Les gilets jaunes ou la révolte des individualistes

La France subit actuellement les manifestations des gilets jaunes soutenus par 70% des Français. Que veulent-il ? De pouvoir aller du point A au point B avec leurs voitures essence/diesel sans subir la taxe carbone. Les 48 000 morts à cause des particules fines des véhicules diesels: ils s’en fichent. Le réchauffement climatique: c’est pas leur problème, c’est celui des générations futurs. Ce mouvement est révélateur des individualismes toujours de plus en plus croissants touchant nos sociétés. Il n’y a qu’une chose qui compte chez eux: leurs porte-monnaies.

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La France subit actuellement les manifestations des gilets jaunes soutenus par 70% des Français. Que veulent-il ? De pouvoir aller du point A au point B avec leurs voitures essence/diesel sans subir la taxe carbone. Les 48 000 morts à cause des particules fines des véhicules diesels: ils s’en fichent. Le réchauffement climatique: c’est pas leur problème, c’est celui des générations futures. Ce mouvement est révélateur des individualismes toujours de plus en plus développés touchant nos sociétés. Il n’y a qu’une chose qui compte chez eux: leurs porte-monnaies. Mais quels sont leurs arguments ?

L’argument qu’on entend souvent:

Ah oui mais moi je fais partie des petites gens qui ont besoin de leurs véhicules pour travailler et je ne peux pas faire autrement avec mes fins de mois difficiles.

L’argument très en vogue qui permet de susciter la compassion pour ne pas devoir se justifier tout en fermant la porte à toute solution qui demanderait un changement dans leurs habitudes. Du grand classique. Mais ces gens-là ont-ils de l’empathie vis-à-vis de ceux qui subissent les changements climatiques ? Ont-ils une petite pensée pour les habitants des îles Carteret, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou Kiribati (110 000 habitants) et Tuvalu (12 000 habitants) qui voient leurs territoires pris par la montée du niveau des Océans ? Déjà 8 îles du Pacifique ont  été englouties !! Ont-ils de l’empathie vis-à-vis de ceux qui ont des problèmes de santé lors des pics de pollution dans les grandes villes ? Des gens meurent à cause des particules fines chez nous chaque année !! Comment peut-on accepter cela en défendant un mode de vie qui en est responsable. D’après une étude de Santé publique France de juin 2016, la pollution est la troisième cause de mortalité en France (48 000 décès), derrière le tabac (78 000 décès) et l’alcool (49 000 décès): c’est un problème de santé publique majeur. Il est très curieux de voir des gens essayer de susciter l’empathie des autres alors qu’eux mêmes en sont totalement dénués. La pauvreté doit-elle devenir l’excuse pour s’affranchir de tout ? De menacer la vie des autres pour préserver son pouvoir d’achat ? Mais il faut aussi ne pas être naïf car la plupart de ceux qui vous sortent cet argument ne sont pas tous des pauvres: ils ont juste mal à leurs porte-monnaies et ne supportent pas une remise en question de leurs modes de vie.

Un autre argument qu’on entend souvent:

Mon diesel nouvelle génération est moins polluant que la plupart des véhicules.

Après le dieselgate, il est assez surprenant d’entendre ce genre d’argument. Si les véhicules nouvelles générations étaient plus propres alors pourquoi les constructeurs ont-ils triché sur les normes anti-pollution ? Leurs discours et celui des professionnels de santé et des ONG sont totalement divergeant. Il ne faut pas chercher bien loin pour savoir où est la vérité et où sont les intérêts financiers.

Une étude de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris montre que les filtres à particules qui équipent les véhicules diesels dernières générations sont à l’origine de nanoparticules qui s’infiltrent jusque dans nos cerveaux causant ainsi des maladies neurodégénératives alors que les particules fines rejetées par les anciens modèles n’affectaient que nos poumons. En faite, le filtre transforme les particules fines (PM10 et PM2,5) en nanoparticules qui ne sont pas toutes retenues. Autre dispositif qui équipe les nouveaux véhicules, le catalyseur qui piège le NOx responsable des infarctus et des complications pour les asthmatiques. Non seulement ce dispositif ne fonctionne que si le moteur est très chaud (et donc totalement inefficace en ville) mais en plus il produit des particules de nitrate d’ammonium. Le véhicule essence n’est pas mieux loti car depuis l’arrivée des moteurs à injection directe ceux-ci sont devenus des pourvoyeurs de particules ultrafines. Le constat est là: les dernières innovations n’ont pas permis de rendre le véhicule thermique moins polluant. Pire, ils n’ont fait qu’aggraver les choses. Il ne faudra donc pas s’étonner d’observer une augmentation des cancers. Tout ceci devrait nous interpeller. Il est clair que les normes anti-pollution ont un train de retard qui permet aux constructeurs de vanter des nouveaux modèles plus propres alors qu’ils ne le sont pas.

Autre idée reçue sur les diesels censés rejeter moins de CO2: une étude de l’ONG Transport & Environment (T&E) démontre que le véhicule diesel émet 3,65 tonnes de CO2 de plus que le véhicule essence quand on prend en compte en plus des rejets à la sortie des pots d’échappements, le raffinage du carburant, la construction du véhicule et un kilométrage plus long à cause d’un carburant meilleur marché.

