François Hollande, « mariage pour tous », les biens mal « placés », les biens mal « acquis » …

Voilà près de quatre mois que « l’affaire Cahuzac » fait les shows-gras de la presse Française. Pas un seul jour ne passe sans qu’on en parle à la Radio, à la Télé,  ou sans qu’on en discute sur la toile. Les sites internet sur lesquels cette affaire a fait le buzz sont innombrables. Et,  même depuis mon Afrique natale, on parle déjà de cette histoire « d’évasion fiscale » ; même si c’est un vocabulaire nouveau pour beaucoup d’entre nous.

Tout commence en Décembre 2012, lorsque le site d’information Mediapart publie une  enquête révélant que Jérôme Cahuzac a détenu jusqu’en 2010 un compte non déclaré dans la banque Suisse UBS. Ce site d’information en ligne dit alors s’appuyer sur un enregistrement que dit détenir depuis douze ans l’avocat Michel Gonelle, un ex-rival politique de Cahuzac dans le Lot-et-Garonne.

Seulement, sans attendre, le concerné apportera un démenti formel auprès de ce même média en ces termes : « je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », avant d’ajouter « Je poursuivrai tous ceux qui reprendront cette calomnie gravement diffamatoire et qui porte atteinte à mon honneur. Y compris ici ! »

Cependant, malgré ce démenti, les médias continueront de mener les enquêtes ; poussant les autorités judiciaires à ouvrir à l’encontre du Ministre du Budget une information judiciaire. Toute chose qui poussera le membre du gouvernement à remettre sa démission, avant de reconnaitre lui-même le 02 Avril dernier avoir menti. Dès lors, Monsieur Jérôme Cahuzac  s’expose à de très fortes sanctions ; aussi, sa carrière politique semble hypothéquer.

Et, comme pour confirmer tout le mal qu’on pense déjà de  François Hollande, Denis Sassou Nguesso,  le Président congolais qui est   poursuivi depuis quelques années pour une histoire de biens mal acquis  a été reçu en grande pompe la semaine dernière par le Président français. Une situation qui pousse de nombreux français  à se demander si leur Président serait devenu le plus grand ami  des malhonnêtes ? Car  collaborer avec un Ministre  « reconnu » coupable  de « blanchiment et de fraude fiscale », coopérer avec des Présidents soupçonné de détournement de fonds publics, autoriser un mariage « contre nature »,  ne peut qu’être désolant  pour un  Président de la France !  Cette France qui n’a jamais cessé de faire des leçons de morale démocratique, managériale et même éthique aux pays  africains !