

Loin d’être l’apanage des humoristes,  cette recette fait le bonheur de carriéristes de tous bords dont une journaliste « sexy et virevoltante »  prompte à se mordre la main à chaque « contrariété », à substituer  le familier au soutenu face au président de la République himself, le faisant presque passer pour un plaisantin !

Sauf que poussés à l’extrême, les défis de l’émulation par ce pseudo-sport intellectuel finissent par priver même du rire jaune jusqu’à rebuter. A l’inverse de son clip hilarant, Jan Böhmermman par excès de zèle a fini par basculer dans un registre peu glorieux traitant Erdogan « de pouilleux, pédophile, zoophile, pervers », et d’autres noms d’oiseaux !

Issue de la famille Charlie, la chancelière a quand même eu le courage de qualifier « d’insultant » ce sketch se mettant à dos toute cette frange de la population toujours prête à faire bien pire que ce qu’elle reproche à son ennemi. Angela Merkel est allée encore plus loin donnant  son autorisation pour que puissent être engagées les poursuites pénales contre l’humoriste qu’ Ankara a exigées.

Entre la crise de migrants devenue variable d’ajustement pour gouvernements décriés, l’attachement à des principes qui font honneur à une démocratie , « la dame de fer » a su composer d’autant qu’ en ce moment entre Ankara et Berlin « c’est passe moi la salade, je t’envoie la rhubarbe »…Une posture de la chancelière qui loin de faire l’unanimité la place sous un feu nourri de critiques.

Selon la loi allemande, l’humoriste encourt jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour insulte contre chef d’Etat étranger. Le Parquet allemand prend en charge la suite de cette histoire, dernière sans doute du genre car l’article à l’origine de cette procédure sera bientôt supprimé pour le plus grand bonheur des opportunistes de ce siècle…

RIP LOU REED

 

                                                  LOU REED.

 

Lou Reed est incontestablement un artiste majeur, du Velvet Underground à une carrière chaotique mais néanmoins ponctuée par des albums indispensables.

Comme nombre d’artistes de la scène rock des seventies, Lou Reed véhiculait une image mortifère : « Sex, Drugs and Rock & Roll ». Malgré ses addictions, le saltimbanque newyorkais a su déjouer les plans de la grande faucheuse pour finalement s’éteindre à l’âge de 71 ans !

Je ne vais pas me lancer dans une chronique nécrologique, je préfère mettre l’accent sur deux œuvres indispensables.  Je ne vais pas occulter la carrière du Velvet, leur intégration à la Factory, mais là il me faudrait m’étendre sur John Cale, Sterling Morrison, et autres Nico (imposée d’ailleurs par Andy Warhol). De ce premier album et la fameuse pochette illustrée par la banane d’Andy Warhol.

 

Il est incontestable que le Velvet a eu une influence majeure sur le mouvement punk et incidemment sur le « rock moderne ». Bien évidemment pas d’un point de vue musical, mais par le comportement et les attitudes de ces membres, prônant la liberté artistique tout en dépeignant tous les côtés sombres de l’être humain.

Je ne réduis pas l’œuvre de Lu Reed aux deux albums dont je vais vous entreprendre, mais pour moi ce sont deux opus indispensables et qui ont le mérite de bien refléter ce qu’était Lou Reed, au-delà de cette impression de dandy narquois qui lui collait à la peau. C’est vrai il n’était pas commode, jamais souriant, cabochard à l’extrême, l’une des facettes de sa personnalité tourmentée, il est vrai hérité d’une jeunesse plutôt sombre pour ne pas dire crépusculaire.  Et d’un autre côté l’artiste impliqué, de Greenpeace en passant par Amnesty International et autres Farm Aid.

 

1972- TRANSFORMER.

