Ethymologiquement, sophrologie signifie "science de l’esprit calme" : Un yoga adapté à l’homme occidental, en quelque sorte.

 

La sophrologie a été révélée par un médecin colombien, Alphonso Caycedo, dans les années 1960. Lui-même très intéressé par le yoga, puis par le bouddhisme et le zen, il a puisé aux sources les plus anciennes et les a dépouillées de leurs aspects mystiques et orientaux afin de les mettre à notre portée.

 

L’originalité de cette méthode: elle considère, elle aussi, l’être humain dans sa totalité, sans dissocier corps, esprit et spiritualité et vise à enseigner l’art de se prendre en charge et de s’assumer, physiquement et psychiquement.

Le  b.a.ba de la sophrologie, c’est la relaxation, la détente profonde.

 

 

 

 

Il s’agit d’abord de prendre conscience de son corps, puis de relâcher muscle après muscle. Ensuite seulement il devient possible d’atteindre un niveau de conscience très particulier qui se trouve juste à la limite entre l’état de veille et le sommeil. Pas question pour autant de s’endormir.

 

A partie de là, la relaxation devient dynamique : grâce à la visualisation, à la création d’images positives, il est possible d’agir sur son propre comportement et de conditionner son inconscient. Les objectifs peuvent être très variables, selon l’état et les besoins de chacun : déconditionnement  aux phobies ou simplement recherche d’un meilleur épanouissement sont parmi les plus courants. 

Intéressante à titre préventif, ne serait-ce que pour renforcer nos défenses contre le stress et les agressions extérieures, la sophrologie l’est aussi sur le plan thérapeutique. Utile dans tous les cas, elle affiche des résultats réjouissants pour les maux de tête, de dos et tous ces petits troubles qui empoisonnent la vie.

L’apprentissage de la sophrologie se fait en petit groupe et sous la conduite d’une personne qualifiée : même bien portant chacun peut en profiter, tant il est vrai que prévenir vaut mieux que guérir, et que l’on peut toujours aller encore mieux.