Les Vegans, les Végétariens et le « Business » Américain

Au cours des dernières décennies, les végétaliens et les végans ne cessent d’augmenter. C’est  un choix personnel, souvent motivé par des idéaux  liés d’une part par  le désir d’une plus grande santé et bien-être, et  d’autre part  par le désir de retourner à la nature.

 

 

 

 

L’économie « sans cruauté » [nommée en anglais « cruelty-free »] regroupe des différents types d’activité économique, soutenus par les consommateurs et les industries comme les vêtements,  l’agroalimentaire,  les parfums et cosmétiques,  qui offrent un bien meilleur potentiel et,  par cette approche, chaque consommateur devient unique. Le produits ne contiennent que des ingrédients naturels dérivés des vegetaux,  et les industries sont  destinées à mettre au point des méthodes substitutives à l’utilisation des  animaux . La motivation fondamentale ici  est avant tout éthique : les animaux ont une dignité provenant d’un sens de leur dignité, c’est-à-dire le sentiment du plaisir et de la douleur comme dans les êtres humains; par conséquent, les animaux ne peuvent pas être tués, exploités ou forcés à une existence considérée comme innaturelle.

 Sur la base de cette croyance,  les vegans  refusent d’acheter et de consommer  des produits derivés des animaux, afin de ne pas alimenter   la méthode industrielle  d’exploitation des animaux. .L’ éthique « vegan » est devenue  très répandue, et  la Grande-Bretagne ( mais elle connaît une large diffusion aussi en France) est le pays européen avec le plus grand nombre de vegans comparé  à la population et c’est précisément ici que les ventes de produits végétaux. ont des taux de croissance les plus élevés. Ainsi, le véganisme consiste à pratiquer une alimentation végétalienne,  compte tenu des préoccupations environnementales croissantes suscitées par les crises sanitaires liées à la consommation d’aliments d’origine animale provenant de l’agriculture industrielle ( maladie de la vache folle et la grippe aviaire).

Le fait est qu l’éthique Vegan est devenue un business énorme. Dans le monde entier, l’industrie de plus en plus prend note du fait que les végétariens sont un « target » très intéressante. Nombreuses enterprises du secteur agroalimentaire cherchent à obtenir  un marché de niche. Les Etat Units sont le pays où les végétariens sont plus de 10 millions et les végans plus de 2 millions ; les vegans (contrairement aux végétariens) non seulement ne  mangent pas de viande ou du poisson , mais ils exclure le lait ,  les œufs et les produits laitiers.  Le volume d’activités  a atteint  un montant de milliards de dollars (avec les  perspectives de croissance à long terme) et des géants comme Kraft, Kellogg et General Mills ont acquis des enterprises spécialisées dans l’alimentation végétarienne,  gagnant la confiance d’un  consommateur jusqu’à présent éloigné d’eux.

4 réflexions sur « Les Vegans, les Végétariens et le « Business » Américain »

  1. « Au cours des dernières décennies, les végétaliens et les végans ne cessent d’augmenter. C’est un choix personnel, souvent motivé par des idéaux liés d’une part par le désir d’une plus grande santé et bien-être, et d’autre part par le désir de retourner à la nature. »

    Ca serait bien d’éviter de raconter des couïneries et de tout mélanger. Refuser de torturer et tuer des individus sensibles lorsque c’est manifestement dispensable n’a aucun rapport avec un prétendu retour à la nature, juste avec le bon sens.
    1) Ces individus sensibles ne veulent ni souffrir ni mourir.
    2) Je n’ai pas besoin de les faire souffrir ni de les tuer pour vivre bien et heureux.
    3) Donc je ne les torture pas, et je ne les tue pas.
    Ça relève un peu de l’évidence, quand on accepte d’y réfléchir honnêtement…

    Ce qui est totalement irrationnel, par contre, c’est de se cacher derrière le concept de « nature » (qui veut dire absolument ce qu’on veut) pour se déresponsabiliser totalement et décider qu’on ne dispose pas du choix de se passer de viande, et ainsi servir passivement les intérêts économiques de l’industrie de la viande (qui dépassent largement les quelques milliards de dollars. Sans oublier que les animaux d’élevage mangent la majorité des végétaux produits dans le monde.).

  2. Et concernant la croyance majoritaire¹, qui visiblement n’est absolument pas remise en cause dans votre article :
    http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article400

    (¹ Normal me direz-vous, puisque le principe d’une tradition, c’est de ne reposer sur aucun argument rationnel, juste sur le constat qu’on a toujours fait comme ça, et que tous les autres font pareil. Ce qui est assez amusant, finalement, puisque chaque fois que chacun des individus se pose des questions sur la légitimité du système, à une époque donnée, il lui suffit de regarder autour de lui pour penser « Tous les autres font pareil, et on a toujours fait comme ça. Donc c’est sûrement normal. ». Aucun besoin de justification. L’habitude entretient l’habitude. Même pour les pratiques les plus abominables. Y compris les pratiques que nos sociétés condamnent alors qu’elles sont largement acceptées dans d’autres sociétés ou à d’autres époques (esclavage, prostitution infantile, lapidations, excision, etc.). Le temps et le nombre suffit à convaincre. Interdiction de réfléchir et d’évoluer.)

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