Attentat déjoué à PARIS au Printemps

Cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu ont été découverts mardi matin au magasin Le Printemps, dans le centre de Paris, à l'endroit précis indiqué dans une revendication parvenue le matin même à l'AFP exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici la fin février 2009.

Cette lettre de revendication signée du "Front Révolutionnaire Afghan", un groupe jusqu'alors inconnu des services de renseignements français, postée du bureau de Paris-Villette et tamponnée lundi à 18H00, est parvenue entre 08H00 et 09H00 à l'Agence France-Presse.

 

L'Intérieur a précisé que la dynamite avait été découverte par un chien renifleur, comme précisé dans la revendication.

"Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)", est-il écrit dans la lettre rédigée dans un français parfois approximatif.

"Nous avons placé plusieurs bombes dans le magasin Printemps Homme Haussmann, une d'elle se situe au 3ème étage dans les toilettes derrière la chasse d'eau vous la trouverez (dans le premier toilette en rentrant), si vous ne faites pas intervenir quelqu'un avant le mercredi 17 décembre elles exploseront", selon ce texte.

 

Sarkozy appelle aujourd’hui mardi 16 décembre 2008 à la vigilance et la fermeté face au terrorisme,  soulignant néanmoins « qu'il fallait être prudent » (?) après la découverte d'explosifs dans le grand magasin parisien Printemps.  Sarkozy a souligné qu'il faut que chacun d'entre nous,  nous soyons extrêmement prudents dans nos réactions (?).  « Ma conviction n'a pas cessé depuis 2002  (…)  la vigilance face au terrorisme est la seule ligne possible :  vigilance car malheureusement tout peut arriver et fermeté parce qu'on ne transige pas avec le terrorisme »,  a ajouté Sarkozy.  Il a précisé que les services de police sont en train d'analyser en ce moment même la nature des produits trouvés et analyser la nature de la revendication.

Cinq bâtons de dynamite ont été découverts aujourd’hui dans le grand magasin parisien du Printemps,  annonce le ministère de l'Intérieur,  un acte revendiqué auprès de l'Agence France Presse par un groupe exigeant « le retrait militaire français d'Afghanistan avant fin février 2009 ».  Les agences nous racontent que cette découverte,  en plein quartier commerçant du centre de Paris et à moins de dix jours de Noël,  intervient « dans un contexte où la France est directement menacée,  en raison de sa présence militaire en Afghanistan ».  Ce qui revient à justifier les bâtons de dynamite et à déplorer la présence française en Afghanistan.  Merci pour « l’info ».