Un autre argument:

Les batteries des véhicules électriques sont un désastre écologique.

Soyons clair là dessus, les catastrophes écologiques il y en aura toujours à moins que nous revenions à l’âge de pierre avec une diminution drastique de la démographie. Nous avons un très grave problème à cause des changements climatiques et il est de notre survie d’y remédier le plus rapidement possible. Si la terre subit un emballement de l’effet de serre, non seulement nous mettons l’humanité en danger mais nous risquons de rendre la Terre totalement stérile de toute vie. Et tout ça parce qu’à une époque relativement courte du point de vue géologique, des individus n’ont pas voulu revoir leurs modes de vie et n’ont pas su comprendre les enjeux qui dépassent de très loin leurs petites personnes… Bien sûr, face aux solutions qui rejettent moins ou pas du tout de CO2 (voiture électrique) on pourra toujours les opposer à d’autres problèmes environnementaux: c’est l’argument « bonne conscience écologique » de ceux qui ne veulent rien changer à leurs habitudes. Argument qui ne tient plus si l’on donne des priorités à chaque problème environnemental selon la menace qu’il fait peser sur l’humanité.

Autre argument:

Oui mais un cargo porte-conteneur pollue autant que toutes les voitures françaises.

Il est faux de dire qu’un cargo pollue autant que le parc automobile Français. Si le fret maritime est un gros émetteur de particules fines par l’utilisation des carburants les plus sales au monde, il est néanmoins moins émetteur de CO2 que la route:

  • le fret aérien et maritime ne représente que 11,9% des émissions de CO2 avec 929,25 millions de tonnes;
  • le transport de passagers en surface (voiture, bus, train) représente 50% des émissions de CO2 avec 3 911 millions de tonnes;
  • le fret de surface (camion, train) représente 28,5% des émissions de CO2 avec 2 230,93 millions de tonnes;
  • et enfin le transport aérien de passagers ferme la marche en ne représentant que 9,67% avec 757 millions de tonnes.

Il faut aussi noter que si le fret maritime représente 52% des émissions du fret, il représente 87% des tonnes-kilomètres transportés. D’après les chiffres du ministère de l’environnement, on a entre 10,1 à 32,5 g de CO2 par tonne-kilomètre pour des cargos porte-conteneurs et 91,6 pour un camion de 40 tonnes. Opposer les cargos porte-conteneurs aux voitures est assez révélateurs du manque d’argument des défenseurs de la voiture particulière. Jusqu’à présent ce ne sont pas les zones côtières qui ont un problème de pollution de l’air à cause des particules fines mais bel et bien les villes qui pour la plupart ne sont même pas situées au bord de l’eau. Alors un peu de sérieux… Si ce ne sont pas les bateaux, ce sont les feux de cheminée ou que sais-je encore. Si chacun d’entre nous refuse de faire des efforts au prétexte que le voisin pollue tout autant, on ne fait plus rien. Il faut commencer par changer les choses là où les alternatives existent, ce qui est le cas de la voiture (vélo, transport en commun, covoiturage, etc…) et cela doit commencer à l’échelle individuelle.

Autre argument:

J’aimerais bien vous voir faire vos courses à 30 km de chez vous en vélo.

Remarquez bien qu’il ne s’agit pas d’aller au boulot mais de faire ses courses. Là nous parlons d’un trajet que la plupart des ménages font une fois par semaine et généralement en dehors des heures de pointe. La distance domicile-travail moyenne est de 25,9 km pour 5 jours sur 7. Une distance tout à fait faisable en vélo pour une durée d’une heure de trajet. Si la moitié de nos compatriotes décidaient de se passer de leurs véhicules au profit du vélo pour se rendre au travail, l’air de nos villes seraient beaucoup plus respirable.

Bref, les arguments des gilets jaunes sont légers. Nous sommes face à un mouvement aux revendications très individualistes qui va à l’encontre de l’intérêt collectif. Derrière tout ça il y a quelque chose de beaucoup plus grave: les gens ne savent plus s’adapter par rapport aux contraintes que posent nos sociétés et notre environnement. Nous sommes plus enclin à lutter contre ces contraintes parce qu’elles nous obligent à changer nos comportement qu’a essayer de nous adapter. Maintenant imaginons un scénario pas si improbable que ça: nos approvisionnements en pétrole souffrent d’une situation de chaos au moyen orient et au Venezuela. Plus de carburant dans nos stations services. Mais comment feraient tous ces gens ? Il est parfaitement clair que ceux qui seront dans l’incapacité de s’adapter vont s’attaquer à ceux qui arrivent à survivre: un monde à la Mad Max… Durant la seconde guerre mondiale, les populations occupées ont su s’adapter pour survivre évitant ainsi le chaos. Mais que se passera t-il si demain un événement de cet ampleur se produit ? L’humanité a toujours su s’adapter même dans les situations les plus difficiles et avec très peu de moyen. De nos jours avec internet, nous avons un accès à la connaissance comme jamais. Une connaissance qui devrait nous aider, nous donner des idées, nous adapter… Et pourtant c’est le contraire qui se produit comme si l’évolution de nos sociétés nous a conduit à nous faire assister et diriger qu’à devenir les acteurs de nos vie. Nous sommes plus dans une logique revendicative que dans une logique créative. Le mouvement des gilets jaunes en est le parfait exemple. Une note d’optimisme dans tout ça: il est encourageant de voir les nouvelles générations adopter des moyens de transport vertueux. Ils ne sont pas accros à la voiture comme leurs aînés. Ils s’en passent…

