Voilà un sujet qui intéresse pas mal de gens: la liberté d'expression. Ce terme est en effet employé à plusieurs reprise sur le web mais rarement à la télévision. Il semble y avoir un décalage entre ce qui peut se dire sur internet, dans la presse écrite et aux journaux télévisés.

 La presse écrite est plus intéressante à lire que la télévision à regarder (du moins si l'on souhaite avoir des informations détaillées). Par exemple, hier (le vendredi 2 janvier) le titre principal de TF1 c'est "une voiture a roulé en sens inverse sur l'autouroute sur x kilomètres". Pourtant à ce qu'il paraît, il y a des attaques qui sont menées par Israel sur Gaza…Pour TF1, il est donc plus intéressant de nous apprendre qu'une personne ne sait pas conduire plutôt que de nous renseigner sur ce qui se passe à Gaza.

Il devient très difficile de nier des informations données par les médias. Même si nos critiques s'appuient sur des preuves matérielles. Un exemple flagrant est celui de Jean-Marie Bigard. Pour avoir exprimer ses doutes sur les attentats du 11 septembre 2001, le comédien s'est tout simplement fait lyncher par les médias. En fait, vous avez pas le droit d'exprimer vos doutes et point final, les informations on vous les donne et si vous ne les acceptez pas telles quelles sont vous risquez de passer pour un "illuminé", un "négationniste".

Surtout que ce que dit Jean-Marie Bigard est tout a fait légitime. Il suffit de regarder des enquêtes qui ont été menées par des gens qui ne se contentent pas de simples informations balancées dans les médias. Elles apparaissent sous forme de vidéos, il suffit de taper "11 septembre" sur dailymotion ou youtube. Bien entendu, aucune des informations succeptibles de faire douter les citoyens n'a été mis au grand jour dans les médias. Tout celà est fait dans le but de nous dire que "c'est un attentat préparé pas Al-Quaida et point final!"

Lors des manifestations étudiantes, combien avez-vous entendu d'étudiants se faire interviewer pour exprimer leurs opinions? Vous pouvez certainement les compter sur les doigts de votre mains. Et combien de politiciens? Beaucoup plus, c'est quasiment incomparable. La presse ne manque jamais les débordements lors des manifestations, comme pour dire "vous avez vu? Ils veulent s'exprimer mais sont incapables d'être responsables". Vous n'entendrez d'un étudiant interviewé que "on veut la suppression pure et simple du projet de loi", ou alors "c'est n'importe quoi, ça va tuer l'éducation". En fait, les téléspectateurs n'en sauront pas plus sur les motivations des manifestants. Ils sauront ce qu'ils savent déjà, à savoir que les étudiants ne sont pas d'accord avec la proposition de loi. Pour avoir une vision plus libre et éclairée de la chose, il faut se rabattre sur la presse écrite ou internet.

Internet! Voilà un mode d'informations qui semble effrayer les médias. Rendez-vous compte! N'importe qui peut exprimer son opinion, refuser les thèses émises par TF1, France2 ect … Et les publier sur internet pour que celà soit visible de tous. Beaucoup plus de gens utilisent internet au lieu de lire le journal, c'est donc beaucoup plus visible aux yeux de tous les citoyens. Dans "Complément d'enquête" une émission de France télévision, un des sujets traités avait été les "danger d'internet". En fait pendant toute l'émission on a appris non seulement que les internautes qui déposent des informations ou donnent leurs avis sont des imbéciles, mais en plus que les seules véritables informations sont visibles dans la presse écrite et audiovisuelle. En gros, "nous avons les informations, eux pas". C'est un message incitant les citoyens à ne pas aller sur internet pour recevoir des informations. Vous comprenez on y trouve tout et n'importe quoi sur internet! C'est là qu'on voit que France télévision a encore du progrès à faire en matière de propagande, ils ne sont pas encore au point…

Nous ne contrôlons pas les médias, mais c'est eux qui nous contrôlent. Du moins, les pressions qu'ils subissent les poussent malgré eux à nous contrôler. Mais ça n'a pas l'air de révolter plus de personnes que cela… Tout va donc forcément bien dans le meilleur des mondes.