PEKIN 2008 : Faut-il boycotter les Jeux Olympiques ?

L'olympisme conçu par le baron Pierre de Coubertin, la fête du sport doit-elle être l'otage d'un régime tyrannique ?

Aprés Berlin, en 1936, les Jeux de l'idéologie nazie.

Après Moscou, en 1980, les Jeux du goulag…

Le sport ne devrait pas être l'otage d'une décision politique, pourtant comment interpréter la décision du CIO, d'offrir l'organisation des JO, à la Chine ?

Le sang des innocents coule toujours, Tien An Men porte encore le deuil et les stigmates de la politique de répression, qui règne en maître en Chine. Cinquante années d'occupation du Tibet, un génocide au vu de tout l'opinion mondiale. La Mongolie du Sud, le Turkestan Oriental suivent le même chemin…

Dissidents, opposants, intellectuels, le régime despotique écrase toute velléité de rébellion. Les camps de concentration, baptisés de "rééducation", fleurissent dans le paysage Chinois.

Les exécutions se succèdent, les atteintes aux droits les plus élémentaires sont monnaie courante. Un régime totalitaire, cautionné par la décision du CIO.

Alors que le mot d'ordre du Comité Olympique International devrait être, pas de démocatie, pas de Jeux Olympiques. Les athlètes se retrouvent prisonniers de cette décision. Comment refuser de participer aux épreuves, alors que l'aspect financier d'une médaille olympique est en question.

Personnellement je suis hostile au déroulement des JO à Pékin. On ne peut créditer la Chine par le biais de l'olympisme. Le drapeau olympique est déja souillé par Berlin et Moscou. Faut-il cautionner la décision du CIO ?

Un pays qui ne respecte pas les droits de l'homme, où l'esclavagisme et la répression règnent en maître, n'est pas digne de recevoir l'organisation des Jeux Olympiques.

NON à Pékin, NON aux Jeux du despotisme…

La peur chronique qu'inspire la Chine, l'argent qui est bien le nerf de la guerre, couvrent les JO d'un sentiment opposé au concept même de l'olympisme…