Maintenant imaginons que le gouvernement plie devant les gilets jaunes comme ça a été fait avec le mouvement des bonnets rouges. Ça serait terrible car nous renoncerions à nos engagements internationaux pour lutter contre le réchauffement climatique. La France, pays hôte de la COP21, rejoindrait l’administration Trump. Une idée totalement inimaginable après les critiques du Président Macron sur son homologue !! Ce que ne comprennent pas les Gilets jaunes c’est que la taxation des carburants c’est le moindre mal pour eux. C’est la méthode douce pour les amener vers un changement des habitudes de manière progressive. Sans l’augmentation des taxes, on verra les villes s’organiser pour restreindre l’accès aux véhicules thermiques. Ça serait inévitable…

Sources:

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-pacifique-8-iles-pacifique-deja-englouties-cause-rechauffement-climatique-68510/

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/21/25114-pollution-48000-morts-par-an-france

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/pourquoi-les-voitures-les-plus-recentes-sont-elles-les-plus-polluantes_2680058.html

https://www.transportenvironment.org/press/dirty-diesel-also-worse-climate-petrol-cars-study

https://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/21/la-pollution-de-l-air-est-responsable-de-9-de-la-mortalite-en-france_4954518_1652666.html

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/11/14/un-cargo-pollue-t-il-autant-que-toutes-les-voitures-francaises_5383604_4355770.html

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280781

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Mercato hivernal : Les règles du jeu

Hep toi ! Oui toi : Le (ou la) fan de football à l’affût de la dernière info mercato concernant ton club favori !
Je t’annonce d’ores et déjà que cet article ne t’es pas destiné, à moins bien entendu que tu souhaites un petit rafraîchissement de mémoire.

Hep toi ! Oui toi : Le (ou la) fan de football à l’affût de la dernière info mercato concernant ton club favori !
Je t’annonce d’ores et déjà que cet article ne t’est pas destiné, à moins bien entendu que tu souhaites un petit rafraîchissement de mémoire.

Inversement, si tu suis l’actualité de la sphère football de loin et que mis à part les matchs de l’équipe de France et les derniers tours de la ligue des Champions (et encore quand un club français est encore en lice), ta télévision n’est que très rarement branchée sur une chaîne sport, tu es au bon endroit !

Alors que le Mercato hivernal version saison 2017-18 à ouvert ses portes lundi dernier, je te donne quelques pistes et informations qui te serviront certainement dans les prochains jours au bureau, à l’heure de la pause café :

Cette période de transfert est la seconde de la saison, elle intervient du 1er janvier 00h01 au 31 janvier minuit.

Souvent mis à profit par les équipes pour compléter et équilibrer un groupe, il ne faut pas s’attendre à de grands remaniements. En effet l’ossature est souvent en place après le mercato estival mais c’est l’occasion de pallier à des blessures, envie d’ailleurs ou fins de contrats de quelques joueurs.

Il s’agit également de renforcer les postes ayant montrés certaines lacunes lors de la première partie de saison, de se préparer à la saison suivante ou bien encore de se relancer après un départ catastrophique : en effet l’arrivée d’un ou plusieurs joueur(s) peut être déclencheur d’un nouvelle (et bonne) dynamique.

Lors de ce Mercato un peu spécial, le prêt de joueur est très fréquent : Prise de risque limitée pour le club accueillant le joueur.
Un joueur en manque de temps de jeu de son club d’origine verra d’un bon œil un prêt qui lui permettra de se relancer, une option d’achat peut être jointe au contrat. Cependant, admettons que le joueur explose dans son club de prêt, il y de fortes chances qu’il fasse le voyage retour à la fin de la période pour être revendu à un bon prix s’il ne fait pas parti du projet du coach.

Il faut également savoir qu’il n’y a pas de limite dans le nombre de transferts lors de cette période, en revanche un joueur n’a pas le droit de disputer des matchs officiels sous plus de deux maillots différents.

Le Mercato hivernal est court, on observe régulièrement des transferts concluent dans l’urgence à des prix élevés. Une transaction me venant à l’esprit est celle de Dimitri Payet, future tête de proue d’un nouveau projet, acheté la saison passée par l’Olympique de Marseille au club anglais de West Ham pour la modique somme de 29,3 M d’€.
Bonne affaire pour West Ham qui pour 15 M d’€ , avait engagé le français en 2015 en provenance de … L’Olympique de Marseille.

C’est donc parti pour un petit mois de rumeurs en tout genre, de vrais (mais beaucoup de faux ! ) transferts, de bras de fer et de petites histoires croustillantes.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici le genre de nouvelles que l’on va voir fleurir sur nos réseaux sociaux :

http://www.sports.fr/football/transferts/articles/l-om-sur-la-piste-de-benzema-2045252/
http://www.mercato365.com/premier-league-manchester-city-offensive-samuel-umtiti-fc-barcelone-7226809.html

Faites vous votre propre opinion… des choses sont réalisables d’autres pas.
Et pour ne pas passer pour un rigolo auprès des collègues toujours regarder la source de l’info et ne pas se fier aux titres trop racoleurs.

