Star Trek : Sans Limites

 

Après un premier succès en mai 2009, puis un second quatre ans plus tard, c’est le 17 août 2016 que Justin Lin nous présente le troisième opus de la saga culte – J.J. Abrams lui ayant passé le flambeau dû à son projet parallèle Star Wars VII : Le réveil de la force. L’histoire commence quasiment trois ans après la fin de Star Trek : Into Darkness alors que l’équipage de l’U.S.S. Enterprise s’est lancé dans une exploration de cinq ans à travers l’espace pour découvrir de nouvelles formes de vies et renforcer les frontières établies par la Fédération des Planètes Unies. Nous avons l’immense joie de revoir tous les personnages que nous avons laissé de côté pendant trois ans revivre les mêmes aventures que les deux premiers long-métrages.

La première bonne impression que l’on peut remarquer provient directement de la beauté visuelle. Nous sommes dans l’espace ! Tout est possible ! Les créatures imaginaires, les langues différentes, les cultures et les planètes… Nous avons là une explosion de couleurs chatoyantes avec des effets spéciaux à couper le souffle, révélateurs d’un budget colossal de 185 millions de dollars. Ces images, nous avons l’occasion de les admirer pendant une durée convenable de 2 h 03, ce qui est ni trop long ni trop court.

Mais malgré ses nombreux avantages, Star Trek : Sans limites possède certaines incohérences dans son scénario. L’antagoniste est crédible mais ses réelles motivations restent encore floues à la fin du film. De plus, le changement du réalisateur est très flagrant. Le rythme du film est plus lent, ce qui laisse la place à des phases calmes, accentuant un peu plus les relations entre les personnages. Cependant, cette expérience n’est pas poussée assez loin. En effet, le capitaine Curk et le commandant Spock, éternel couple emblématique de la saga, ne se retrouvent seuls qu’à peine trois fois ; et leurs conversations sont courtes et sans grands intérêts. Enfin, la magnifique station spatiale et la diversité des organismes vivants prouvent que les producteurs ne manquent pas d’imagination et sont déterminés à satisfaire le public.

Pour conclure, Star Trek : Sans limites est un bon film qui s’inscrit correctement dans la lignée des deux premiers opus sans pour autant nous procurer « l’engouement du troisième épisode » ; car dans celui-ci, les héros sont juste confrontés à de plus grandes difficultés qu’auparavant.

 

 

Durant le film, les connaisseurs pourront reconnaître l’hommage fait à Leonard Nimoy, ancien acteur incarnant le Spock de la série télévisée et incarnant également le vieil ambassadeur des derniers métrages, à travers une photo que tient Zachary Quinto lors de la situation finale. L’image représente l’équipe des acteurs des anciennes aventures de l’Enterprise.

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