 

L’album qui a réellement lancé la carrière de Lou Reed, car il ne faut pas oublier que depuis son départ du Velvet (en 1970) il n’est « rien ». Un simple album solo éponyme (Lou Reed) qui est sorti au début de l’année 1972 et qui se révèle un bide. Sa rencontre avec David Bowie va s’avérer décisive, en lui proposant de lui produire un album complet. L’opus sera enregistré à Londres, et Bowie va s’occuper de tout, de la logistique à l’hébergement ! Libéré de ses contraintes, notre saltimbanque se met à l’écriture et compose toutes les chansons de cet album mythique, jusqu’à la magnifique pochette de Mick Rock (pour la photographie) et Ernst Thormallen (pour le design).

La marque de fabrique de Lou Reed est omniprésente, entre dealers, paumés, putes et travelos, gigolos, gays et voyous en tout genre. Un album à l’atmosphère décadente surtout pour l’époque.

Qui n’a pas entendu « Walk On The Wild Side », un saxo inoubliable tout comme le refrain en vocalise (Too-toodoo-toodoo…). Un succès monumental malgré le thème abordé et parlant aussi crûment de sexe et perversions, le bonheur des ondes FM de l’époque ! Tout simplement une date dans l’histoire du Rock.

« Satellite Of Love » un classique absolu, des arrangements somptueux, des chœurs sublimes (Bowie et Ronson), le tout agrémenté d’un piano tout simplement dantesque !

« Perfect Day », idem, des arrangements flirtant avec la perfection, et devenant encore un peu plus culte lorsque Danny Boyle, en 1996, l’utilisera dans son film « Trainspotting ».

Le tuba inoubliable du morceau « Goodnight Ladies », tout simplement imparable pour conclure l’album. Lou Reed dans la peau d’un clown triste à souhait.

Transformer va apporter gloire et célébrité à Lou Reed, ce qui aura le mérite d’exacerber le côté tourmenté de l’artiste qui visiblement ne cherchait pas une entrée vers le système commercial de l’industrie du disque, d’où cette envie de brise cette nouvelle image qu’il ne supporte pas.

{youtube}FwDZT8XXkFw{/youtube}

 

1973-BERLIN.

 

Attention chef d’œuvre !

Berlin est une sorte d’autoportrait de Lou Reed : décadence, misère, drogues, drames et j’en passe des meilleurs.

Pour la production, Lou Reed fait appel à Bob Ezrin, et une brochette de musiciens exceptionnels. Les frères Brecker (trompette et saxo), Aynsley Dunbar à la batterie, Steve Hunter à la guitare, Tony Levin à la basse ainsi que Jack Bruce, Steve Winwood (orgue et harmonium), excusez du peu !

Ce troisième disque est un album « concept », une histoire complète racontée au fil des morceaux, d’ailleurs à l’origine il était prévu en double-album.

L’errance de Caroline et de Jim, artistes, toxicos, parents indignes aussi, à qui l’on retirera la garde des enfants. Lou Reed nous fait plonger en apnée aux confins des tourments et de la mort. On suit leur déchéance jusqu’au suicide de Caroline.

Dire que cet album représente la période la plus sombre de Lou Reed est un peu court, on ne sait pas qu’il en ait jamais connu de joyeuse. Plutôt l’une des plus sombres de sa carrière. Cette époque où il apparait sur scène en véritable « zombie » shooté, tout en cuir noir et maquillé comme la mort…

Berlin est à l’opposé du glam-rock de Transformer, la chronique d’un drame humain avec ses relents de caniveau et de vomi. Un album qui reste mal-aimé, l’exploration des recoins les plus obscurs et les plus sales de notre esprit ne nous laisse pas intact. Pourtant sans doute jamais Lou Reed n’a-t-il était aussi proche de la perfection. Une grande claque !

Chaque chanson nous monte en tension, on suit fébrilement cette descente aux enfers, devinant déjà l’issue fatale.