Vous retrouverez les transferts actés et validés par la DNCG et la commission juridique de la Ligue Nationale de Football (pour la L1) en suivant le lien ci-dessous :
http://www.lfp.fr/ligue1/transferts/hiver

Au fil de l’actualité (suite)

Ce ne sont pas des fadaises, des on-dit… Elles reculent inexorablement, les falaises de Normandie. Pendant ce temps,  des comptes se truquent et des trucs se troquent. Et l’état colmate les brèches, sauve William Saurin, son lapin chasseur et son couscous marocain. Et met de l’oseille dans le saumon. Il s’agit de sauver les emplois, les apparences et de rassurer les banques.  Entre les falaises et la Financière Turenne-Lafayette, le cœur de l’état ne balance pas… La Normandie devra faire la manche…

Pendant que la guerre des étoiles refait son cinéma sous le nom de « Rogue One » (Rogue signifiant « canaille » « sauvage » « traître »…) et alors qu’on évoque une cyber-attaque russe sur l’élection américaine, Alep crève et se morfond, pour de vrai, sous l’œil de drones voyeurs.  Le rideau est tombé sur des ruines. Peut-être a-t-on crié « à l’aide » à Alep. Mais là-bas c’est tellement loin… Alep a perdu des vies, sa citadelle aussi. Quant à son savon, il s’en produit en France et même en Australie, en toute légalité. L’appellation n’a jamais été protégée, elle non plus…D’Alep s’échappent quelques âmes qui échoueront en Turquie, parfois…  En Turquie où l’on attente et où l’on représaille aussi…

Alors qu’en France des attentats sont déjoués, mais que l’état est toujours d’urgence devant la résurgence de tentatives, autre part des gosses téléguidés se font sauter sur des marchés ou aux terrasses de café. L’horreur au quotidien, là aussi. Là-bas.

C’est là que je me mets à fredonner…

« …La bombe humaine, c’est l’arme de demain, enfantée du monde elle en sera la fin… ». Téléphone

« Là-bas… » « N’y va pas, y’a des tempêtes et des naufrages, le feu, les diables et les mirages… » J.J Goldman

Alors que primaires de gauche et primaires de droite se succèdent, et paraissent tout à fait secondaires au sein d’un tel cloaque, dans certaines métropoles c’est chacun son tour. La voiture, c’est un jour sur deux. On parle de « plan oxygène », de vignettes et de périmètres. Petites mesurettes pour de bien grands maux. En attendant, on est invité à sortir masqué, à ne pas courir, à retenir son souffle jusqu’à ce que les particules fines finissent par se barrer. Quel suspens !

(PS : Les Lyonnais sont sommés de prendre des transports en commun en grève depuis déjà trois semaines…)

Pendant que Galiléo trace sa route et nous met sur la bonne voie, Macron en Guadeloupe se croit expatrié. . . Il est déjà perdu. Va-t-on le perdre ? Va-t-il se retrouver ?   ( A force de trop s’époumoner, il en a perdu la voix…)

Il est temps je crois de faire une pause dans toutes ces élucubrations… Pourtant, j’aurais bien aimé parler de la crèche artisanale installée au sein du Conseil Régional Rhône Alpes Auvergne et des prises de bec que l’initiative a déclenché… 14 m2 de terrain glissant. De quoi chausser des patins !  J’aurais souhaité aussi débattre sur le Label Emmaüs, sur la wifi dans le TGV, et sur les crétins de TPMP. Mais je dois y aller…

La protection des animaux poursuit sa route!

Suite à la loi du 16 février 2015 ayant extrait l’animal de la catégorie juridique des biens, un long travail de réflexion reste à faire. Les diverses questions gravitant autour de la notion d’animal et les conséquences qu’elles entrainent nécessites d’importantes études, et un soutient sans faute de la part des citoyens!

Effet de mode ou problème de fond ? A l’heure où le Droit de l’animal se développe activement, la protection des animaux poursuit sa route notamment grâce aux associations débordant d’énergie!

Une révolution amorcée le 16 février 2015!

Amorcée par la loi n°2015-177 du 16 février 2015 « relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures« , la protection de l’animal va bouleverser notre société dans les prochaines années.

L’article 2 de cette œuvre législative, qui avait créé un article 515-14 dans le Code civil, en fixait ainsi le contenu: « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens« .

Suite à la promulgation de cette disposition, deux courants se sont opposés: certains ont vu dans cet article de loi la fin du sort des animaux en tant que meubles. En effet, ces derniers étant soumis au régime des meubles, c’est bien la preuve qu’ils n’en sont pas eux-même! Pour d’autres, seules deux catégories juridiques coexistent : les personnes et les meubles… les animaux n’étant pas des personnes, il s’agit forcément de meubles. Des meubles un peu spéciaux.

L’animal… une notion confuse.

