De nos jours, l’homme a réussi à mettre au point des technologies et des méthodes très performantes dans la manière de soigner les gens. De ce fait, des visionnaires ont vu là un bon moyen de faire beaucoup d’argent et cela au prix de faire payer les soins de santé aux personnes vivantes dans ces pays.
De nos jours, l’homme a réussi à mettre au point des technologies et des méthodes très performantes dans la manière de soigner les gens. De ce fait, des visionnaires ont vu là un bon moyen de faire beaucoup d’argent et cela au prix de faire payer les soins de santé aux personnes vivantes dans ces pays. Les États-Unis en sont un exemple triste et le même secteur privé commence à s’introduire rapidement dans celui québécois. Or, Est-ce que la présence de plus en plus grande du secteur privé dans notre système de santé affaiblit-elle deux de ses piliers, soient son universalité et sa gratuité? Oui, car c’est lui qui est apparu pour combler les manques. Alors ce texte traitera des sujets suivants : le système de santé du Canada, suivi de quelques mots sur les systèmes de santé américain et sur le système de santé de la France pour ensuite finir par une conclusion avec un retour. Premièrement, des soins de qualité, gratuit et accessibles à tous: tel est l'idéal vers lequel veut tendre notre système de santé, un idéal qui semble de plus en plus lointain. D’autant plus que les failles de notre système sont bouchées par le système privé. Donc, la meilleure méthode pour régler l’avancement de ce secteur, c’est de résoudre les problèmes avant que ce dernier les répare. Le manque de personnel est un point très important qui a comme conséquence l’engorgement des urgences et d’un temps d’attente extrêmement long. Donc, le privé arrive et offre des services avec très peu de temps d’attente. Alors, les gens qui ont les moyens vont y aller, mais ceux qui n’en ont pas, seront laissés à eux-mêmes. Il ne faut pas oublier qu’il y a des moyens simples pour faire déboucher le système ce qui permettrait aux médecins de prendre leur souffle et d’arrêter la progression de la médecine non gérée par l’État. Voici une proposition à ce problème : Malgré les très longues attentes, les Québécois continuent à se présenter aux urgences. Pourquoi ? Une raison, une seule : on finit par les soigner gratuitement. Nos voisins du Sud, eux, ont trouvé la solution. Près des deux tiers des Américains, sont assuré, par l’intermédiaire de leurs employeurs ou par des Health Management Organizations (HMO). Allez aux urgences tant que vous voudrez, disent ces assureurs, mais si nous jugeons, a posteriori, que vous n’aviez pas de bonnes raisons d’y aller (votre mal de tête n’était pas causé par un épanchement sanguin) alors, vous paierez la totalité des traitements et des examens.[1]Dès lors, nous pourrions modifier cette possibilité pour un système public. Par exemple : les personnes qui sont allées à l’hôpital sans de bonne raison payent une taxe ou une amande d’un certain montant, ce qui les obligeraient y penser deux fois avant de s’y présenter. Avec cet argent, les investissements dans la santé pourraient être augmentés substantiellement. De plus, il faut prendre en compte le vieillissement de la population, car une personne âgée coûte très cher au système public. Au Québec, pour les gens âgés de 65 à 74 ans, le gouvernement provincial a dépensé annuellement 4 700$ par personne. Ce chiffre augmente à 8 400$ pour les civils âgés de 75-85 ans, Ce qui a pour effet, de faire augmenter le prix des médicaments de 15% par année et le prix des soins de 4% par année.[2] On droit aussi tenir compte que les médicaments sont extrêmement chers, du au fait que les brevets accordés par le gouvernement du Québec aux grandes compagnies pharmaceutiques sont trop long et la possession de la carte soleil. Bref, nous devrions investir dans des solutions comme celles précédentes et en plus de mettre les argents nécessaires à la formation de personnel. Il existe aussi de bonnes possibilités de faire plus d’argent, exemple : à la place de diminuer les impôts d’une cent on les augmente de deux cents, combiné avec les exemples décrites dans le paragraphe sont de bonne façons de faire plus pour investir plus. Cependant, ce n’est pas le gouvernement qui va faire ça, car cela commence par l’arrêt de la demande de baisse d’impôts qui ne sert presque à rien et à une augmentation de l’information personnel. Comme ça, chaque individu pourra donner des idées à nos employés, qui sont les gens qui dirigent notre province et le pays. Deuxièmement, les mauvaises comparaisons causent parfois de mauvais choix. Notre gouvernement aime bien les États-Unis, puisqu’ils sont une grande puissance et aiment beaucoup achètent chez-nous. C’est bien, mais il faut que notre gouvernement comprenne que ce n’est pas dans les intérêts du Canada de comparer notre système de santé avec le leur, étant donné qu’ils ne possèdent pas le meilleur et que pour progresser il faut suivre les meilleur. 