Certes les détracteurs ont reproché ce côté « trip artiste maudit » accouchant d’une œuvre magnifique, un cliché qui a un peu vécu…

Mais l’intensité de cet album flirte avec le paroxysme. Malgré toute la noirceur Berlin reste une œuvre d’une rare beauté véhiculant une émotion intense.

On ne peut décemment faire ressortir une chanson de cet album étant donné le côté concept du disque. Chaque morceau s’imbrique, nous imprègne les esgourdes jusqu’à la conclusion qui ne pouvait qu’être sublime.

{youtube}NkI9a20yHKk{/youtube}

 

 

 

GROBSCHNITT: Histoire d’un groupe culte outre-Rhin.

 

Le Rock en Allemagne : un désir viscéral de se forger une nouvelle identité.

La guerre est terminée, le procès de Nuremberg, la dénazification a bel et bien eu lieu, malgré tout l’Allemagne s’enferme dans un mutisme profond. La nouvelle génération se doit de prendre le relais, et tout naturellement c’est dans l’aventure du rock que cette jeunesse allemande va se forger, petit à petit, une nouvelle identité.

Ce qui caractérise la scène rock allemande des années 1960/70 c’est la faculté d’expérimentation dû en grande partie  à l’absence de maisons de disques imposant un certain diktat dans les autres pays européens. Sans doute les premiers musiciens à posséder leurs propres studios, et libres de toute contrainte commerciale et mercantile.

Cette nouvelle génération se retrouve dans la création du courant Krautrock. De Klaus Schulze (batteur de Tangerine Dream) en passant par Karlheinz Stockhausen, Kraftwerk et tant d’autres dont je ne vais pas faire le descriptif sinon l’article en deviendrait imbuvable.

Non je n’ai pas omis volontairement Scorpions, ce groupe méritant également que je lui consacre un article prochainement. Tout comme Tangerine Dream, mais là l’article sera plus complexe tant la diversité des membres ayant fréquenté ce groupe est impressionnante, un gros travail d’archives à prévoir.

Donc aujourd’hui je vais vous faire découvrir ou redécouvrir l’un des fleurons de la scène rock allemande, j’ai nommé GROBSCHNITT. J’ai cette chance d’être frontalier et d’avoir souvent fréquenté les scènes rock outre-Rhin. Lors d’une de mes incursion j’ai découvert ce groupe (mythique en Allemagne) théâtral à l’extrême, dégageant une énergie folle, certains concerts pouvant durer jusqu’à cinq heures ! Allez un premier morceau :

{youtube}ENUYGCDNI2I{/youtube}

Grobschnitt devient un groupe culte outre-Rhin.

Je ne vais pas m’ingénier à vous livrer la discographie complète de ce groupe, je vais me concentrer sur la meilleure partie qui s’échelonne de 1970 à 1980.

1971, Grobschnitt donne son premier concert, le début d’une belle aventure. De toutes les façons, Grobschnitt était avant tout un groupe de scène favorisant l’improvisation, leurs performances scéniques en deviennent légendaires, tout simplement leur marque de fabrique.

1972, un premier disque « Grobschnitt » sur le label Brain, un grand classique du groupe. J’aime cet album et plus particulièrement une attirance vers l’incroyable morceau « Sun Trip », une merveille sous fond de « duel » de guitares, et force est de constater la qualité des arrangements, qui frise avec la perfection.

{youtube}h64WPnuVSw8{/youtube}

1974 (Ballerman), un album avec une grosse tonalité hard-rock, et il faut écouter la qualité des solos de guitare qu’on peut qualifier de phénoménal ! Là nous découvrons aussi une autre facette du groupe, un humour grinçant qui démystifie la « frilosité » du rock progressif. Bien évidemment en ressort le morceau le plus légendaire du groupe « Solar Music ». Un morceau qui impressionne par sa virtuosité et qui se décline en deux parties. D’ailleurs ce morceau sortira  en deux autres versions, toujours de qualité mais en ayant peut-être perdu ‘l’improvisation qui caractérisait la première version, mais c’est un avis personnel.