Si les intellectuels ne s’accordent pas à l’unanimité sur le rattachement de l’animal à l’une ou l’autre des catégories, c’est bien parce que notre organisation juridique pose quelques difficultés. L’anthropocentrisme sur lequel est fondé le Droit ne distingue en effet qu’entre les Hommes et les choses.

D’un point de vue purement juridique, les animaux ne sont pas des hommes, et sont donc des choses. Pourtant, les scientifiques s’interrogent sur la proximité qu’il existe entre les grands singes et les êtres humains, ce qui peut laisser perplexe et fera l’objet d’une prochaine étude. Outre l’hypothèse d’une personnification de l’animal, le caractère sensible qui leur est reconnu par la loi (même s’il est avéré depuis bien plus longtemps!) pose lui aussi question, et permet de les éloigner d’un simple bien, d’un meuble, par exemple une table ou un torchon.

 

Un choix à effectuer rapidement.

S’il est une chose sur laquelle s’accordent juristes et citoyens, c’est que la nouvelle place conférée à l’animal dans le Code civil ne pourra perdurer! Ni Homme, ni chose, les animaux sont présents dans la loi sans être régis par le Droit. La seule chose leur conférant désormais une existence juridique est l’article 515-14 qui permet d’appliquer le régime des biens à leur cause…

Tout le monde pourra s’accorder sur le fait que ce lien est bien trop faible, et que nos amis sensibles méritent une bien meilleure place au sein de notre société, dont le reflet devra se trouver dans la loi, expression de la volonté générale.

 

 

Ce que nous enseigne le traitement médiatique des attentats de Bagdad

Les attentats de Bagdad, survenus le 3 juillet 2016, sont les attaques terroristes les plus meurtrières perpétrées par l’Etat Islamique depuis sa création : plus de 213 morts, autant de blessés, dont de nombreux enfants.

Comme nous le remarquons depuis de nombreux attentats, ceux qui surviennent « loin » de chez nous ne suscitent pas la même émotion que ceux qui frappent l’Occident, et celui-ci n’a pas dérogé à la règle : bien moins de sentiment d’horreur dans les médias que lors des attentats d’Orlando ou même d’Istanbul de ces dernières semaines, et évidemment aucune commune mesure avec les attentats de Paris.

Non seulement le nombre d’articles consacrés est bien moins grand et suscite bien moins d’intérêt d la part du lecteur, mais le traitement de l’évènement est complètement différent : l’insistance ne va pas sur la violence ni sur les  victimes ; on n’imagine pas du tout un hashtag #EnMémoire ni un grand format du Monde consacré à la vie de chacune des victimes, comme cela a été le cas après le 13 novembre. Dès les premières lignes de commentaire sur les attentats de Bagdad, les journalistes se concentrent sur « la nouvelle stratégie de l’Etat Islamique » ou « la fragilité du pouvoir irakien », alors que les éléments semblables d’analyse sont venus, dans le cas des attentats en France, bien après, laissant place d’abord à une émotion débridée.

Cette différence de traitement ne provient pas de la distance, comme l’ont montré les attentats d’Orlando. Ce qui compte, pour susciter notre horreur, c’est une proximité bien plus culturelle : nous sommes heurtés moralement par les attentats qui frappent l’Occident, les personnes que nous pensons plus proches de nous que d’autres cultures que nous connaissons moins.

Cela signifie une chose, qui est une évidence mais mérite d’être rappelé : les citoyens occidentaux sont encore loin de se sentir citoyens du monde et de réaliser l’idéal selon lequel chaque vie humaine a la même valeur. L’universalisme a encore beaucoup de chemin à faire, et l’on doit poursuivre avec vigueur le travail d’éducation pour que chacun ressente l’égalité de tous les êtres humains non comme un idéal, mais comme un fait.

Il faut également, quand on pense à l’Etat Islamique, réfléchir non pas simplement à nos personnes, à notre sécurité à nous, mais à l’échelle du monde ; car l’Etat Islamique, lui, a bien une stratégie mondiale.

NOS LUMIERES ETEINTES

La question identitaire est loin d’être nouvelle et ne laisse personne indifférent, le besoin d’appartenances figure à la troisième position dans la pyramide du bonheur, reste à savoir de quelle(s) appartenance(s) il s’agit ?

La question identitaire est un cancer qui répand ses métastases dans des esprits émotifs dont la raison est malade, bref,  mal-aidée, certaines vérités n’ont pas connues une ampleur ni même une légitimité qui leur revienne de jure. Être Amazigh, c’est le non-être ! Ce n’est qu’une illusion.

