Le rapport de la Commission de la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali a lancé l’idée de la suppression des départements s’accompagnant d’une clarification des compétences entre régions d’une part et communes ou intercommunalités d’autre part. Nicolas Sarkozy a refusé net de soutenir cette proposition.
Il est vrai qu’à peine un mois avant le renouvellement de la moitié des conseillers généraux, cela aurait fait mauvais genre.
Mais, supprimer les départements permettrait de simplifier le mille-feuille administratif français. Nous n’aurions plus que trois strates: communes ou intercommunalités, régions et Etat. Chaque strate auraient des compétences claires, qui ne se chevaucheraient plus.
Aussi, refuser cette proposition, c’est quelque part dire non à l’idée d’un Grand Paris rassemblant la zone dense de la région francilienne ou parisienne. En effet, la proposition la plus mûrie, qu’est celle de Philippe Dallier, suggère de fusionner les départements de la petite couronne et de doter ce Grand Paris de compétences en matière de transport, de logement, de développement économique.
Ainsi, on ne comprend plus à quoi correspond le Grand Paris énoncé par Nicolas Sarkozy lors de l’inauguration d’un terminal à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Se limite-t-il seulement à quelques gestes architecturaux ? Si oui, Nicolas Sarkozy se prend pour François Mitterrand avec ses grands travaux.
Jérôme Charré
Le rapport de la Commission de la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali a lancé l’idée de la suppression des départements s’accompagnant d’une clarification des compétences entre régions d’une part et communes ou intercommunalités d’autre part. Nicolas Sarkozy a refusé net de soutenir cette proposition.
Il est vrai qu’à peine un mois avant le renouvellement de la moitié des conseillers généraux, cela aurait fait mauvais genre.
Mais, supprimer les départements permettrait de simplifier le mille-feuille administratif français. Nous n’aurions plus que trois strates: communes ou intercommunalités, régions et Etat. Chaque strate auraient des compétences claires, qui ne se chevaucheraient plus.
Aussi, refuser cette proposition, c’est quelque part dire non à l’idée d’un Grand Paris rassemblant la zone dense de la région francilienne ou parisienne. En effet, la proposition la plus mûrie, qu’est celle de Philippe Dallier, suggère de fusionner les départements de la petite couronne et de doter ce Grand Paris de compétences en matière de transport, de logement, de développement économique.
Ainsi, on ne comprend plus à quoi correspond le Grand Paris énoncé par Nicolas Sarkozy lors de l’inauguration d’un terminal à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Se limite-t-il seulement à quelques gestes architecturaux ? Si oui, Nicolas Sarkozy se prend pour François Mitterrand avec ses grands travaux.
Jérôme Charré
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