{youtube}3c7irW0-9xo{/youtube}

1975, « Jumbo ». Un album qui je dois reconnaitre ne m’a pas marqué.  La musique n’est pas mauvaise, mais on ressent trop par instants la présence d’une inspiration captée chez YES, et plus particulièrement le son de la guitare qui biaise vers le son de Steve Howe. Ce n’est pas un reproche, mais je vais occulter cet album qui en soi n’est pas mauvais, loin de là, mais j’estime qu’il n’est pas marquant dans la discographie du groupe.

 

1977, « Rockpommel’s Land ». Pour ma part le meilleur album du groupe, le plus abouti. Certes l’influence de YES est toujours présente mais malgré tout n’imprègne pas l’album. Pour un groupe plus enclin à s’épanouir sur scène, cet album est un travail remarquable, sans doute le meilleur de Grobschnitt en studio. Un opéra rock méconnu, à ma connaissance le groupe n’a jamais franchi les frontières de l’Allemagne.

Tout y passe, l’humour typique du groupe, les sublimes solos, une musicalité qui ne se dément pas. Pour établir une hiérarchie dans cet album, on peut longuement hésiter. « Anywhere’, un court morceau acoustique sublimé par le solo de guitare. « Rockpommel’s Land », près de vingt minutes, un véritable clin d’œil au rock progressif (qui amorce son déclin), étalant toute une virtuosité instrumentale, sa longueur lui conférant ce côté épique tant apprécié par les fans. « Severity Town » est sans doute le morceau phare de cet album, intensifiant le côté dramatique par toute une série de bruitages pour le moins inquiétant, qui ne font que renforcer l’angoisse à l’arrivée du « mal ». Allez on écoute ce morceau :

{youtube}HuysnyT0HC0{/youtube}

 

SOLAR MUSIC LIVE : l’un des meilleurs live de tous les temps !

1978 « Solar Music Live ». Indispensable, Grobschnitt dans son meilleur élément : la scène.  Tout simplement exceptionnel, sans doute l’un des meilleurs albums live de tous les temps. Un début à l’image du groupe, oscillant entre son humour, des bruitages, une variation de son de plus en plus étrange, le tout entrecoupé de voix gutturales, et l’apparition délicate de la guitare. Puis au bout d’un long moment (une dizaine de minutes), la guitare passe en mode solo, le tout sans l’ombre d’une percussion. L’apparition de la seconde guitare en devient détonnant, surtout avec le retour des percussions. Tout simplement dantesque ! Allez ouvrez vos esgourdes :

{youtube}2I9SMg6qMwM{/youtube}

Le déclin.

Par la suite  j’ai un peu perdu le fil avec ce groupe, et je dois reconnaitre que je n’ai entendu que l’album « Illégal », ou il ne reste plus que deux membres de la formation première, et cela se ressent, il est bien loin le temps de la flamboyance musicale, la folie permanente qu’engendrait ce groupe légendaire outre-Rhin. Il faut bien reconnaitre que le groupe a adopté un son plus « commercial » au détriment du son « symphonique » qui se voulait l’âme du groupe. Il est vrai que la formation n’a plus rien à voir avec le groupe initial et cela se ressent au travers des compositions. Malgré tout la tournée qui s’en suit démontre une fois encore la place prépondérante de Grobschnitt sur la scène outre-Rhin.

Le 4 décembre 1989 l’histoire de Grobschnitt se termine par un concert mémorable de près de cinq heures à Hagen leur ville natale.

Grobschnitt n’est pas mort !

17 ans après, Grobschnitt est de retour !

 Mais là je ne vais pas me lancer dans une nouvelle approche, désormais cette seconde génération du groupe, avec plusieurs fils des membres fondateurs. La magie fonctionne toujours, et quelque part cette transition n’est pas sans me remémorer la saga familiale qu’est devenue « Ange », avec Christian Descamps infatigable, et son fils Tristan.