Tertullien, Saint Augustin, Térence, Apulée et autres, tant de personnalités Amazighs romanisés depuis la constitution de Caracalla de 202 (La pax Romana) leur apport est indéniable et indélébile. Ont-ils fait quelque chose pour leur appartenance Amazigh ? Non, rien de tout. Ils se sont intégrés et ont voulu participer à l’aventure humaine et aider l’Homme (pas un peuple distinct) par leur érudition à mieux se connaître comme  le fameux : connais-toi toi-même d’Apollon. Quand est-ce que la crise de l’Amazighité a-t-elle vu le jour ? Durant la moitie du XIX siècle selon les écrits de Ali Yahia Abdennour dans La crise berbère de 1949, mais Ali Guenoun, l’historien ne partage point cette optique, pour lui, il s’agit d’un conflit de leadership. Shlomo Sand, dans Comment j’ai cessé d’être juif ? Parlait de diverses identités qui professaient le clivage et le sacrifice, de l’identité religieuse d’antan à l’identité nationale. Ce qui nous incite à poser des questions et émettre des suppositions, avant la colonisation Française ce fût l’amnésie totale, pour quoi ? Alors qu’en lisant l’histoire d’un parjure de Michel Habart stipulant que les colonisés (Algériens) étaient plus instruits que les colonisateurs (Français). Le mot « Amazigh » a une étymologie infondée et bancale, il signifie « homme libre, parfois homme noble » donc dire être un Amazigh, juif, chrétien ou musulman est un oxymore très malsain, l’érudit Boissonnade a dit : « on est convenu d’appeler synonymes des mots dont le sens a plus de rapports que de différences » et le mot amazigh est plus proche du mot « athée » que de « théiste ». Mohand Akli Haddadou, dans son livre Défense et illustration de la langue berbère où il a favorisé l’appellation du mot Amazigh parce qu’elle avait une connotation méliorative, celle de liberté et de noblesse à l’autre, berbère, qui a donné barbare aux Grecs. Juba, le polythéiste Numide (le nom de Numidie lui-même est une qualification des Romains !), Dihia (alias Kahina), la juive Numide, J. E.M Amorouche, chrétien Algérien,   M. Arkoun le musulman Algérien et Boudjedra l’Athée Algérien ! Tous reliés, mais si différent l’un à l’autre, comme le résume si bien Sartre : « c’est en avançant dans la vie qu’il comprendra qu’il est et construire son identité » Et ce qu’a dit l’historien Marc Bloch : « les Hommes sont plus les fils de leur temps que de leurs pères » Le pire dans l’histoire c’est que certains kabyles qui se disent séparatistes (pour des raisons que la raisonne ne connaît pas toujours) qui aiment tant haïrent les dits Arabes ne sont pas sans savoir que le Tamazight ou le berbère est une langue chamito-sémitique (afro-asiatique) un sous groupe des langues dites sémitiques d’où dérive l’arabe. L’agent le plus corruptible est le politique (selon le classement de Cicéron) qui donne des cours d’ethnologie et d’histoire ? Ce sont les Romains à l’instar de Salluste qui nous apprennent qui était  Tacfarinas, Massinisa, Juba ou Jughurta. Comme si l’histoire de l’Algérie-Française nous est racontée par Jaques Chirac ou Jean M. Lepen ! Ça tournera au dérisoire de nos jours, Jean Ziegler a écrit un essai La victoire des vaincus qui ne concernent pas les Amazighs du moment qu’ils n’ont pas empêchés d’autres envahisseurs ; malheureusement ils n’ont pas connu cette victoire dont l’essayiste parle. Être Amazigh, c’est le non-être ! Chateaubriand nous apprend dans Histoire de France : « Toute révolution qui n’est pas accomplie dans les mœurs et dans les idées échoue ». Quand on  lit Du témoignage de Jean Norton Cru, on se rend compte que l’histoire a tant de versions, engendrant des vérités qui peuvent être contraires comme en a si bien parlé Pascal Blaise dans ses pensées.

En réalité, il n’y a jamais eu de ‘’nos’’ supposant l’existence d’un ‘’vos’’ (cette altérité fascisante), mais il y a des lumières qui  ne peuvent être orphelines seulement si personne ne s’y intéresse, malheureusement c’est la situation actuelle de bien des communautés « identitaristes »

A. C.

MICHAEL JACKSON, son retour est prévu en juin 2016 ?

Le 26 juin 2016, au petit matin (heure GMT), vous venez de vous réveiller, vous faites vos habitude du matin et vous vous préparer un bon petit déjeuner. Vous décidez de regarder la télévision pour vous distraire quelque temps avant de commencer pour de bon la journée. Vous tournez les chaines jusqu’à arriver au bulletin de nouvelles de 8 heures. En gros titre, INCROYABLE: MICHAEL JACKSON RESSUSCITÉ.

Un enquêteur CREG SENDERS du FBI a tout avoué à la chaine CNN des Etats-Unis, très connu et apprécié des services pour ses nombreuses missions difficiles depuis déjà 18 ans, mais il avait une trop forte pression par ses supérieurs pour garder le secret.

OUI Michael Jackson, est réellement vivant, il habiterait dans un village du sud de la France le temps de changer de visage. Son projet est de tourner un film retraçant ses débuts jusqu’à la fin de sa vie. Oui il adore son public, mais il s’en veut énormément de ce montage et message qu’il a voulu montrer au monde entier. Quand je l’ai rencontré en France le 30 octobre, je l’ai trouvé en pleine forme dans sa modeste villa bien gardée pour éviter la presse people à Sérignan le village où il réside proche de Béziers.

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Il est temps que l’on arrête de nous prendre pour des cons.

Encore un énième coup de gueule sur  les médias? Quelle originalité, me direz-vous.

Et vous avez raison.