40 millions d’américains n'ont pas la Sécurité Sociale, pourtant ce pays consacre 15% du PIB à la médecine. Les américains paient leur propre assurance santé et Le coût de l'assurance santé pour un Américain est en moyenne de $ 5 000 par an.[3] À cet égard, nous pouvons dire qu’un système à concurrence de marché emmène un système antisocial qui fait augmenter année après année le nombre de citoyens américains qui vivent dans une grande pauvreté. Les coûts de la santé aux États-Unis augmenteront ces prochaines années de 7,3% et en 2012, ils s'élèveront à 17,7% du PIB[4]. Si nous les comparons avec ceux du Canada en 2000-2001, la hausse des coûts de santé a été de 7,2%. Cela dit, l’investissement aux bons endroits et une mise à niveau de la santé de chaque être humain serait un pas dans la bonne direction. Le paragraphe suivant va démontrer où il est possible de trouver des solutions, car la France, qui est comparable à notre petite province possède l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Troisièmement[5], l’argumentation qui suit est une comparaison entre le système de santé français et celui québécois. Car, la France et le Québec se ressemble beaucoup. Tout d’abord, il faut savoir que le système français fonctionne à deux temps, le premier est le service public et le second est le privé. Cependant, ce dernier ne possède pas beaucoup de pouvoir, car l’État en a gardé un bon contrôle en imposant des bonnes lois. Présentement, il ne représente qu’un maigre 20% de toute la population française. Par exemple, les revenus par habitant sont semblable a quelques dollars prêt : Québec 17 740$ et France 17 796$. Donc, les gens de la France ont le même salaire, avec un système qui ne leur demande même pas de payer leurs médicaments et ce sont les docteurs, dans certains cas, qui se déplacent pour procurer des soins. Au Canada, la médecine est gérée par le gouvernement provincial, comme la France. C’est lui qui légifère, élabore des politiques et des programmes et met en œuvre les services de santé. Ainsi des petits changements seraient possibles et un bon contrôle strict du privé pourrait être assuré, comme en France. Finalement, je vous laisserais sur un petit rappel des qualités énuméré par notre État envers le système de santé parfait pour le Québec : l’universalité, la transférabilité, l’intégralité, l’accessibilité et l’administration publique. Ainsi, peut-on dire que de donner un trop grand pouvoir au système privé, serait un déshonneur pour le Québec qui prône de très belles qualités en ce qui consiste notre système de santé
Pour conclure, notre système de santé devient de plus en plus vulnérable, car l’apparition du privé sans barrière et sans gouvernement pour maintenir la visse serrée est destructeur pour les deux principaux paliers de la structure québécoise de médecine. Ces deux points sont universalité et gratuité. Cependant, les actions des citoyens et de l’État devront être mises en œuvre afin de protéger et d’améliorer notre système, pour qu’il devienne l’un des meilleurs au monde. Ce texte donnait des pistes à suivre pour penser dans la bonne direction. Celle d’un système a deux moteurs où le privé aurait une petite place et où le public pourrait respirer. Voilà ce qui serait le mieux pour le Québec à la condition de respecter les demandes primordiales : l’universalité, la transférabilité, l’intégralité, l’accessibilité et l’administration publique.
[2] http://www.cerium.ca/Le-systeme-de-sante-quebecois
[3] http://www.sos-action-sante.com/action/assur_sante.htm
[4] L'économiste en matière de santé, l'Américain Stephen Heffler
[5] Pour la troisième section de l’argumentation voici les références :
http://www.sante.gouv.fr/htm/minister/systsan.htm
http://www.gouv.qc.ca/portail/quebec/international/france/quebec/mode_de_vie/sante/
http://www.gouv.qc.ca
le rêve français
ne rêvez pas d’une france imaginaire:
les médicaments ne sont pas gratuits, ils sont de moins en moins remboursés
les médecins ne se déplacent pratiquement plus à domicile, ils ne se déplacent ni le soir, ni le week-end (peur des agressions… il fut un temps où la police accompagnait les médecins de nuit, maintenant ils ne viennent plus…)
les urgences sont débordées par des cas qui ne relèvent pas forcément des urgences, mais sinon, pas de soin possible
l’assurance publique que représente la sécurité sociale coûte cher aux particuliers: le prélèvement se fait à la source sur le salaire, on ne s’en aperçoit donc pas ou peu, mais ce n’est pas gratuit, sauf pour les pauvres, cela coûte aussi aux entreprises
la sécurité sociale ne rembourse que 75% des frais médicaux et chirurgicaux, sans mutuelle, impossible de ne pas être ruiné par une intervention chirurgicale
donc pour être remboursé à 95% de certains médicaments et à 100% des opérations, il faut encore cotiser à ces mutuelles, payées par le particulier, mutuelles « associatives » ou privées, chères elles aussi, sauf la mutuelle accordée gratuitement aux plus pauvres CMU
et le système de santé français est démoli de plus en plus par le gouvernement…