Wolgang Jäger  est décédé le 3 mai 2007, à l’âge de 55 ans.

Mist (Volker Kahrs) est décédé le 20 juillet 2008, à l’âge de 57 ans.

 

SOURCES :

-Wikipedia

-Progarchives

-Allusson Hubert

 

 

Etats-Unis : Obama va parler d’armes nucléaires dans son discours à Berlin

Le président Barack Obama va dévoiler aujourd’hui ses plans pour une forte réduction des ogives nucléaires, dans un discours historique à la Porte de Brandebourg, 50 ans après que John Fitzgerald Kennedy ait déclaré: « Ich bin ein Berliner » dans son discours pendant la guerre froide.

Un haut responsable de l’administration américaine a expliqué que lors de la première visite d’Obama en tant que président dans la capitale, celui-ci va éventuellement signaler sa volonté de réduire les armes nucléaires déployées par près d’un tiers en dessous du niveau atteint lors du dernier traité avec la Russie.

« L’objectif américain est de rechercher des réductions négociées avec la Russie afin que nous puissions continuer à aller au-delà des postures nucléaires de la guerre froide », a dit l’officiel.

En marge d’un sommet de deux jours avec les dirigeants du Groupe des huit en Irlande du Nord, Obama devrait prendre la parole à la porte qui se trouvait aux côtés des dalles du mur de Berlin qui divisait les sections Est et Ouest, capitaliste communistes.

Il y a près de cinq ans, Obama était venu à Berlin en tant que candidat à la présidentielle, attirant une foule de 200.000 fans pleins d’enthousiasme lors d’un discours dans le parc Tiergarten.

Beaucoup de choses ont changé depuis lors. Après plus de quatre années de son mandat, Obama a déçu certains européens qui voyaient en lui un visage plus progressiste d’Amérique par rapport à son prédécesseur, le républicain George W. Bush.

Cependant, le leader démocrate reste populaire en Allemagne, et il s’est forgé des relations pragmatiques avec la conservatrice Angela Merkel, l’un de ses plus proches alliés européens. Le voyage d’Obama lui donne un coup de pouce à peine quelques mois avant une élection allemande.

Le président va passer sa journée dans des réunions avec la chancelière Merkel, le président allemand, Joachim Gauck, et le socio-démocrate Peer Steinbrück.

Obama et Merkel prévoient de donner une conférence de presse aux alentours de midi, suivi par un discours trois heures plus tard.

En 1987, Ronald Reagan, en parlant de l’autre côté de la porte de ce qui était alors Berlin-Ouest, avait exhorté le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev à « abattre ce mur ». Kennedy a prononcé sa célèbre citation « Ich bin ein Berliner » il y a 50 ans à la mairie de Berlin-Schöneberg qui se situe à quelques kilomètres au sud.

En 2008, Merkel avait interdit à Obama, alors sénateur de l’Illinois, de prendre la parole devant le célèbre monument, arguant que ce privilège était réservé aux présidents de séance.

L’ Allemagne ne paiera pas et rejette l’argument du plan Marshall

 


Berlin sous la pression d’ Obama

L’Europe peut sembler éloignée des soucis de l’américain moyen, mais le sort de la zone euro pèse lourdement sur l’économie des États-Unis.

Il n’est pas étonnant, alors, que le président Obama exhorte l’Allemagne à participer au règlement de la dette des pays du Sud de la zone euro.

Les fonds de pension américains, et pas seulement eux, ont investi dans les obligations d’état émises par les États européens du sud, tandis que les banques et les compagnies d’assurance ont souscrit une part importante des SWAPS (assurance protégeant les investisseurs contre le défaut souverain).