Mais, je n’hésiterai pas à le faire avec un poncif, « trop c’est trop ». A chaque fois que j’allume la télé, j’entends un ramassis de conneries, en un minimum de temps, à croire que c’est une compétition.

Excluons pour une fois les informations douteuses, non vérifiées, basées sur des spéculations, pour se concentrer sur quelque chose qui devrait pourtant interpeller tout le monde: les médias (français, du moins) sont égo-centrés. Ca en devient dérangeant.

Personne n’a été choqué, lors des attentats de Charlie Hebdo? Les médias ressassaient sans cesse les mêmes informations, et ont, plus d’une fois, donné des informations qu’ils n’auraient dûes donner, rendant plus complexe le travail des forces de l’ordre. De plus, pendant tout cet inventaire exhaustif d’informations plus ou moins exactes, on en a oublié d’autres évènements, qui se sont déroulés dans le monde : le massacre de Baga, la même semaine, qui a été passé sous silence par les médias télévisés. Pourtant, on estime qu’il y eût entre 150 et 2000 morts. Le « pire massacre » de Boko Haram ne méritait visiblement pas que l’on s’y attarde.

Certes, situation de crise en France, crainte, prise d’otages, « liberté d’expression bafouée » sont des éléments graves et importants. Mais qu’en est-il de la liberté d’informations? De la déontologie de la presse?

Pour conclure, informez-vous, cultivez-vous, et par pitié, n’avalez pas tout ce qu’on vous raconte à la télévision.

Hors-série : la toute, toute dernière couv’ de Siné

Le caricaturiste Siné, sentant sa fin prochaine, tel le laboureur du fabuliste s’adressant à ses enfants, proposa à la rédaction de Siné mensuel une couverture de une sur le thème de sa propre mort.
C’était avant le bouclage du dernier numéro du mensuel pour lequel il put, trois jours avant son décès, créer une couverture plus proche de l’actualité immédiate (alors, le mouvement Nuit debout). Mais cette précédente couverture, dessinée le 15 mai 2006, a offert l’occasion de sortir un hors-série consacré à lui-même.

C’était sa toute, toute dernière fois, comme aurait pu le chanter Jeanne Mas, peu avant sa première (à lui, Siné) surprise-party mortuaire, au cimetière Montmartre, en l’absence de Sheila… Siné Mensuel en fait donc la couv’ d’un hors-série (en kiosques depuis le 18 mai dernier) titrant «ma vie, mon œuvre, ma mort». Quarante pages de crobars et de textes d’archives (de Marcel Aymé, Umberto Eco, Renaud…). On n’est jamais mieux servi que par soi-même, et cet auto-tommage posthume tout neuvième augmenté (fine allusion thomiste dévoyée à la cuistre) en témoigne.

Le hors-série nº4 de Siné mensuel
Le hors-série nº4 de Siné mensuel

Siné sentait sa fin se rapprocher depuis deux lustres, mais vraiment imminente au moment de signer la couverture du dernier Siné mensuel. Du coup, peu auparavant, le 15 février, il l’avait prévu (tant celui-là que ceux de Morgon bus au-dessus de son cercueil). Ce qui donne une pierre tombale ornée d’une couronne portant l’inscription « fauché en pleine vieillesse » (à 87 ans, dont une bonne dizaine de souffrances diverses, mais endurées avec un moral d’acier trempé dans la déconne, les fêtes avec les potes).

C’est donc la couv’ de ce hors-série de quarante pages qui constitue une sorte de « best of » de ce prolixe auteur. Des chats (dont un tchat-o’ agitant un mouchoir), des unes, des deux, des pochettes de disques de jazz, des photos… Quelques textes ou dessins de collègues et aussi les préfaces de Renaud, Eco ou du chanteur Marcel Aymé pour certains de ses livres ou albums.

Je relisais récemment Pérec, immense auteur malicieux et fervent amateur de la prose et du coup de crayon de Siné, qui le mentionne ou y fait allusion dans quelques-uns de ses romans. D’aucunes et certains n’ont pas très fort compris pourquoi on fit tant de cas de la vie et des écrits ou créations (satiriques ou commerciales, publicitaires, graphiques…) de Siné. Ben, pardi, c’est qu’il a fortement marqué son époque et nombre de ses contemporains, dont des plus célèbres, des plus talentueux, et des non moins éminents (en tout cas, discrètement, pour mon compte, mais assurément, dans un genre m’étant propre, ce dont parfois je m’auto-félicite en me rasant le matin, car il m’arrive de faire un brin de toilette, occasionnellement, pas trop fréquemment car c’est dommageable pour l’épiderme).

Épidermique humour vachard (notez la transition pas trop radiophonique mais nonobstant à peu près convenable) que celui de Siné, foisonnant plumitif et mineur de bois que la bêtise et l’injustice enrageait. On en retrouve le substantifique poil à démanger, gratouiller et chatouiller dans un texte inachevé. Celui du tome dix de Ma vie, mon œuvre, mon cul, soit l’autobiographie en neuf volumes et quelques pages reproduites dans cet hors-série. Pages saisies sans coquilles (ou alors fort peu de lapsus de saisie) sur clavier d’ordinateur portable lors de multiples séjours hospitaliers. Il n’a pas eu le loisir de les calligraphier. C’est un peu dommage… Lui qui fut à l’occasion faussaire pour ses bonnes causes, aurait peut-être apprécié qu’un émule reproduise pleinement ses déliés.

