Article 1 de la Constitution de 1958 «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.»

Cet article est clair et sans ambiguïté. Pourquoi vouloir le modifier ? Décidément, les desseins du chef de l’état et de son gouvernement sont crépusculaires. Amputation de la liberté d’expression, déchéance de la nationalité pour les bi-nationaux, prolongation de l’état d’urgence, parcours du combattant pour les français nés à l’étranger de renouveler leurs papiers d’identité, et enfin supprimer le mot race de la constitution.

Quelle tartufferie. Comme si le fait de supprimer le mot race de la constitution annihilera le racisme. Si c’était si simple, je souscrirais de suite.

Est-ce que des expressions comme, "travail au noir, monter les blancs en neige, battre les jaunes, voir rouge, en voir de toutes les couleurs (neutre celle-là), rire jaune, une colère noire, être plus blanc que neige, voir tout en noir, la vie en rose (À part la couleur de peau des bébés… )", vont être bientôt interdites sous prétexte de racisme ?

En affirmant que la France est « un pays de race blanche », Nadine Morano avait relancé le débat sur ce terme qui figure dans la législation française et dont certains parlementaires réclament la disparition.

« Il n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race” de notre Constitution », avait déclaré en mars 2012 François Hollande, lors d’un meeting consacré à l’Outre-mer à Paris. Cette promesse de campagne du candidat socialiste est jusque-là restée lettre morte.

Jean-Christophe Cambadélis va profiter de son entretien vendredi 22 janvier avec François Hollande, pour lui faire part de sa requête et d’honorer la promesse électorale.

Michel Sapin s’est déclaré favorable à la suppression du mot « race » de la législation française. « Aujourd’hui, le mot race, c’est le racisme, et le racisme, ce n’est pas compatible avec la République.

En dehors de la connotation malsaine que certains donnent à ce mot, il y a la race humaine et un sens commun qui se rapporte à la couleur de peau.

Le racisme est un véritable fléau à combattre activement, mais ce n’est pas en prenant ce genre de mesure qu’il va disparaitre. Si c’est pour gagner des voix aux prochaines élections, c’est mal joué. Recalé. Peut mieux faire !