 

 

Continuer la lecture de « L’ Allemagne ne paiera pas et rejette l’argument du plan Marshall »

Le drapeau gay devient un enjeu politique à la mairie de Berlin lors de la Gay Pride

La marche de la Gay Pride de Berlin se tiendra dans 1 mois, soit le 28 juin prochain. La destination gay friendly accueille des milliers de touristes LGBT pour cette marche annuelle.

Le district de Reinickendorf à Berlin, refuse de hisser le drapeau de la communauté gay et lesbienne devant la mairie. Lors de l'édition de 2007 du Christopher Street Day de Berlin en 2007, cet arrondissement avait également refusé de le faire.

Le sénateur en charge des Affaires intérieures, demande la médiation dans ce dossier. L'assemblée des arrondissements de Berlin a pourtant accordé le droit de hisser le drapeau LGBT en symbolisant les droits des homosexuels dans leur ville.

Le district de Reinickendorf devient donc le dernier à refuser. Le maire du district, Marlis Wanjura, avait comparé l'année dernière, le combat des homosexuels comme une propagande nazie. Cette sortie du maire avant provoqué une colère des associations militants sur les droits des homosexuels.

Le sénateur devra trancher d'ici les prochaines semaines sur l'éventualité d'obliger la mairie du district à hisser le drapeau des gays et lesbiennes.

Photo : AP 

Encore deux bébés retrouvés morts en Allemagne

L'Allemagne, pays submergé par les infanticides rendus public ces derniers mois, a encore souffert aujourd’hui de la découverte de deux nouveaux cadavres de bébés qui ne paraissent cependant pas avoir été victime d’un meurtre. Les deux corps, dont un âgé d’à peine six semaines, ont été retrouvés à Berlin.

Le nourrisson de six semaines est mort de déshydratation au coté de sa mère, elle aussi décédée. Cette dernière était une droguée suivie par les services sociaux, mais il semblerait pourtant qu’elle soit décédée d’une mort naturelle. C’est suite au fait que la mère ne s’était pas présentée à un rendez-vous, que les services sociaux ont donné l’alerte, malheureusement trop tard, les deux corps sans vie ont été découverts par la police et les pompiers.

Une autre mère, a accouché seule chez elle avec son fils de 9 ans dans une baignoire. Le bébé n’a pu survivre à cet accouchement à risque. La mère est accusée d' “homicide par négligence” et une enquête est ouverte. 

L’Allemagne bouleversée par un triple cas d’infanticides présumés voit le débat sur les mesures de prévention envers les familles “à risque” relancé. Dans un pays où les services sociaux sont plus que défaillants ce n’est pas du luxe.

PEKIN 2008 : Faut-il boycotter les Jeux Olympiques ?

L'olympisme conçu par le baron Pierre de Coubertin, la fête du sport doit-elle être l'otage d'un régime tyrannique ?

Aprés Berlin, en 1936, les Jeux de l'idéologie nazie.

Après Moscou, en 1980, les Jeux du goulag…

Continuer la lecture de « PEKIN 2008 : Faut-il boycotter les Jeux Olympiques ? »

Mikhaïl Gorbatchev, nouveau modèle pour Louis Vuitton !

Le dernier président de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, est un protagoniste de la nouvelle campagne de Louis Vuitton. Dans cette campagne, on le voit apparaître, un sac Louis Vuitton à ses côtés, dans une voiture longeant le mur de Berlin.

Selon certaines sources, ce serait Mikhaïl Gorbatchev lui-même qui aurait demandé à participer à cette campagne publicitaire dans le but de rappeler au monde qu'il fut un des acteurs principaux de la chute du mur de Berlin. Voici une bien étrange manière de préparer son retour en politique.

Dans cette campagne publicitaire, on peut aussi voir Catherine Deneuve, Steffi Graf, et André Agassi. En se joignant à eux, l'homme politique joue la modernité, puisqu'il faut bien admettre que nos dirigeants, de quelque pays que l'on soit, sont élus comme des people et non plus seulement pour leurs idées. A quand une Star académie pour les nouvelles élections présidentielles ?