Cet opus n’est pas tout à fait donné (10,40 francs suisses pour les Helvètes, 6,20 euros pour les privés de boudin, tiens, une fois ; 5,90 pour les Hexagonaux) mais la rareté a son prix et vous n’avez plus que quelques jours avant épuisement (sauf navrant retirage au cul éventuel qui vaudra son pesant de cheveux de spéculateurs se tordant ensuite les mains portées de rage à la bouche pour se ronger les ongles). Sachez qu’à l’inverse d’un Dali, Siné n’a point signé de feuilles blanches (des chèques, si, parfois, me suis-je laissé conter). Mais foin de ces considérations bassement mercantiles…

Pour pas un rond, si vous avez accès à l’Internet (je ne sais plus si c’est possible à Pôle Emploi), passez donc un moment réjouissant sur le site du mensuel. Deux vidéos (mise en bière, enterrement) ont été récemment mises en ligne ainsi que divers documents (dont la liste des morceaux de jazz ou blues, des chansons de Dominique Grange et Marc Ogeret, qu’affectionnait particulièrement Siné). Avec pour cette liste, lors de mon accès, une publicité clin d’œil pour les poêles Biofire (et les cordons bickford). D’ac’, je reste fidèle à Brunner (« chaleur Brunner, chaleur pas chère »), mais il fallait y penser. Cela n’a rien à voir, ou si peu, mais j’ai comme la nette impression que la mélodie du fameux Ich Liebe Deutschland (longtemps numéro 1 en Allemagne) a été partiellement pompée sur celle de Dominique Grange…

Bon, c’était pour développer un peu qu’en France, tout se termine en chansons. Certes, cette chute est molle, mais je n’ai jamais reculé devant la facilité que je confronte vaillamment, voire avec une fougueuse témérité. On pouvait aussi le dire de ce perfectionniste qu’était Siné, parfois surnommé le Picasso de la caricature (tout comme Reiser et quelques autres, mais les poncifs éculés ne me sont pas non plus étrangers). J’aurais pu ménager une conclusion à partir du Lasset uns den nicht zerteilen (laissez-nous, ne la déchirons pas), car Siné appréciait aussi J.-S. Bach. Mais c’aurait été beaucoup plus coton. Même si c’est la ouate que je préfère (relevez l’allusion à Caroline Loeb, en reprise de l’évocation de Sheila et de Jeanne Mas du châpot, ce qui doit constituer une figure de style littéraire dont j’ignore le nom), je ne vais pas me fouler plus longtemps et m’allumer une tige.

James Joyce, qui chérissait les combinaisons langagières plurilingues, aurait pu écrire que Siné ne fut point occis, et que de son vivant, il était encore moins moron (crétin, minus, hocus, pokus, &c.). Mais on terminera paradoxalement par cette remarque moins anodine qu’il n’y paraît : le « s’il n’était point mort, il serait encore vivant » est fortement contredit par le personnage de Siné. Cet hors-série est un peu l’épiphanie de sa pérenne résurrection. Ridicule considération antilogique, certes, mais non point aux dépens de l’essentiel : longue vie à l’œuvre de Siné !

Curiosity a t’il photographié des morceaux d’une statue sur Mars ?

 

Sur les images prises au Sol 437, Curiosity aurait peut-être photographié des morceaux d’une statue de Mars.

A la fin Octobre 2013, le rover-laboratoire Curiosity est présent sur la planète rouge depuis plus de 440 jours.

Des milliers de photos ont été publiées, montrant, il faut le dire, de nombreux paysages fantastiques de Mars, ensuite certaines représentant le robot lui-même et aussi de nombreuses roches aux formes plus ou moins énigmatiques .

La couleur des pierres claires, polies, parfois avec une partie surélevée, des roches ayant un profil magnifiquement symétrique, des rochers massifs avec une couleur gris-bleu sont présents dans la relativement petite zone explorées par le robot Curiosity.

En fait, maintenant, avec toutes ces images vues, le mystère reste entier !

Pourquoi les objets étranges sont tellement nombreux sur Mars?

Pour l’observateur patient et tenace, les images du paysage martien prises par le rover au cours du mois d’Octobre 2013, semblent particulièrement étonnantes.

Tous les clichés montrant de nouveaux événements, en plus de beaucoup d’autres dans les derniers mois, ceci soulève juste encore plus de questions sur la vie sur Mars dans le passé.

De nombreux «objets» tout simplement placés sur la surface de Mars ou partiellement enterrés, sont sous les yeux de tout le monde et la plupart d’entre eux sont certainement petits. Ils ont leurs formes propres et peuvent sembler intrigants.

Et, surtout, ils ne peuvent pas systématiquement être confondus avec des illusions d’optique.

Depuis ces découvertes, nous avons devant nous aujourd’hui de nouvelles roches qui sont si différentes.

Y a t’il ici des morceaux d’une statue ? Détaillons ces éléments étonnants issus des dernières images de Mars.

(photos : recadrages d’images du JPL/NASA)